Stéphanie : « Chaque cours de sport, chaque kilomètre parcouru, est une petite victoire. »Coach sportive et comédienne, 38 ans

Stef:lana-1
Elle a fait du sport son métier. Ce qu'elle aime, c'est "libérer" les femmes par le mouvement. Stéphanie alias Lana Running sur les réseaux est une coach autant de sport que de vie. Témoignage d'une pile électrique !

Propos recueillis par Claire Bonnot

Publié le 24 février 2020 à 11h18, mis à jour le 28 septembre 2025 à 10h18

«  Pendant mes études, je me suis orientée vers un cursus artistique. Je voulais devenir comédienne. Or, le physique est plutôt primordial dans ce domaine et j’ai toujours été assez rondouillette. La solution que j’ai trouvée a été de perdre du poids en faisant de la course à pied. C’est là que j’ai commencé à me mettre au sport. Et j’ai perdu 25 kilos.

Je suis vite devenue addict au sport et, en particulier, à la course. C’est le premier sport qui m’a permis de me sentir bien  ! Ça m’a ouvert à d’autres disciplines : j’ai pratiqué la boxe thaïlandaise, la natation. Résultat : depuis plus de quinze ans, je fais du sport tout le temps. Et c’en est devenu mon métier ! Je suis coach sportive depuis maintenant un an.

Avec le sport, j’ai vu les résultats d’un point de vue physique et ça a été très encourageant  ! Et puis j’ai toujours aimé les challenges, les défis. Au départ, on s’inscrit à des courses juste pour avoir la fierté de passer la ligne d’arrivée, mais au fur à mesure, on se prend au jeu et on s’entraîne, ça devient plus technique : on va chercher de meilleurs chronos et le meilleur de soi !

Stéphanie : « Chaque cours de sport, chaque kilomètre parcouru, est une petite victoire. »

J’ai commencé en tant que coach sportive par la Zumba. Je me suis dit qu’avec mon profil artistique – je suis danseuse et comédienne – ce sport entre le fitness et la danse serait un bon compromis. Je travaille aussi comme coach de Bootcamp à Paris avec EPISOD qui a une conception du sport que l’on ne retrouve pas ailleurs. Il y a une totale immersion avec la lumière, la musique et les coachs qui sont équipés de micros. On essaye ainsi d’amener nos pratiquants au bout de l’expérience.

Dans mes cours de Zumba, je vois bien que certaines femmes ont cette liberté de se déhancher, de danser, et que d’autres n’osent pas. Je leur dis : « Vous n’êtes plus vous-même ici, vous êtes un personnage   ». Ça leur permet de se libérer !

Il ne faut pas regarder autour de soi, ne pas se sentir jugé. Tout le monde commence quelque part. Chaque kilomètre que l’on parcourt ou chaque cours que l’on suit est une petite victoire.  »

Elles aussi sont inspirantes...

Guila Clara Kessous : « En montant à la corde, j'ai osé faire ce qui me freinait depuis des années. »

Guila Clara Kessous : « En montant à la corde, j’ai osé faire ce qui me freinait depuis des années. »

Formée à Harvard et par le théâtre, elle a plusieurs cordes à son art. Guila Clara Kessous, entrepreneure diplomatique, s’engage depuis plus de quinze ans pour les droits des femmes. Et voilà que le sport entre dans la danse en un geste politico-artistique : grimper à la corde. Une ascension symbolique, une allégorie de la difficulté des femmes à s’élever dans la société. Prenons de la hauteur.

Lire plus »
Lison Bornot : « Je veux mettre en avant l’Ultimate. C’est lui qui m’anime. »

Lison Bornot : « Je veux mettre en avant l’Ultimate. C’est lui qui m’anime. »

Avec sa sœur Éva, elle truste les premières places depuis 2015 en Ultimate. Membre essentiel de l’équipe de France, Lison Bornot est Championne d’Europe outdoor 2023 et championne du monde d’Ultimate sur sable 2023. La voici maintenant en piste pour les World Games, l’antichambre des JO, qui se déroulent en Chine, du 7 au 17 août 2025. Témoignage d’une fille pétillante devenue l’une des ambassadrices françaises d’un sport trop peu connu.

Lire plus »
Diane Servettaz : « Avec le vélo, j’ai compris que même si ça flanche côté mental, t’en as encore sous la pédale. »

Diane Servettaz : « Avec le vélo, j’ai compris que même si ça flanche côté mental, t’en as encore sous la pédale. »

En à peine trois ans, cette passionnée de vélo a décroché un podium sur 500 kilomètres et bouclé sa première course d’ultra, la fameuse BikingMan, en tant que première féminine. Carburant aux défis, pédalant sans relâche, surmontant tous les obstacles grâce à un mental d’acier, la Savoyarde n’a pas fini d’enfiler les kilomètres dans ce sport de l’extrême. En piste !

