Si le français est l’une des langues officielles des Jeux Olympiques, c’est grâce à son histoire et à la Charte Olympique. Tous les documents, les affiches, les panneaux et les annonces doivent être bilingues : en anglais, pour la compréhension de tous, et en français, l’héritage du créateur du CIO (Comité International Olympique), Pierre de Coubertin.
« Le CIO a donc bien entendu été fortement imprégné d’une tradition francophone », explique France Olympique.
Un peu d’histoire ? La place du français comme langue officielle de la compétition a survécu à la mort de Pierre de Coubertin et aussi à la Seconde Guerre Mondiale.
Les Français et les Francophones ont toujours joué un rôle important dans le développement du sport au niveau international.
Mais, depuis l’élection du président américain du CIO, Avery Brundage, l’anglais est aussi devenu une langue officielle, en 1972. La langue de Shakespeare a pris une place importante, le nombre de membres francophones du CIO ayant fortement diminué pour être finalement dépassé au sein de l’institution.
Ainsi, depuis 2004, et à chaque édition des Jeux, d’été comme d’hiver, il convient de rappeler que le français ne saurait être évincé et un « grand témoin de la francophonie » se rend sur l’événement, accompagné du Secrétaire Général du CIO, pour veiller au respect de la Charte Olympique : la langue française est et doit toujours demeurer (avec l’anglais) la langue officielle des Jeux Olympiques.
De la modernisation des Jeux en 1894 jusqu’à aujourd’hui, le français occupe ainsi une place essentielle dans l’organisation et la tradition olympienne.
La devise olympique est à prononcer en français, « Plus vite, plus haut, plus fort », svp !