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Jeux OlympiquesD'où viennent la devise et la maxime olympiques ?

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"Citius, Altius, Fortius". À laquelle il faut désormais ajouter "Comunis". C’est ça la devise olympique. Celle qui fédère, qui réunit et définit si bien l’ambiance des Jeux Olympiques. Et elle prend tout son sens quand elle est accompagnée de sa maxime...

Par Manon Gimet

Publié le 14 juillet 2021 à 7h30, mis à jour le 19 juillet 2021 à 16h47

Les Jeux Olympiques tirent leur histoire des Jeux de l’Antiquité. Ainsi, la langue utilisée pour la devise des JO est le latin : « Citius, Altius, Fortius » signifie, en français, « Plus vite, Plus haut, Plus fort », autant d’ambitions que l’on retrouve aux Jeux.

L’histoire de la devise olympique ? Pierre de Coubertin avait tout prévu lorsqu’il a créé le CIO (Comité International Olympique), en 1894. C’est lui qui a proposé cette devise en l’empruntant à un prêtre dominicain, grand promoteur du sport moderne, Henri Didon.

Henri Didon, engagé comme prieur en 1890 par l’internat Albert-le-Grand d’Arcueil, croyait aux vertus du sport dans le cadre de l’éducation.

C’est en créant un championnat pour ses élèves qu’il cita cette devise.

Père Didon, auteur de la devise officielle des Jeux Olympiques

À l’époque, « Citius », plus vite, fait référence à l’esprit et à l’intelligence humaine. « Altius », plus haut, signifie l’élévation de l’âme. Et « Fortius », plus fort, c’est le corps sain, grâce au sport.

Si Pierre de Coubertin était favorable à cette devise, il a dû la vider de son sens religieux puisque, à l’époque, l’Église était séparée de l’État. Il a donc seulement gardé l’allusion à la performance.

Cette année, Thomas Bac, le président du CIO, a décidé de reformuler la devise. Pourquoi ? Vieille de plus d’un siècle, elle n’est plus en accord avec les règlementations du CIO : elle peut, selon le Comité International Olympique, évoquer le culte de la performance et la course au dopage…

Le CIO a donc proposé d’ajouter « Comunis » qui veut dire « ensemble » en français. Ou comment mettre également en valeur l’égalité quels que soient le sexe, la couleur de peau, l’origine…

Thomas Bach, président du Comité International Olympique (CIO)

« Citius, Altius, Fortius, Comunis » sera désormais la devise olympique. Mais qu’est-elle sans sa maxime ?

Lambeth (quartier de Londres), 1908, la maxime est adoptée. Après avoir entendu l’Évêque de Pennsylvanie, Ethelbert Talbot, lors d’une messe pour les Jeux de Londres, Pierre de Coubertin adapta ce sermon avec ses propres mots : « L’important dans la vie, ce n’est point le triomphe, mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu. »

Une phrase qui définit à la perfection l’esprit des Jeux Olympiques.

Depuis la modernisation des Jeux, la devise et la maxime ne vont pas l’une sans l’autre. Elles sont tout aussi liées que les équipes et les athlètes qui viennent défendre leur pays. Des valeurs que tous partagent.

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