Marine Leleu « Dans le milieu du sport, je suis un électron libre. »

Marine Leleu : « Dans le milieu du sport, je suis un électron libre. »
Son été a commencé par un Ironman à Nice, s’est poursuivi par un triathlon à Genève, le tout ponctué de séances de CrossFit, de kilomètres à vélo, de paddle, de randonnées, de courses à pied… Marine Leleu, première Française à avoir bouclé un Enduroman, est une machine, mais une machine bien huilée. Rencontre avec une fille qui fait avant tout du sport pour le plaisir.

Par Valérie Domain

Publié le 31 août 2022 à 13h17, mis à jour le 13 janvier 2025 à 16h34

Tu es l’une des athlètes amateurs françaises les plus connues, reine du triathlon d’endurance, première Française à avoir terminé l’Enduroman, en 2018, prête à tous les défis sportifs, qu’est-ce qui fait courir Marine Leleu ? 

Mon cœur ! Sérieusement, je pense que c’est ma passion et mon besoin de dépassement pour ressentir des émotions, de celles qu’on ne peut vivre qu’à travers le sport.  

Quand je relève un défi, je réalise à chaque fois combien le sport est beau et je me rends compte que si l’amour des siens est important, l’amour du sport l’est également.  

En même temps, si j’aime les défis sportifs, je ne suis jamais dans la surenchère. Tout le monde me dit : « Tu as fait l’Enduroman, des marathons, des Ironman, tu as réussi ceci ou cela, qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? » Je ne pense pas comme ça, moi je me lance des défis pour profiter de l’épreuve, vivre des émotions.  

Ce que j’aime, c’est la nouveauté, pas forcément d’aller toujours plus loin. Je viens d’apprendre à marcher sur les mains, par exemple, c’est un défi pour moi. Chacun son truc. 

Tu cours parfois avec ton père, c’est lui qui t’a transmis sa passion du sport ? Tu étais une petite fille sportive ? 

J’ai toujours fait du sport avec mes parents, mon père particulièrement m‘a inculqué les valeurs du sport.

Je ne le pratiquais pas comme je le pratique maintenant, c’est-à-dire à l’extrême mais, depuis que je suis toute petite, je vis dans une ambiance sportive.

Je suis aussi entrée en sport études, mais dans une discipline complètement différente de ce que je fais aujourd’hui : la natation synchronisée. J’ai toujours été sur le banc des remplaçantes, je n’étais pas très douée, pas la meilleure du tout.

Et je n’arrivais pas non plus à être bonne à l’école. Il fallait choisir entre me consacrer au haut niveau et me consacrer aux études, j’ai choisi de poursuivre mes études. Mais je n’ai jamais arrêté de bouger. 

Aujourd’hui, dans tout ce que je tente, ma famille me suit, m’encourage même si, parfois, elle ne comprend pas : « Mais dans quoi elle s’embarque encore ?! » 

Parce que ta famille a parfois peur pour toi ? 

Ils ont eu peur pendant l’Enduroman, mais je pense que ce n’est plus le cas. Ils me font confiance car j’ai une certaine maturité dans le sport.

Comme je le disais, je ne suis pas dans la surenchère, à toujours vouloir faire encore plus plus plus. Si je sens que ça va mal, je ralentis ; si je sens que c’est trop dur, j’en fais moins.

Je suis devenue raisonnable, surtout depuis mes accidents à vélo -je me suis fait percutée deux fois-, qui m’ont valu des hospitalisations, opérations, rééducations. Le genre de truc qui te rappelle que la vie est précieuse. 

Ça, c’était il y a deux ou trois ans, mais, ado, tu as également été hospitalisée pendant une longue durée, tu en parles peu, pourtant ce fut le déclic : quand tu es autorisée à reprendre le sport, tu décides d’en faire ton métier… 

Oui, j’en parle peu, car tout ce qui est problèmes alimentaires, anorexie…c’est quelque chose qui n’est pas résolu et que je ne résoudrai probablement pas, car je pense que quand on est touché par ça, on n’en guérit jamais vraiment.  

Je ne me sens pas illégitime à en parler mais plutôt incapable d’en parler. Il m’est difficile de faire la leçon en sachant que je ne suis pas, personnellement, sortie de tout ça. Ce serait prendre les gens pour des imbéciles.  

