Les Jeux arrivent à leur terme... Mais la fête n'est pas encore finie ! Élodie Clouvel, pentathlète de légende et vice-championne olympique en 2016, fait partie des prétendantes à la médaille. Ce ne sera pas simple, loin de là, mais l'expérience de la tricolore pourrait bien faire la différence...
Par Alexandre Hozé
Publié le 10 août 2024 à 12h44
Ces Jeux Olympiques de Paris 2024 ont permis de voir des jeunes, et moins jeunes championnes tricolores dépasser leurs limites devant leur public.
Certaines Françaises ont démontré une fois de plus leur longévité hors du commun au plus haut niveau de leur discipline. Élodie Clouvel fait partie de ces femmes d’exception. Avec ces Jeux parisiens, c’est la quatrième olympiade consécutive à laquelle la pentathlète prend part.
Pourtant, le pentathlon moderne était bien loin des prédilections de la championne, il y a quelques années… Dans les années 2000, la jeune femme était une espoir de la natation tricolore, coachée alors par Philippe Lucas.Mais malheureusement, la qualification aux JO de Pékin en 2008 lui échappe. Enfin, malheureusement… seize ans plus tard, on peut dire que ce rendez-vous avorté est sûrement un mal pour un bien. Peut-être qu’Élodie Clouvel aurait eu une grande carrière en natation de ligne, mais une chose est sûre, c’est qu’en tant que pentathlète, elle est entrée dans l’histoire.
Après les JO de Pékin, la Fédération Française de Pentathlon moderne contacte Élodie Clouvel, pour lui proposer de tenter l’aventure dans cette discipline. Et la championne accepte. Un pari assez surprenant, surtout quand on connaît son passif en équitation…
Dans un premier temps, rappelons les cinq épreuves composant le pentathlon : l’escrime, la natation, l’équitation, le tir et le laser-run, un mélange de course à pied et de tir. Difficile de faire l’impasse sur une des disciplines si on veut viser le top…
Nous parlions du passif d’Élodie Clouvel avec les chevaux… La tricolore a été victime d’une grosse chute dans sa jeunesse, de laquelle a découlé un traumatisme crânien et une crainte des canassons. Malgré ça, quand elle reçoit la proposition de la Fédération Française de Pentathlon, Élodie Clouvel se lance, se surprenant elle-même !Un long apprentissage commence alors pour la tricolore. Si, en natation, la championne est déjà au top, se familiariser avec quatre autres épreuves, dont une qui incarnait une de vos plus grandes peurs, ce n’est pas une mince affaire.
Mais Élodie Clouvel a un mental de championne. En 2012, elle remporte pour la première fois une épreuve de la Coupe du Monde, synonyme alors de qualification aux Jeux Olympiques de Londres. Et si la Française finit les JO à une anecdotique trente-et-unième place, on sent bien que le pari est en bonne voie…
L’année suivante, avec son compagnon Valentin Belaud, elle devient championne du monde de relais mixte. Un succès que l’on peut considérer charnière dans la carrière de la pentathlète.
En 2016, nouvelle année olympique, Élodie Clouvel est dans son prime. Aux championnats du monde, elle va décrocher une très belle deuxième place. Un résultat qu’elle parvient à réitérer sur la plus belle scène qu’il soit, les JO. À Rio, la Française devient vice-championne olympique, et la seule pentathlète tricolore, hommes et femmes confondus, à ramener une médaille olympique à la maison.
D’autres victoires prestigieuses suivront pour la championne. En 2019, elle remporte la finale de la Coupe du Monde, confirmant qu’elle fait partie du gratin du pentathlon. Deux ans plus tard, Élodie Clouvel obtient pour la seconde fois une médaille d’argent lors des championnats du monde, avant de finir à la sixième place lors des JO de Tokyo. Résultat forcément un peu frustrant, mais qui témoigne tout de même d’une régularité impressionnante.
En 2022, elle remporte de nouveau la finale de la Coupe du Monde, mais après ça, les résultats de la tricolore sont un peu en berne. Est-ce l’âge qui la rattrape, elle qui, le 14 janvier dernier, a fêté ses 35 ans ?La saison 2024 d’Élodie Clouvel ne fût pas un fleuve tranquille, loin de là. Consciente qu’il fallait relancer la machine, la pentathlète change son lieu d’entraînement.
En équitation, natation et escrime, la championne est au top, parmi les meilleures des meilleures du circuit. Mais pour ce qui est du tir et de la laser-run, c’est légèrement plus compliqué pour Élodie Clouvel. Dixième lors des championnats du monde en juin, la Française décroche sa qualification pour les JO de Paris 2024.
Une quatrième olympiade consécutive, nous parlions de longévité… Pour la championne, l’objectif, c’est la médaille. Poussée par le public et par son expérience, Élodie Clouvel a réussi une excellente première journée en escrime. Mais ce samedi 10 août, les choses sérieuses commencent réellement avec les demi-finales, avant la finale le lendemain pour clôturer les Jeux.
Une breloque olympique pour finir sur une bonne note les Jeux Parisiens, ça serait chouette, non ? Élodie Clouvel compte bien exaucer notre vœu…
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