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Manon Disbeaux  "En natation synchronisée, on se soutient, on se relève ensemble."

Manon Disbeaux : "En natation synchronisée, on se soutient, on se relève ensemble."
Ce qui la motive, c’est la compétition. Et les Jeux Olympiques de Paris 2024. Manon Disbeaux, 21 ans, est l’un des visages de l’équipe de France de natation synchronisée. Un condensé d’énergie et de détermination dont l’ambition est de ne jamais rien regretter.

Par Sophie Danger

Publié le 10 mars 2022 à 7h55, mis à jour le 30 août 2022 à 14h18

Ton besoin de te dépenser, tu le tiens de ton père, professeur de sport. Tu vas commencer, enfant, par le tennis et la gymnastique, mais ce sont des disciplines dans lesquelles tu ne t’épanouis pas… 

Ce sont mes parents qui voulaient que je pratique une activité physique. En gymnastique, je m’ennuyais un peu. Ça n’allait pas assez vite pour moi, j’avais envie d’apprendre plus et rapidement.

Pour ce qui est du tennis, et même si mon père est professeur de tennis, je n’ai pas réussi à accrocher non plus. La natation synchronisée en revanche, j’ai aimé tout de suite.

J’ai commencé assez tôt, à l’âge de 9 ans. Cette discipline combinait un aspect natation avec l’apprentissage des premiers mouvements. C’est la base, mais c’est difficile à apprendre lorsqu’on est petit, ça nécessite du temps.

Et puis, à la natation synchronisée, j’avais plein de copines et ça aussi ça a joué.      

C’est une de tes copines, pratiquante, qui t’a fait découvrir la discipline et t’a incitée à te lancer ?

Oui et, à cette époque, ce sont surtout les copines qui me faisaient revenir à l’entraînement car la synchro, ce n’est finalement pas une discipline très ludique.

Ça demande beaucoup de rigueur, ce n’est pas un sport à jeu comme le basket ou le volley. Malgré tout, les tests d’entrée pour pouvoir pratiquer, ce sont des tests de natation.

Moi, j’ai appris à nager très tôt et je me débrouillais bien, alors, même si je n’étais pas très forte en danse, je me suis vite sentie à l’aise dans ce milieu. 

Tu n’as jamais été tentée par la natation pure et dure ? 

Je n’y ai pas pensé. Ceci étant, entre 10 et 12 ans, je suis passée par une phase un peu difficile et j’ai traversé un creux de « performance ». Mon père m’a alors parlé d’athlétisme ou de natation mais je lui ai dit non.

Pour moi, la natation c’était encore moins ludique que la synchro. Pendant l’entraînement, il fallait garder la tête sous l’eau, engranger les longueurs et ce n’est qu’après que l’on voyait les copains et les copines.  

Tu vas faire tes premiers pas au club de Toulouse Nat Synchro et tu vas y passer six années, jusqu’à tes 15 ans. Au début, tu expliques ne pas être la meilleure recrue et puis, lors de ta dernière année au club, c’est le déclic et tu progresses énormément d’un coup. Comment tu expliques ça  ? 

Franchement, je ne sais pas. Je pense que ce n’est pas forcément dû au fait que quelque chose ait changé dans ma tête, mais plutôt dans mon corps, quelque chose qui concerne les sensations que je pouvais ressentir.

Avant ce déclic, lorsque l’on faisait des figures, je n’arrivais pas à me corriger, j’allais aux entraînements un peu en dilettante, je ne prenais pas vraiment tout ça au sérieux.

Cette année-là, en revanche, juste avant les Championnats de France à Aix-en-Provence, la compétition la plus importante de fin d’année, quand je faisais les figures, mes entraîneurs me disaient que c’était bien, il n’y avait pas grand chose à corriger. Apparemment, je me suis libérée.  

