- Croire en ses rêves !
C’est simple, presque évident. C’est en regardant la victoire de Yannick Noah à Roland-Garros en 1983 que la petite Amélie, haute comme trois pommes, s’imagine elle aussi championne.
Amélie Mauresmo fait ses premiers pas sur les courts dès l’âge de 4 ans. Déterminée, elle quitte sa famille à 11 ans pour intégrer une section sport-études à Blois, en Centre-Val de Loire.
À seulement 16 ans, elle remporte le tournoi de Roland-Garros juniors ainsi que celui de Wimbledon. Elle est sacrée championne du monde juniors, en 1996.
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- Se faire remarquer sur la scène internationale
À 19 ans, la jeune championne fait une entrée fracassante sur la scène internationale du tennis qui s’apprête à lui dérouler le tapis rouge.
Amélie Mauresmo a en effet un tempérament de winneuse, puissante et impeccable dans ses coups, et remporte la demi-finale de l’Open d’Australie à Melbourne face à l’Américaine Lindsay Davenport.
Un an plus tard, Miss Mauresmo entre dans le top 10 du classement mondial.
- Être sacrée Vice-championne olympique
En 2004, roulements de tambour… Amélie Mauresmo atteint la finale aux Jeux Olympiques d’Athènes et même si elle ne parvient pas à battre la Belge Justine Henin qui semble avoir toute l’attention des dieux du tennis ce jour-là, elle décroche une médaille d’argent bienvenue pour la délégation française.
Et elle s’apprête à offrir le meilleur d’elle-même.
- S’imposer N°1 mondiale et gagner deux titres du Grand Chelem
Le 13 septembre 2004, la joueuse devient numéro un mondiale et le reste pendant 39 semaines. Elle est la seule française à avoir occupé cette première place tant enviée.
En 2006, elle remporte deux titres du prestigieux Grand Chelem. La championne s’illustre en finale de l’Open d’Australie en menant face à… Justine Henin qui, malade, finit par abandonner. Si elle est privée de balle de match, ce sera tout de même une victoire, cette fois !
La même année, Amélie Mauresmo retrouve la joueuse belge sur le gazon de Wimbledon. Malgré un début de match difficile, Mauresmo s’accroche et inverse le scénario : la victoire est française au terme d’une bataille de revers à une main, le coup fétiche de Mauresmo.
Elle devient la première Française à remporter Wimbledon depuis Suzanne Lenglen en 1925 et reçoit les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur des mains du président Jacques Chirac.
- Remporter la raquette de diamants
Pour la troisième fois consécutive, la joueuse remporte en 2007 le tournoi d’Anvers, en Belgique.
Elle s’impose face à la joueuse belge Kim Clijsters.
Le règlement de ce tournoi prévoit en guise de trophée, une raquette incrustée de diamants d’une valeur d’un million d’euros pour la joueuse capable de remporter trois fois l’épreuve sur une période de cinq ans.
Amélie Mauresmo devient la première joueuse à réussir cet exploit…