Il y aura un avant et un après Covid pour tout. Et c’est vrai aussi pour la pratique sportive au féminin. Avant la crise sanitaire, les Françaises consacraient de plus en plus de temps à bouger. Elles étaient d’ailleurs les reines du running et boostaient le marché des équipementiers.
Une belle envolée stoppée nette par le confinement, le couvre-feu, le télétravail, la fermeture des structures…qui impactent davantage les sportives que les sportifs.
Et les inégalités d’accès à la pratique sportive de se creuser davantage : les femmes déclarent pratiquer 2h30 de sport par semaine, soit 30 minutes de moins que l’année dernière (3h01, en 2019) et 48 minutes de moins que les hommes (3h18 pour les hommes, en 2020). Et c’est le dernier baromètre réalisé par la FFEPGV avec l’Ipsos qui le dit.
Les raisons ? Pas très clair, en réalité, peu explicitées dans ce baromètre où 67 % de femmes déclarent simplement avoir eu plus de difficultés à pratiquer une activité physique et être plus fortement impactées : 79 % d’entre elles ont ressenti au moins un impact négatif sur leur bien-être physique, psychologique ou leur état de forme général parce qu’il leur était plus difficile de se dégager du temps pour se mettre en mouvement.
Un pourcentage plus élevé que les hommes : 62 % d’entre elles ont ressenti un impact sur leur bien-être physique vs 55 % des hommes, 59 % sur leur bien-être psychologique vs 42 % des hommes, 57 % sur l’état de forme en général vs 47% chez les gars.
Pourtant, même si elles le pratiquent moins, 28% des Françaises déclarent être « totalement convaincues du rôle essentiel » du sport, contre 19 % chez les hommes. Reste à reprendre la main sur son corps. Et à rattraper le temps perdu dès la liberté retrouvée.
Et pour ça, il faudra faire preuve d’une sacrée motivation ! Let’s go girls !