©Stéphane Kempinaire

Cette année-là, nous sommes en 2015, et tes coaches Béatrice Lévy-Valensi et Bérangère Capdevielle, t’encouragent à poursuivre ta route et à rejoindre le pôle espoirs d’Aix-en-Provence. Pour elle, tu as le niveau et le mental pour aller plus loin. Tu t’attendais à ça ou ce fut une surprise pour toi ? 

Ça a été une surprise. Mes coaches m’ont dit qu’elles ne pouvaient plus m’apporter ce qu’il me fallait pour aller plus loin.

Moi, les pôles espoirs, les pôles France, le haut niveau, les compétitions internationales, je ne connaissais pas. Avec mes parents, nous avons hésité parce qu’on nous avait dit que c’était difficile et que les entraînements étaient très durs 

Qu’est-ce qui t’a finalement poussée à tenter à l’aventure ? 

C’est vrai que ça me faisait peur. J’allais quitter tous mes amis du collège, de la piscine, pour aller à un endroit que je ne connaissais pas. Ce n’est pas évident toute seule, à 15 ans, mais la ligne de conduite à laquelle j’essaie de me tenir tout le temps, c’est de tout faire pour ne pas regretter.

Je savais qu’une opportunité comme celle-là n’arrivait pas tous les ans et qu’il serait dommage de passer à côté. De leur côté, mes parents m’ont rassurée en m’expliquant que, au pire, je pouvais tenter et que, si ça n’allait pas, on arrêterait. Alors, je me suis dit que ce serait bien d’essayer. 

La motivation de partir tu l’as trouvée dans quoi ? La découverte d’un univers complètement différent de celui que tu connaissais ou la perspective de la compétition à haut niveau ?  

Au tout début, c’était la découverte. Le pôle espoirs, c’était un nouveau mode d’entraînement, de fonctionnement, de nouveaux entraîneurs, un internat ce que je ne connaissais pas non plus.

Mais, en pôle espoirs, on se rend vite compte que les conversations tournent beaucoup autour de l’équipe de France juniors. Les entraîneurs de l’équipe de France viennent voir les filles en championnats et on parle de ces sélections, de cette possibilité de se faire repérer.

Alors, après la découverte, je me suis dit : « Pourquoi ne pas tenter une première équipe de France junior dès ma première année à Aix, ce serait fou ?! » 

Comment s’est passée cette première année ?  

Quand je me lance dans quelque chose, je me lance ! Je n’étais pas partie à 15 ans, à trois heures et demi de route de chez mes parents, pour faire les choses à moitié. Je n’imaginais cependant pas ça comme ça et au début, c’était très très dur.

On faisait des choses plus difficiles que ce que je faisais à Toulouse. Physiquement, je commençais à pousser mon corps un peu loin dans l’apnée et j’avais ce besoin de respirer tout de suite par crainte, sinon, de tomber dans les pommes.

L’apnée commençait à me faire peur mais, heureusement, entre les filles il y avait une bonne ambiance. C’est ça qui est dingue avec la synchro : même s’il y a des sélections internes puisque l’on est souvent plus nombreuses que le nombre de filles requises pour former une équipe, on tisse des liens très forts entre nous. 

KMSP/Stéphane Kempinaire

Il y a aussi une autre donne à intégrer : la quête de résultats complètement différente et les contraintes qui vont avec, la nécessité d’avoir une bonne hygiène de vie, une bonne alimentation. Comment on gère quand on a 15 ans ? 

L’hygiène de vie est en effet primordiale. J’ai mis de côté la vie que les jeunes de mon âge mènent, les sorties, mais ce n’était pas quelque chose qui m’intéressait beaucoup.

En ce qui concerne l’alimentation, le rapport au corps avec la contrainte de prise ou de perte de poids était un peu difficile au début mais nous sommes suivies et j’ai appris à ne pas me prendre la tête par rapport à ça, ce qui est, je pense, la meilleure manière de le gérer.

Il y a tellement d’autres choses qui peuvent me soucier à côté que j’essaie de ne pas men rajouter 

Dans ces autres choses il y a, j’imagine, ces sélections qui sont toujours dans un coin de la tête ?

