Charlotte Hym et Madeleine LarcheronLes rideuses françaises entrent en… Skate
Elles seront deux. Deux Françaises à porter fièrement les couleurs de l’équipe de France lors des épreuves de skateboard qui auront lieu le 25 juillet (street) et le 4 août (park) aux JO de Tokyo. Charlotte Hym et Madeleine Larcheron auront l’occasion de marquer l’Histoire des Jeux Olympiques en s’invitant sur le premier podium consacré à la discipline. Faisons les présentations.
Par Sophie Danger
Publié le 08 juillet 2021 à 9h41, mis à jour le 27 juillet 2021 à 17h42
Elles ont rejoint la liste des athlètes qui constituent la délégation française à Tokyo. Charlotte Hym et Madeleine Larcheron défendront, toutes deux, les couleurs bleues lors des Jeux Olympiques japonais qui débutent le 23 juillet.
Leur spécialité : le skateboard, l’une des six nouvelles disciplines au programme de ces JO.
Charlotte Hym, des rues de Paris aux Jeux Olympiques de Tokyo
Droit d’aînesse oblige, c’est Charlotte Hym qui ouvrira le bal le 26 juillet. À 27 ans, cette Parisienne pure souche a déjà 15 ans d’expérience derrière elle. Un parcours initié, comme pour beaucoup, dans la rue.
Planche aux pieds, la brunette explore les méandres de la Capitale, investit les places de la République et de la Bastille. La compétition, à l’époque, elle n’y pense pas encore. Elle viendra plus tard.
En décembre 2016, quatre mois après l’annonce du CIO officialisant l’introduction du skateboard aux Jeux, la Fédération Française de Roller et Skateboard met sur pied une équipe nationale. Charlotte Hym en fait partie.
Elle partage alors son temps entre sessions en solo et regroupements de la team France au skatepark Cosanostra de Chelles, en Seine-et-Marne, sous la houlette de Mathias Thomer. Reste à assurer sa qualification.
Le format est strict et les places limitées. Seules les vingt meilleures mondiales sont assurées d’être de la partie et les pays participants ne peuvent envoyer plus de trois représentantes par discipline.
Un véritable parcours du combattant que la pandémie rendra plus complexe encore. Il faudra attendre le 4 juin 2021 pour que la route vers Tokyo s’ouvre enfin.
Dix-neuvième des Mondiaux de Rome, Charlotte Hym, dernière qualifiée pour les JO, rejoint Vincent Matheron, Vincent Milou, Aurélien Giraud et Madeleine Larcheron, d’ores et déjà assurés d’être du voyage au Japon.
Madeleine Larcheron, la relève en marche
Elle n’a que 15 ans mais déjà des ambitions plein la tête. Madeleine Larcheron, 22e mondiale, a commencé à skater avec ses copains, devant le fief familial de Labenne, dans les Landes, en Nouvelle-Aquitaine.
La Parisienne de naissance n’a pas encore 10 ans et s’est déjà essayée à la gymnastique, à la samba, à la danse classique avant de rejoindre l’école du cirque. Des loisirs qu’elle pratique avec plaisir, mais sans réelle passion.
La donne change lorsqu’elle ose entrer dans le skatepark flambant neuf de Capbreton. « Je passais devant chaque semaine en allant à mon école de cirque, explique-t-elle à presselib. Un jour, je suis entrée, je me suis lancée et je n’ai plus jamais arrêté. On ne se met pas à skater par hasard, j’ai l’impression. C’est une activité où tu es libre, ça se pratique n’importe où, n’importe quand, avec n’importe qui ».
La Landaise d’adoption commence alors à prendre des cours et montre très vite de solides aptitudes pour la discipline. La compétition va venir tout naturellement.
Madeleine Larcheron a 11 ans et participe à l’étape perpignanaise des Championnats de France. Elle qui y allait uniquement « pour voir » rentre à la maison avec une 10e place. Elle n’arrêtera plus, partageant son temps entre école et bowl.
Sacrée championne de France en 2018, vice-championne de France l’année suivante, Madeleine Larcheron est alors pressentie pour prendre part aux jeux Olympiques. Sa 19e place au Dew Tour de Des Moines, aux États-Unis, le 24 mai dernier, lui permettra de valider, définitivement, son accessit.
