
Anne Saouter : « Des filles peuvent-elles être l’avenir du rugby ? »
A la fin de l’année 2018, les craintes de la Fédération Française de Rugby ont été
Publié le 06 février 2023 à 17h51, mis à jour le 28 avril 2023 à 15h13
Elle est une gamine des pistes alpines. Quasiment née dans la neige, un 4 mars 1995, Laura Gauché a grandi à Tignes, commune située à trente kilomètres à l’est de Courchevel-Méribel, théâtre des mondiaux de ski alpin qui se déroule jusqu’au 19 février et où elle compte bien confirmer son talent de skieuse et sa montée en puissance. Avec un père moniteur de ski et une mère pisteur, une chose est sûre, les sommets, elle connaît bien. Très bien même !
En 2008, elle remporte la « Topolino », le championnat du monde officieux en Slalom Géant des moins de 13 ans. Première grande victoire pour la jeune espoir. Mais inutile de se précipiter… L’important est d’arriver au top, pas de s’essouffler en chemin…
Laura Gauché continue d’apprendre dans les catégories jeunes. Mais apprendre ne signifie pas regarder d’autres amasser les victoires. Aux championnats de France cadettes, elle grimpe à de multiples reprises sur le podium, participe aux mondiaux juniors… Sa progression rapide l’amène en Coupe d’Europe senior, l’antichambre de la Coupe du Monde.
Jusqu’en 2017, Laura Gauché reste dans l’ombre, profitant de compétitions peu voire pas du tout médiatisées pour se forger un mental d’acier. « Rien ne sert de courir, il faut partir à point », disait Jean De La Fontaine… Et lors des championnats de France seniors 2017, la Savoyarde va chercher sa première médaille en compétition, le bronze en descente. Un résultat prometteur qui en appelle d’autres.
Cette saison 2016-2017 restera dans les mémoires de la skieuse tricolore. Car, si elle brille à l’échelle nationale, miss Gauché, alors 21 ans, fait ses grands débuts en Coupe du Monde. Désormais, ses concurrentes sont Tessa Worley, Mikaela Shiffrin et Lindsey Vonn (entre autres) !
Mais Laura Gauché le sait, elle a encore beaucoup à apprendre de ce très haut niveau. La championne en devenir se « limite » à trois disciplines : le Super-G, la Descente et le Combiné. Elle se concentre sur ses points forts et elle a bien raison, car ces deniers vont l’emmener jusqu’à Pyeongchang en 2018, terre des Jeux Olympiques d’hiver.
L’objectif est simple : continuer d’apprendre. Et Laura Gauché fait encore mieux, elle va chercher la douzième place au Combiné ! Un nouveau résultat de bon augure pour la suite.
Mais tout n’a pas été rose pour la skieuse française. Restrictions sanitaires, blessures, résultats irréguliers… L’exigence du haut niveau est un défi quotidien. Mais Laura Gauché s’accroche, se relève, peu importe la chute !
En 2021, elle obtient sa première qualification pour les Championnats du monde, commence à rentrer de plus en plus souvent dans le top 20 lors des épreuves de Coupe du Monde. Les championnats de France 2021 seront également une belle réussite pour elle, avec le bronze en Descente et l’argent en Super-combiné.
Les bons résultats continuent de pleuvoir la saison suivante ! Une cinquième place à une étape au Super-G de la Coupe du monde, des Top 20 en veux-tu en voilà, trois médailles aux Championnats de France (deux d’argents et une de bronze)… Logique, elle intègre l’équipe de France qui s’envole pour les Jeux Olympiques d’hiver à Pékin. Une huitième place au Combiné, une dixième en descente… Laura Gauché est bien installée parmi les vingt meilleures skieuses de la planète.
Aujourd’hui, elle déboule sur les pistes de Courchevel-Méribel, uniforme tricolore sur le dos, pour les Championnats du monde de ski alpin 2023. Une occasion de rendre à sa région ce qu’elle lui a donné : le goût de la descente pour mieux grimper au sommet.
Vous aimerez aussi…

A la fin de l’année 2018, les craintes de la Fédération Française de Rugby ont été

Elle est Parisienne, ingénieure de formation et, en 2019, à 32 ans, sans jamais avoir navigué, elle se met au défi de prendre le départ de la Mini Transat 2023, une traversée de l’Atlantique en solitaire et sans assistance. Pari relevé pour l’audacieuse Alexandra Lucas qui a été choisie pour être l’une des porteuses de la flamme olympique.