Mais, toujours est-il que le sport a été une bouée et j’ai toujours su que j’en ferais beaucoup, encore plus lorsque j’ai compris la force qu’il pouvait me donner. En faire ma vie, je ne sais pas, mais mon métier, oui, c’était devenu une évidence. 

Tu viens de Nantes et, en 2012, tu débarques seule à Paris, sans argent sans boulot pour travailler dans le fitness, pourquoi Paris ? 

Parce que c’était là où il était plus facile de commencer comme coach sportif, il y avait tout simplement davantage de propositions d’emplois.

À Paris, je me suis épanouie, j’ai fait de belles connaissances, des personnes qui sont restées très importantes encore aujourd’hui, dont je suis très proche, qui ne sont pas sur les réseaux sociaux et pour qui je suis restée la petite « Marinette ».

Je me suis aussi créée un cercle professionnel. Avec eux tous, j’ai nourri mes premières envies de marathons. 

Une date clé :  2014, tu termines l’un des plus prestigieux marathons (42,195 km), celui de Berlin et tu remportes de ce fait ta première médaille de ” finisher “, quel sentiment à ce moment-là ? 

Je me suis dit : « C’est un truc de ouf, je referai jamais rien de plus grand dans ma vie ! » En fait, bah si !

Mais c’était un sentiment de fierté, de bonheur, vraiment cool.  

Tu dis « cool » comme si ça avait été une partie de plaisir, d’ailleurs on ne t’imagine pas abandonner une course, comme si la défaite ne faisait pas partie de ton vocabulaire… 

Ah, mais si ! J’ai quelque fois abandonné des courses et je ne m’en cache pas. Je pense que les vrais sportifs sont ceux qui lâchent avant d’aller trop dans le mal. Je ne comprends pas le « no pain, no gain ».

Je trouve que ces expériences, lorsque tu abandonnes, lorsque tu te rends compte que c’est trop pour toi, au contraire, ça forge le caractère.  

Pourtant, l’image qu’on se fait parfois de Marine Leleu, c’est justement le « no pain, no gain »… 

Ah oui ? C’est pourtant l’inverse de ce que j’essaye de montrer sur les réseaux, je raconte mes déboires, mes déceptions, ça m’est déjà arrivé d’arrêter des défis et de dire pourquoi.

Je ne crois pas aller au-delà de mes limites, je pense seulement que mes limites évoluent tout le temps. Elles paraissent peut-être énormes pour certaines personnes, mais je ne vais jamais au-delà car sinon je craque.  

Ce qui importe pour toi, en fait, c’est de pouvoir rester en forme… 

Oui, exactement. Et ce n’est pas forcément faire du sport, mais de l’activité physique. Et, surtout, pouvoir le partager. Le partage, c’est ce qui compte le plus pour moi. 

Après ton marathon à Berlin, tu remportes la même année le Mud Day de Rennes puis tu cours un half-Ironman à Aix-en-Provence. Ta popularité monte d’un cran avec ta participation, en 2015, à ton premier Ironman en Floride, un tournant dans ton aventure sportive ?   

Pas tellement, parce que j’ai fait tout ça au jour le jour. Aujourd’hui aussi : je n’ai pas de route toute tracée. Je suis dans l’instant, dans l’envie.  

En 2016, tu participes à d’autres compétitions : au total, trente-sept marathons, trois Ironman et quatre half-Ironman, pourtant, tu ne te considères pas comme une athlète de haut niveau, pourquoi ? 

Déjà, les athlètes de haut niveau, ce sont des gens entourés, entraînés par des coachs, qui ont des sponsors, qui font des compétitions officielles comme les JO. C’est pas du tout moi. 

Ensuite, parce que je n’ai pas le niveau. Enfin, parce que je fais du sport par plaisir, pas pour la performance. M’obliger à m’entraîner pour réussir à faire quelque chose, c’est pas du tout dans mon tempérament. 

Je respecte beaucoup les athlètes de haut niveau, mais ce n’est pas quelque chose qui m’anime.  

D’ailleurs, tu n’as pas de sponsors, tu n’en trouves pas ou tu n’en cherches pas ? 

