Charlotte Hym et Madeleine LarcheronLes rideuses françaises entrent en… Skate
Elles seront deux. Deux Françaises à porter fièrement les couleurs de l’équipe de France lors des épreuves de skateboard qui auront lieu le 25 juillet (street) et le 4 août (park) aux JO de Tokyo. Charlotte Hym et Madeleine Larcheron auront l’occasion de marquer l’Histoire des Jeux Olympiques en s’invitant sur le premier podium consacré à la discipline. Faisons les présentations.
Par Sophie Danger
Publié le 08 juillet 2021 à 9h41, mis à jour le 22 octobre 2024 à 15h44
Elles ont rejoint la liste des athlètes qui constituent la délégation française à Tokyo. Charlotte Hym et Madeleine Larcheron défendront, toutes deux, les couleurs bleues lors des Jeux Olympiques japonais qui débutent le 23 juillet.
Leur spécialité : le skateboard, l’une des six nouvelles disciplines au programme de ces JO.
Charlotte Hym, des rues de Paris aux Jeux Olympiques de Tokyo
Droit d’aînesse oblige, c’est Charlotte Hym qui ouvrira le bal le 26 juillet. À 27 ans, cette Parisienne pure souche a déjà 15 ans d’expérience derrière elle. Un parcours initié, comme pour beaucoup, dans la rue.
Planche aux pieds, la brunette explore les méandres de la Capitale, investit les places de la République et de la Bastille. La compétition, à l’époque, elle n’y pense pas encore. Elle viendra plus tard.
En décembre 2016, quatre mois après l’annonce du CIO officialisant l’introduction du skateboard aux Jeux, la Fédération Française de Roller et Skateboard met sur pied une équipe nationale. Charlotte Hym en fait partie.
Elle partage alors son temps entre sessions en solo et regroupements de la team France au skatepark Cosanostra de Chelles, en Seine-et-Marne, sous la houlette de Mathias Thomer. Reste à assurer sa qualification.
Le format est strict et les places limitées. Seules les vingt meilleures mondiales sont assurées d’être de la partie et les pays participants ne peuvent envoyer plus de trois représentantes par discipline.
Un véritable parcours du combattant que la pandémie rendra plus complexe encore. Il faudra attendre le 4 juin 2021 pour que la route vers Tokyo s’ouvre enfin.
Dix-neuvième des Mondiaux de Rome, Charlotte Hym, dernière qualifiée pour les JO, rejoint Vincent Matheron, Vincent Milou, Aurélien Giraud et Madeleine Larcheron, d’ores et déjà assurés d’être du voyage au Japon.
Madeleine Larcheron, la relève en marche
Elle n’a que 15 ans mais déjà des ambitions plein la tête. Madeleine Larcheron, 22e mondiale, a commencé à skater avec ses copains, devant le fief familial de Labenne, dans les Landes, en Nouvelle-Aquitaine.
La Parisienne de naissance n’a pas encore 10 ans et s’est déjà essayée à la gymnastique, à la samba, à la danse classique avant de rejoindre l’école du cirque. Des loisirs qu’elle pratique avec plaisir, mais sans réelle passion.
La donne change lorsqu’elle ose entrer dans le skatepark flambant neuf de Capbreton. « Je passais devant chaque semaine en allant à mon école de cirque, explique-t-elle à presselib. Un jour, je suis entrée, je me suis lancée et je n’ai plus jamais arrêté. On ne se met pas à skater par hasard, j’ai l’impression. C’est une activité où tu es libre, ça se pratique n’importe où, n’importe quand, avec n’importe qui ».
La Landaise d’adoption commence alors à prendre des cours et montre très vite de solides aptitudes pour la discipline. La compétition va venir tout naturellement.
Madeleine Larcheron a 11 ans et participe à l’étape perpignanaise des Championnats de France. Elle qui y allait uniquement « pour voir » rentre à la maison avec une 10e place. Elle n’arrêtera plus, partageant son temps entre école et bowl.
Sacrée championne de France en 2018, vice-championne de France l’année suivante, Madeleine Larcheron est alors pressentie pour prendre part aux jeux Olympiques. Sa 19e place au Dew Tour de Des Moines, aux États-Unis, le 24 mai dernier, lui permettra de valider, définitivement, son accessit.