Lire plus »
Emelyne Heluin: « Je sais pourquoi je cours, pourquoi je lutte. »

Emelyne Heluin : « Je sais pourquoi je cours, pourquoi je lutte. »

Gymnaste jusqu’à son adolescence, Emelyne Heluin a dû raccrocher le justaucorps après une prise de poids inexpliquée et d’autres symptômes invalidants. Diagnostiquée d’une maladie endocrinienne chronique et évolutive, le SOPK, à l’âge de 17 ans, elle erre pendant des années entre perte de confiance en elle et détresse psychologique avant de retrouver le chemin du sport comme outil de santé. Ce sera la marche, puis la course à pied jusqu’à se lancer sur des marathons.

Lire plus »
Loïs : « J’associe le sport à la vie : on essaie, on tombe, on se relève, jusqu’à avoir la peau en sang ! »

Loïs : « J’associe le sport à la vie : on essaie, on tombe, on se relève… »

Tombée dans la marmite du sport toute petite, Loïs, 17 ans, est une sportive tout-terrain qui n’a peur de rien et surtout pas des garçons sur un terrain de foot ou un ring de boxe. Future pompier professionnel, elle s’essaye autant au wakeboard ou au ski qu’au tennis et à l’escalade, histoire de s’éclater et de se préparer à s’adapter à toutes situations. Une tête bien faite dans un corps surentraîné.

Lire plus »

Vous aimerez aussi…

Tour de France Femmes 2024, le récap'

Tour de France Femmes 2024, le récap’

Il nous aura fait vibrer comme aucun avant lui ! Pour Katarzyna Niewiadoma, la victoire sur Demi Vollering lors de ce Tour de France Femmes 2024, s’est jouée dans les ultimes mètres de la dernière étape. Un final digne des meilleurs scénarios hollywoodiens, dans lequel les Françaises avaient des rôles de choix. Retour sur cette Grande Boucle magique.

Lire plus »
Euro féminin 2022, les Bleues under pressure

Euro féminin 2022, les Bleues under pressure

L’Angleterre accueille l’Euro féminin dès ce 6 juillet et pour plus de trois semaines de rencontres à haut niveau. Alors que les seize nations qualifiées ont terminé leur préparation, la pression monte petit à petit. L’équipe de France compte bien faire taire les critiques et briller sur la scène anglaise. Petit récap’ de la compet’ avant le coup d’envoi.

Lire plus »
Lise Billon

Le best-of ÀBLOCK! de la semaine

Des paroles de filles sur leur métier passion, une as du tir à l’arc qui a un appétit de lionne, une emblématique pasionaria du skateboard, une footballeuse transgenre qui dégomme les barrières, elles étaient toutes ÀBLOCK! cette semaine pour nous régaler de leurs confidences, nous embarquant ni une ni deux sur leur chemin sportif parfois semé de doutes, mais toujours exaltant. Retour sur les (belles) histoires de la semaine.

Lire plus »
running

Le CIO, l’ONU et l’OMS… healthy together !

Être en bonne santé, oui, mais tous ensemble ! C’est le message que Le Comité International Olympique, les Nations Unies et l’Organisation mondiale de la Santé viennent de délivrer en cette Journée olympique. L’idée ? S’associer pour encourager les populations à agir pour préserver leur santé en ces temps de crise sanitaire. Et pour ça, embaucher les athlètes.

Lire plus »
Lénaïg Corson

Lénaïg Corson : « En rugby, certaines remarques sexistes sont affligeantes ! »

Elle trace sa route rugbystique sans se retourner, plaquant sans vergogne les préjugés misogynes qui collent encore trop souvent au maillot des filles mordues de ballon ovale. Du haut de son 1,85 m pour 85 kg, Lénaïg Corson est l’un des piliers de l’équipe de France de rugby à XV. Dans la vie comme sur le terrain, elle est cash et sans peur. Échanges puissants avec une joueuse qui en a sous les crampons.

Lire plus »
Aurélie Groizeleau : « Être arbitre, ça endurcit le caractère »

Aurélie Groizeleau : « Être arbitre, ça endurcit le caractère. »

Elle est sur tous les fronts. Aurélie Groizeleau, 32 ans, manie le sifflet aussi bien sur les terrains internationaux que lors des rencontres de ProD2. Professionnelle depuis le mois de septembre, la Rochelaise pourrait, sous peu, relever un nouveau challenge : arbitrer des matches lors de la Coupe du monde féminine de rugby l’an prochain en Nouvelle-Zélande. Portrait d’une battante qui refuse de rester sur la touche.

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner