Les Jeux Olympiques tirent leur histoire des Jeux de l’Antiquité. Ainsi, la langue utilisée pour la devise des JO est le latin : « Citius, Altius, Fortius » signifie, en français, « Plus vite, Plus haut, Plus fort », autant d’ambitions que l’on retrouve aux Jeux.
L’histoire de la devise olympique ? Pierre de Coubertin avait tout prévu lorsqu’il a créé le CIO (Comité International Olympique), en 1894. C’est lui qui a proposé cette devise en l’empruntant à un prêtre dominicain, grand promoteur du sport moderne, Henri Didon.
Henri Didon, engagé comme prieur en 1890 par l’internat Albert-le-Grand d’Arcueil, croyait aux vertus du sport dans le cadre de l’éducation.
C’est en créant un championnat pour ses élèves qu’il cita cette devise.
À l’époque, « Citius », plus vite, fait référence à l’esprit et à l’intelligence humaine. « Altius », plus haut, signifie l’élévation de l’âme. Et « Fortius », plus fort, c’est le corps sain, grâce au sport.
Si Pierre de Coubertin était favorable à cette devise, il a dû la vider de son sens religieux puisque, à l’époque, l’Église était séparée de l’État. Il a donc seulement gardé l’allusion à la performance.
Cette année, Thomas Bac, le président du CIO, a décidé de reformuler la devise. Pourquoi ? Vieille de plus d’un siècle, elle n’est plus en accord avec les règlementations du CIO : elle peut, selon le Comité International Olympique, évoquer le culte de la performance et la course au dopage…
Le CIO a donc proposé d’ajouter « Comunis » qui veut dire « ensemble » en français. Ou comment mettre également en valeur l’égalité quels que soient le sexe, la couleur de peau, l’origine…
« Citius, Altius, Fortius, Comunis » sera désormais la devise olympique. Mais qu’est-elle sans sa maxime ?
Lambeth (quartier de Londres), 1908, la maxime est adoptée. Après avoir entendu l’Évêque de Pennsylvanie, Ethelbert Talbot, lors d’une messe pour les Jeux de Londres, Pierre de Coubertin adapta ce sermon avec ses propres mots : « L’important dans la vie, ce n’est point le triomphe, mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu. »
Une phrase qui définit à la perfection l’esprit des Jeux Olympiques.
Depuis la modernisation des Jeux, la devise et la maxime ne vont pas l’une sans l’autre. Elles sont tout aussi liées que les équipes et les athlètes qui viennent défendre leur pays. Des valeurs que tous partagent.