Il y a quelques jours, j’invite une amie chez moi. Je lui propose de s’assoir dans le canapé, je la vois se poser péniblement avec une grimace. Évidemment, je lui dis : « Bah, qu’est-ce que t’as ? » Là, elle m’explique …
Reprise du sport la veille : Aïe, les courbatures ! Je vois bien que dans sa tête, elle est en mode : « Mais pourquoi, pourquoi, je fais du sport ?! »
Tous les sportifs passent par-là, du débutant au professionnel ; ça te prend un ou deux jours après ton entraînement, tes muscles te font mal, ça tire, c’est raide, et ça va même jusqu’à l’impression d’être passé sous un rouleau compresseur ! Parfois ça dure une semaine ! Et oui.
Mais en fait, c’est quoi les courbatures ? Ça arrive quand tu débutes le sport, que tu reprends après un temps d’arrêt ou encore quand tu fais un entraînement inhabituel ou plus intense.
L’effort physique va provoquer des micros-lésions musculaires et l’organisme va déclencher une réaction inflammatoire douloureuse pour réparer tout ça. Mais, attends, ce n’est pas tout.
Voici le plus intéressant : les muscles sont réparés mais… en mieux, en plus fort, et ça motive de le savoir ! Premier point positif ! Mais encore ?
Quand tu as des courbatures, tu ressens tes muscles et même si ça fait mal, tu te dis (la plupart du temps, si si ) : « J’ai bien travaillé ! » et tu en tires des bénéfices psychologiques ; tu es contente de toi, tu te sens plus forte dans ta tête, tu renforces ta confiance et ta ténacité dans la vie en général.
Et là, tu te dis encore : « Si je continue l’entraînement, mon corps va s’habituer et j’aurais moins de courbatures. » Très juste ! En effet, les courbatures ne sont pas inévitables ou nécessaires pour avoir des résultats.
Pour les contrer, tu peux soigner ton échauffement en prenant bien le temps de le réaliser, avoir une progression dans ta séance et augmenter petit à petit l’intensité de tes entraînements. Tu dois respecter ton rythme de progression et ton temps de récupération. Avoir une bonne hydratation et une alimentation adaptée t’aideront aussi.
Ça va, là, tu veux que je t’aide à te relever ?