Il est devenu chef d’entreprise à l’âge de 21 ans, dans l’univers du muscle, celui qu’il a côtoyé pendant des années lorsqu’il s’entraînait pour devenir un champion de bodybuilding, ce qui fut fait en 1993.
Sa première salle de sport s’est ouverte dans l’Oise, il y a plus de trente ans, et il est aujourd’hui, à 51 ans, à la tête de près de trois-cents structures en France et dans le monde, sous l’enseigne Fitness Park.
Les femmes, pourtant, n’osent pas toujours, encore aujourd’hui, pousser les portes de ces salles où les hommes pratiquent la musculation.
Philippe Herbette, lui, défend la mixité, avec une ambition forte de réunir tout ce beau monde dans un même espace. Conscient que le corps, les muscles, peuvent être des outils de revendication et d’émancipation essentiels. Échange avec un businessman dans le vent.
Extraits choisis :
« On va vers la parité dans les salles de sport, peut-être même qu’un jour on y verra plus de femmes que d’hommes. »
« Il y a des femmes qui ont besoin encore d’être rassurées car, peut-être oui, y a-t-il trop de testostérones dans les salles, mais au bout de quelques séances, elles n’ont plus d’appréhension. «
« On n’a pas besoin de faire évoluer notre concept, on ne cherche pas à féminiser nos clubs, l’évolution du fitness répond à un changement dans la société et ça va dans ce sens. Je constate que, quand j’ai ouvert ma première salle et quand je me suis entraîné en 1986, même les hommes ne pratiquaient pas beaucoup le fitness. Aujourd’hui, ça n’a plus rien à voir, c’est devenu un phénomène de société. »