Pour avoir des sponsors dans le sport, il faut faire des résultats. Moi, si je ne veux pas prendre le départ d’un marathon, je ne le prendrai pas. Et c’est pas grave, en fait.

J’aime bien me laisser le choix. Je ne veux ni contrainte ni pression. Je veux me laisser la liberté de faire du sport comme je l’entends.

J’ai une copine qui dit toujours de moi que je suis un électron libre et c’est vrai.  

En juin 2018, tu deviens la première française et la 28e personne au monde à réussir l’Enduroman, signant au passage le record féminin dans le domaine (battu depuis), c’est ton exploit le plus marquant, le plus remarquable pour toi ? 

Non, c’est la traversée de la Manche ! Ce serait un peu difficile de résumer ça en quelques mots, mais la traversée de la Manche, pour moi, c’est un peu la définition de la vie, dans le sens où je suis seule contre les marées, les courants, les vagues, j’avance, je ne sais pas trop où je vais, mais j’y vais ; j’ai froid, mais faut que j’avance quand même, il n’y a que moi qui puisse faire la différence. 

Y avait plein de choses qui se passaient dans ma tête mais je m’étais préparée pendant un an et demi à avoir chaud dans la Manche, j’avais pris du poids alors que c’est compliqué pour moi, je me suis entraînée beaucoup en piscine, en mer…

Cette traversée, c’était vraiment quelque chose de puissant. 

Qu’est-ce que tu as découvert sur toi à ce moment-là, après avoir passé quinze heures à nager dans la Manche et alors que tu abordais les côtes boulonnaises ? 

Je me suis dit que la vie était fragile, qu’elle était dure aussi, mais que si on se bat, on y arrive. Je me suis dit aussi que j’aimais encore plus les gens ! Tous ceux qui m’ont soutenue, tous ces moments de partage !

Encore une fois, je ne fais pas de sport pour la compet’, mais pour partager mes émotions. 

Tu es d’ailleurs très présente sur les réseaux sociaux, tu te considères comme une militante du sport ? 

Non, pas du tout. Je suis simplement une passionnée qui partage sa vie sur les réseaux sociaux. Quand j’ai commencé sur Instagram, c’était juste pour mes potes et, je ne sais pas pourquoi, j’ai eu de plus en plus d’abonnés, je ne comprenais pas. Puis, j’ai commencé à entretenir des liens, à répondre, je me suis prêtée au jeu.  

Aujourd’hui, je veux surtout faire passer le message qu’en faisant du sport, ils vont s’enrichir humainement et émotionnellement. Je ne parle pas de sport performance, mais de sport bien-être.

Je suis en bonne santé grâce à l’activité physique, je suis forte, je suis capable de faire une foule de choses. Je me fiche des abdos, des fesses galbées ou des muscles, j’ai davantage envie de délivrer un message de santé. 

Tu appliques ça dans ton métier puisque tu es coach sportive… 

Oui, c’est un pan de ma vie que je ne partage pas tellement sur les réseaux sociaux, mais c’est évidemment important pour moi. Ceux que je coache, à Bordeaux où je vis, sont des fidèles, cela fait des années que je les suis.  

Le 26 août 2019, tu prenais le départ de la Tratopa (7 jours, 7 sports), c’était ton dernier grand défi ? 

Non, après, j’ai aussi fait un Paris-Espagne à vélo, seule. J’ai préparé et bouclé un nouvel Ironman, celui de Nice, au début de cet été.

Maintenant, je ne sais pas ce que je vais faire, on verra, la vie est faite de surprises.  

Tu es adepte de CrossFit, envie de participer aux Games ? 

Non, c’est comme si tu me demandais si j’aimerais participer aux JO, ce n’est pas atteignable du tout. Là, il faudrait un entraînement de fou pour y arriver.

Ce que j’aime dans le CrossFit, c’est cette notion de partage qui me fait vibrer, on s’entraîne avec des jeunes, des moins jeunes, tous les niveaux. Ça se rapproche du renforcement musculaire, j’y fais aussi de l’haltérophilie, de la gymnastique, c’est très intéressant.  