Hey, Psssst, Les JO commencent, non ? Retrouvez une semaine complète sur les Jeux Olympiques avec ÀBLOCK!. À la clé, une demi-fondeuse qui veut sa revanche à Tokyo, de nouveaux sports qui vont twister les Jeux, la petite histoire des symboles olympiques en sept chapitres. Mais aussi, la désormais célèbre question qui tue et une initiative féminine aussi sportive que dilettante. De la (bonne) lecture, messieurs dames !

Les championnats du Monde de surf viennent de boucler leur dixième étape à Teahupo’o, en Polynésie Française. Et, à domicile, les surfeuses tricolores ont brillé. De bon augure pour la suite des événements…

Et une médaille de plus au palmarès de la famille Fox, une ! La Franco-Australienne, Jessica Fox, fille de deux multiples champions du monde de canoë-kayak slalom, fait honneur à son nom pour la finale olympique de canoë monoplace à Tokyo ce 29 juillet 2021, et remporte l’or olympique. Une médaille qu’elle est la seule à détenir dans la famille.

Quatre ans de préparation pour se lancer dans son premier Vendée Globe. La navigatrice Violette Dorange, 23 ans, est la plus jeune participante de ce tour du monde en solitaire et sans assistance. Avant de prendre le large, elle a répondu à notre questionnaire de Proust à la sauce ÀBLOCK!

Synchronisé, de haut vol, tremplin… Le plongeon est une discipline pour laquelle il vaut mieux ne pas avoir le vertige. Mais on sait bien que les femmes aussi visent les sommets. Immersion dans l’histoire du plongeon… féminin !

Le week-end prochain, ça va faire du bruit au circuit Paul Ricard ! Le Bol d’Or reprend la route au Castellet après plus d’un an de restrictions. Sur des dizaines de gars, vous pourrez compter les motardes sur les doigts d’une main. Alors, on les suit plutôt deux fois qu’une !

Le 16 janvier prochain, l’association de Kathy Mépuis, « La Possible Echappée », mettra en scène une pièce chorégraphique dans le but de sensibiliser à l’intégration sociale des personnes en situation de handicap. Cinq danseurs et danseuses professionnel.le.s dont Maxime Thomas de l’Opéra de Paris seront de la partie pour faire passer le message.

La Bgirl vénézuelienne Adriana alias Bgirl Campanita breake comme elle respire : avec la force de celle qui a dû survivre à chaque « battle » de sa vie. Deux fois championne de France depuis son arrivée dans l’Hexagone, elle a le cœur qui bat pour les femmes et la représentation du breakdance dans le monde du sport. Une figure du hip-hop qui change le game !

Lancé sur les traces du trophée Jules-Verne à la barre de SVR Lazartigue depuis quelques jours, François Gabart, figure emblématique de la course au large, vainqueur du Vendée Globe 2012, milite pour plus de représentation féminine dans la voile et a monté, pour ce faire, le projet UpWind by MerConcept.

Elle, c’est « jamais sans mon VTT ». Casey Brown, 30 ans, fait partie de cette génération de femmes qui n’a pas froid aux yeux. Descente, enduro ou freeride, la Néo-Zélandaise est sur tous les fronts. Son crédo ? Faire bouger les lignes en féminisant sa discipline « extrême ». Portrait d’une fille qui roule sa bosse avec panache.
Abonnez-vous à la newsletter