Ça chauffe sur la planète Terre, ces derniers jours… Toutes les occasions sont bonnes pour se rafraîchir ! Natation, kayak…surf ! Le surf, l’un, si ce n’est le seul sport, où la chute est attendue avec autant d’impatience par le sportif que par le spectateur. Mais pas toujours…
Le 11 août, la dixième et dernière étape du Championship Tour de la World Surf League (WSL) 2022, les Championnats du monde de surf, débute au mythique spot de Teahupo’o, en Polynésie Française. Et pour les champions et championnes participant à ce Tahiti Pro, pas question de finir à l’eau !
Et c’est loin d’être une mince affaire. L’addition entre récifs coraliens et vagues d’une puissance monumentale exige des athlètes une maîtrise proche de la perfection. Ça tombe bien, c’est la crème de la crème qui fusera sur l’eau jusqu’au 21 août.
Et France Télévisions agit en conséquence. La compétition sera en direct sur les antennes du pôle Outre-Mer du groupe. Une bonne occasion de se rafraîchir les idées tout en profitant du spectacle.
Cette étape décisive de la Coupe du monde fait son retour après deux ans d’absence pour les messieurs (merci la Covid). Mais cela fait bien plus longtemps que les filles attendent leur come-back. Depuis 2006, précisément.
Mieux vaut tard que jamais, les surfeuses sont de retour à Tahiti ! Les douze stars féminines de la saison – plus une guest-star du coin, la Polynésienne Vahine Fierro, ancienne championne du monde junior, invitée par la WSL – sont prêtes à en découdre.
L’objectif : ramasser le plus de points possible pour accéder à la grande finale. Seules les cinq meilleures auront leur ticket pour Trestles (Etats-Unis) et se disputeront le titre mondial du 8 au 16 septembre.
Une chose est d’ores et déjà assurée : la France sera représentée avec celle qui devrait faire une entrée remarquée dans la vague, Johanne Defay auréolée d’une saison incroyable.
La native de Puy-en-Velay est accrochée à la seconde place du général et a assuré sa qualification pour la dernière épreuve de la saison. Jamais une Française n’a été aussi régulière à ce niveau.
La saison dernière, c’est au pied du podium qu’elle avait échoué. Cette fois, la demoiselle a faim de titres. Récurrente depuis 2014 dans la compétition, Johanne Defay a cinq victoires d’étapes à son actif, dont une cette année en Indonésie. Une sixième sur les vagues françaises à quelques semaines de la lutte finale serait un sacré fait d’armes.
Mais la concurrence sera on ne peut plus rude pour Johanne Defay. La Brésilienne Tatiana Teston-Webb veut enchaîner sur sa victoire de la neuvième étape, l’Américaine née à Hawaï, Carissa Moore, veut consolider sa première place…
Attention également à la septuple championne du monde (rien que ça), l’Australienne Stéphanie Gilmore.
Bref, les vagues polynésiennes vont être le théâtre d’un affrontement dantesque entre ce qui se fait de mieux sur les planches. Pour le moment, la seule victoire française à Teahupo’o est à l’actif de Jérémy Florès, en 2015.
La relève est attendue et pourrait bien être féminine. Avec une Johanne Defay ÀBLOCK!, tout est possible !