Lorsqu’on déroule ton parcours de vie, on a l’impression que tu as toujours su faire les meilleurs choix pour toi…  

Je ne sais pas si c’est conscient. J’ai plutôt l’impression que tout se fait au jour le jour. Je ne sais pas ce que je vais faire dans trois mois et ce n’est pas grave, en fait.

Je ne veux pas faire de plans, prévoir trop à l’avance, on est toujours déçu, ça se passe rarement comme on l’avait prévu.

Regarde la Covid, on s’est tous retrouvés coincés chez nous du jour au lendemain. Si je ne prévois pas, je suis certaine de n’être jamais déçue.  

Tu poursuis quand même des objectifs qui demandent parfois plus de trois mois pour se mettre en place… 

Oui, bien sûr. Mais, encore une fois, je me laisse la liberté de choisir si j’y vais ou pas. Et si, finalement je ne peux plus le faire pour une raison ou une autre, je passe à autre chose.

Je suis très détachée de tout ça, maintenant. Avant, je mettais trop d’ambition, d’affect, je me sentais tributaire des autres, dans ce que je voulais réaliser. Je me suis rendu compte que compter sur soi-même, c’est plus important.   

Tu t’entraînes quasiment tous les jours, tu dis que tu n’as pas de programme, pas de coach, c’est aussi dans l’idée de rester libre ? 

Oui, je décide de ce que je vais faire, quelle discipline je vais pratiquer, si j’ai envie ou non de m’entraîner ce jour-là. Je ne suis jamais dans la surenchère, toujours dans le plaisir.

Et, surtout, contrairement à quelqu’un qui a un programme et qui va le suivre coûte que coûte, je suis à l’écoute de mon corps. Mais, là encore, c’est parce que je ne suis pas dans l’idée de faire des chronos ou de faire de la compétition à haut niveau, sinon bien sûr, ce serait différent. Dans ces cas-là, l’important est d’atteindre ses objectifs.

Mais ce n’est pas mon cas. Je fais du sport pour moi. 

Tu le dis très bien, tu fais du sport pour toi, mais est-ce, qu’un jour, tu pourrais ne plus y prendre goût ou c’est inimaginable ? 

Je crois que je pratiquerai le sport toute ma vie. Maintenant, je préfère parler d’activité physique plutôt que de sport, c’est plus large.

Je suis curieuse et polyvalente, j’ai envie d’essayer plein de façons de bouger. Je n’ai pas un sport spécifique. Peut-être que, dans un an, je me mettrai au golf ou au tennis.

Et puis, mon métier c’est coach sportif, je resterai donc dans l’activité physique, même si je ne pratique plus intensément.  

Tu as lancé en 2017 une marque de chaussettes Leleu Style devenue Llive, est-ce avec ce business que tu gagnes ta vie ?  

Non, je gagne ma vie grâce à mon métier de coach. J’ai lancé cette marque de chaussettes avec une copine, Chloé. À la base, c’était pour s’amuser et ça a pris de l’envergure sans qu’on s’en rende vraiment compte.

J’ai toujours aimé varier les chaussettes, j’en ai une grande collection, et tout le monde me disait : « Il faut que tu crées ta marque ! » Alors, on les a pris au mot.

On va peut-être, maintenant, se développer avec d’autres accessoires, affaire à suivre ! 

Tu n’es pas une sportive engagée, on ne te voit jamais t’exprimer sur un sujet de société, comme la place des femmes dans le sport, la médiatisation du sport féminin 

Non, pour moi le sport est aussi féminin que masculin, je n’ai jamais eu de problèmes en tant que fille dans le milieu du sport. Je pense que c’est à nous de nous démarquer, d’agir.  

Mais, peut-être suis-je différemment, inconsciemment, engagée : je dis ce que j’ai à dire en étant dans l’action, c’est tout.  

Le sport, c’est donc ta façon de t’exprimer ? 

Oui, lorsque je fais du sport, je sens que mon corps est en vie. Les muscles qui travaillent, le cœur qui bat… J’ai envie que tout le monde ressente ces sensations.

Beaucoup pensent que le sport, ça fait mal, que c’est faire de la performance. Moi, je dis simplement que le sport permet de se découvrir, de se sentir bien, de vivre des émotions inédites.

C’est le seul message que je veux faire passer.  

D'autres épisodes de "Running, après quoi courent les filles ?"

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