À 15 ans, elle qui avoue n’avoir jamais regardé la plus grande des compétitions planétaires aura l’occasion d’en écrire un chapitre si elle décroche, le 4 août, l’une des trois médailles à pourvoir…
ÀBLOCK! est un média indépendant qui, depuis plus d’1 an, met les femmes dans les starting-blocks. Pour pouvoir continuer à produire un journalisme de qualité, inédit et généreux, il a besoin de soutien financier.
Pour nous laisser le temps de grandir, votre aide est précieuse. Un don, même petit, c’est faire partie du game, comme on dit.
Rien ne lui plaît davantage que de soulever une barre, si possible bien lestée. Dora Tchakounté est une force de la nature et fière de l’être. Notre médaillée européenne en haltérophilie s’est prêtée à notre petit jeu du Q&A.
Plus on fait de sport, plus on a la dalle ! Oui, et alors ? Le problème est juste de réguler et de prendre les (bonnes) collations au bon moment. C’est tout bête, mais ça change tout. L’astuce de notre coach en chef, Nathalie Servais.
C’est l’heure. Tout le monde sur le parquet ! L’EuroBasket féminin 2021 est lancé et les basketteuses françaises sont en mode compet’. Sûres d’elles, en confiance, elles ont mangé du lion. Ça se passe entre Strasbourg et Valence, en Espagne. C’est jusqu’au 27 juin. Et la distribution est plutôt belle. On vous fait un petit recap’ ?
Il n’existe pas, ou peu, d’ouvrages sur les femmes cyclistes ? Qu’à cela ne tienne, Vicky Carbonneau s’est emparée du sujet. La co-fondatrice de Girls en Wheels, à la tête du premier café-vélo installé au pied du Ventoux, signe un livre dans lequel elle donne de la visibilité à toutes celles qui ont fait et font le cyclisme féminin.
Le repos aide à ma progression, voilà pourquoi je sais me mettre en mode pause. Mais lorsque je ne cours pas, je marche, je promène mon chien, je fais du vélo ! Je ne me sens bien qu’en mouvement, le ciné, la télé, tout ça c’est pas pour moi !
Le sport féminin n’en était qu’à ses prémices lorsque Lucienne Velu s’est invitée au stade. Douée pour l’athlétisme, la Parisienne, recordwoman du disque en 1924, ne s’est pas contentée de briller sur les pistes. Footballeuse reconnue, elle excelle également en basket et deviendra championne du monde de la discipline à l’issue des Jeux Mondiaux Féminins de 1934. Retour sur le parcours d’une pionnière qui a su saisir la balle au bond.
Ils ont quitté la piste. Le 17 juillet, les athlètes handisport ont bouclé, à Paris, leurs Championnats du monde de para athlétisme. Dernière grosse échéance avant le rendez-vous des Jeux Paralympiques de Paris 2024, ces Mondiaux faisaient office de test avant le grand bain. Petit résumé de la compet’.
Elle est pétillante, touchante, rafraîchissante, pêchue et on en passe ! Issue de la compétition, Caroline Ciavaldini est devenue grimpeuse outdoor de profession par la grâce d’une rencontre, celle avec James Pearson, son mari. Conversation au sommet avec une première de cordée engagée sur tous les fronts.
Il fait partie du protocole de la cérémonie d’ouverture. Ce 23 juillet, il sera, comme le veut la coutume, prononcé par un athlète du pays hôte des Jeux Olympiques. Mais quelle est l’histoire de ce moment si solennel ? Main sur le drapeau, à vos cordes vocales !
Vous reprendrez bien un peu de foot ? Certes, l’Euro 2022 est bouclé, mais on reste ÀBLOCK! sur le sujet. Voilà plus d’un siècle que les femmes se sont invitées sur les terrains de football et, en cent ans, peu de choses ont changé. Ou presque. Malgré un coup de projecteur de plus en plus prononcé lors des grands rendez-vous internationaux, la réalité quotidienne des footballeuses reste complexe. Retour sur cette histoire mouvementée avec Laurence Prudhomme-Poncet, auteure de « Histoire du football féminin au XXe siècle ».
L’année 2022 sera une année ÀBLOCK! Le média digital s’édite avec une collection de livres qui fait bouger les lignes, inspirante et différente. On commence avec la reine du fitness, la coach (pas en chocolat) Julie Pujols-Benoit (en photo) dès aujourd’hui. Puis, ce sera le tour de la danseuse rebelle et virevoltante Octavie Escure… Faisons les présentations !