Parfois, quand t’as mal dormi ou que t’as eu une journée de boulot pas facile (pourrie, en gros), tu te sens un peu fatigué, ça tourne en boucle : « J’y vais, j’y vais pas, j’y vais, j’y vais pas… » Où ça ? Bah, au sport ! C’est mieux que j’y aille ou pas ?
Et tu réfléchis : oui …non… et la pendule tourne.
Au final, arghhhh, l’heure de ta séance est passée ! Et tu te dis : « Dommage, ça m’aurait fait du bien ! » Et parfois, même, tu culpabilises.
C’est pas toujours simple, hein, ce qu’il se passe dans ta caboche ?
Alors, voici, pour toi, quelques pistes, histoire d’y voir plus clair.
D’abord, pour te rassurer, la fatigue, c’est normal. C’est une sensation d’affaiblissement corporel et/ou mental ressentie après des efforts physiques ou psychiques. Et celle-ci disparaît avec du repos.
Fais attention, quand même, si c’est pas le cas, que tu te sens épuisé, vidé, lassé par une tache minime, c’est un état pathologique, ça s’appelle l’asthénie. Et là, direction le toubib !
Mais, bon, dans la plupart des cas, on n’en est pas là, hein ? Ouf.
Alors, arrêtons ce suspense insoutenable : Tada ! Le sport réduit la fatigue. La bonne nouvelle que voilà !
L’exercice physique va assurer une meilleure oxygénation de tout le corps et du cerveau. Il va permettre de libérer dans l’organisme des hormones et des neurotransmetteurs qui vont aider à combattre la fatigue.
Et ça, grâce à une star : la célèbre endorphine ! Là, dans le corps, c’est le festival de Cannes, on déroule le tapis rouge pour ces hormones du plaisir (voui, du plaisir !) qui te donnent cette sensation de bien-être, de détente, voire d’euphorie. Elles diminuent aussi la sensation de douleur et apaisent le stress. Quoi, je m’emballe ? Non, c’est génial !
Au générique, tu trouves aussi l’adrénaline et la noradrénaline qui permettent de libérer de l’énergie dans le corps et te donnent un coup de fouet ! Shlack !
C’est pas fini ! En haut de l’affiche, tu as aussi le cortisol qui a une action anti inflammatoire, la dopamine et la sérotonine, neurotransmetteurs importants, également pour l’énergie et la détente. Et hop, tu dors comme un bébé !
En plus, sur le long terme tu deviens plus résistant à la fatigue et au stress du quotidien.
Alors, les jours où tu te sens un peu raplapla, pense à la Palme d’or !
Mais, n’en fais pas trop quand-même : tu peux diminuer la durée de ta séance de moitié, par exemple, tu peux abaisser son intensité pour rester dans ta zone de confort, faire des étirements, du yoga doux, de la sophrologie…Bref, tu t’adaptes.
Et, progressivement, tu vas apprendre à écouter les signaux de ton corps et tu sauras repérer le gros coup de flemme qu’est là pour te saboter ton entraînement. Tu vois ce que je veux dire, pas vrai ?
Ah, dernière chose, tu as lu la “question qui tue“ sur la récup ? Non ? Vas-y, t’attends quoi ? Là, tu seras imbattable, fini les tergiversations !
Bon, t’y vas ou t’y vas pas ?