À 15 ans, elle qui avoue n’avoir jamais regardé la plus grande des compétitions planétaires aura l’occasion d’en écrire un chapitre si elle décroche, le 4 août, l’une des trois médailles à pourvoir…
La chaîne anglaise Channel 4 ne s’engage pas à moitié. Pour les Jeux Paralympiques de Pékin, tous ses consultants seront des para-athlètes. Aux côtés des commentateurs de l’équipe des sports, ils viendront offrir une expertise des plus pertinentes. Une première.
Les sportives sont ÀBLOCK! Pour revendiquer leur place dans le sport. Et pour soutenir notre média. Elles le prouvent en image. Merci, vous déchirez les girls !
Impressionnante. C’est le mot qui fuse lors de la conversation avec cette femme solide, volontaire, atypique. Stéphanie Gicquel détient le record de la plus longue expédition en Antarctique à ski sans assistance. Elle fait partie de ces athlètes que rien n’effraie. Les éléments, elle s’en fait un allié ; les peurs, elle les apprivoise. Les rêves, même glacés, elle leur donne vie. Rencontre avec une sportive étourdissante.
Le futur du ski alpin français féminin s’annonce chargé. Romane Miradoli compte bien s’en assurer. Malgré les coups durs, la spécialiste du Super-G a prouvé qu’elle pouvait rivaliser avec les meilleures. Et elle n’a pas fini de progresser…
Elles ont marqué un tournant dans l’histoire du football féminin. Les Dick, Kerr’s Ladies Football Club, équipe de « munitionnettes » créée en 1917, vont connaître un succès fulgurant à travers toute l’Angleterre. Bannies des stades par la puissante Football Association en 1921, elles défieront l’ordre établi et continueront à se produire dans les stades jusqu’en 1965.
Elle a pratiqué la gym puis l’athlé et la lutte avant le rugby à XIII. À 33 ans, Jessika Guehaseim a connu mille vies de sportive de haut niveau. Athlète engagée, elle milite désormais pour le sport féminin grâce à sa casquette de journaliste. Rencontre avec une touche-à-tout qui parvient toujours à transformer l’essai.
L’Euro féminin de handball ? C’est maintenant ! Sur les parquets, et c’est souvent le cas, l’équipe de France débarque en favorite. Là encore et dans la continuité de leur titre olympique, les Bleues ont bien l’intention de tout casser avec un groupe rajeuni mais toujours aussi performant. Si on faisait les présentations ?
Née pour être ultra traileuse. Audrey Tanguy s’est découvert, en 2017, un corps d’athlète inoxydable, endurant et ultra performant. Cette savoyarde avait beau avoir l’habitude de courir les montagnes, elle n’avait pas prévu d’en faire de la compét’. Les kilomètres, les dénivelés, désormais ça lui connaît et rien ne peut l’arrêter. La Diagonale des Fous, la Trace des Ducs de Savoie, le 90 km du Mont Blanc font partie d’une longue liste de courses avalées d’un trait et aux meilleures places. Une vraie tornade sur pattes !
Du patinage version famille nombreuse, un geste sportif décrypté, une pionnière de la « ride », une obstinée olympique (Lolo Jones sur notre photo), une chronique bien sentie et une rencontre avec une pilote acharnée, c’est le meilleur d’ÀBLOCK! cette semaine. Bonne lecture !
Une liane athlétique de 24 ans. Avec sa chevelure couleur d’ébène, l’Italienne Elena Micheli est une star des terrains sportifs. Qu’elle nage, qu’elle court, qu’elle manie l’épée, le pistolet ou saute à cheval, tout semble lui réussir. L’actuelle N°1 mondiale de pentathlon devrait faire sensation aux JO de Paris 2024.
Depuis le 27 août, les eaux croates accueillent le championnat d’Europe de Water-Polo féminin. Et les Bleues débarquent ÀBLOCK! L’occasion pour un groupe en pleine progression d’instaurer une bonne dynamique à deux ans des Jeux Olympiques parisiens.