C’est quelque chose que l’on doit accepter et avec laquelle on vit au quotidien mais on se soutient toutes.

À l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance, Ndlr) par exemple, nous sommes une douzaine pour huit places mais, même si nous sommes toutes en concurrence, nous savons que nous sommes dans le même bateau et nous nous appuyons les unes sur les autres.  

Est-ce que l’on arrive, malgré tout, à préserver le plaisir dans un quotidien si concurrentiel  

Pour ce qui est de mon cas personnel, je n’aime pas trop l’entraînement. Ça peut paraître bizarre, d’autant qu’en synchro, il n’y a pas beaucoup de compétitions comme au football, par exemple, où il y a un match tous les week-ends.

Moi, j’adore la compétition, les nouveaux challenges, c’est surtout ça qui m’anime et qui me fait garder le cap. C’est lors de ces occasions-là que l’on a la possibilité de montrer tout le travail que l’on s’inflige en amont.

Je me fixe évidemment de petits objectifs au quotidien pour progresser, mais ce que j’ai en ligne de mire, c’est la compétition.   

©Vincent Corly

Ta première compétition internationale, ce sont les Championnats d’Europe Junior organisés à Rijeka en Croatie en 2016. Nager pour l’équipe de France, ça représentait quoi pour toi ?  

Tout est arrivé hyper vite. Les premières sélections ont lieu assez tôt dans l’année et, avec d’autres copines, je suis montée plusieurs fois à l’INSEP pour ça.

J’ai été prise pour les Championnats d’Europe lors de la dernière étape de sélection et la première chose que je me suis dite c’est : « Je vais avoir l’équipement France ! ».

Au tout début, j’étais spectatrice de moi-même. J’étais hyper fière de moi, mais tout est allé tellement vite qu’il m’a fallu un petit temps d’adaptation. 

KMSP/Stéphane Kempinaire

Comment s’est passée cette grande première ? 

C’était hyper intéressant. C’était encore un autre moyen de fonctionner par rapport à ce que je faisais à l’entraînement ou à ce que je connaissais en compétitions nationales.

À Rijeka, nous n’avions pas battu nos concurrentes directes mais, je me souviens très bien qu’à ce moment-là, je savais que j’entrais à l’INSEP l’année d’après.

Être derrière ne m’avait pas plu et je m’étais dit que ça n’allait pas, que je voulais travailler pour les battre lors de la prochaine confrontation.  

Manon Disbeaux et Mathilde Vigneres en duo junior du Pays d’Aix Natation lors des Championnats de France Junior N1, en 2017, à Sète.

 

L’année suivante, tu vas franchir un nouveau cap avec tes premiers pas en senior aux Monde en compagnie d’une équipe toute jeune. Tu les as abordés différemment ? 

C’était différent, oui. C’était encore un cran au-dessus mais j’étais moins spectatrice car j’avais déjà vécu une compétition internationale et je connaissais la coach, les filles, le fonctionnement de l’entraînement.

C’était plus haut mais moins nouveau et même si, aux Monde, j’étais impressionnée parce que je voyais les meilleures nageuses du monde, j’étais direct dans la compétition, dans la performance. C’était un peu moins « séance découverte » qu’à Rijeka. 

Tu dis pourtant avoir découvert, lors de ces rendez-vous, que la compétition « c’est la guerre » et que bien nager ne suffit pas pour gagner car la natation synchronisée est un sport noté par des juges. Tu es, de fait, sans cesse tiraillée entre l’envie de gagner et la peur de perdre. C’est quoi la différence ?  

En synchro, il y a différents paramètres à prendre en compte. Un ballet, ça dure quatre minutes, ça va très vite et tout ne peut pas être parfait.

Perdre, pour moi, c’est lorsque l’on sort de l’eau et que notre entraîneur nous dit que nous n’avons pas nagé à notre niveau.

Si on a nagé le meilleur ballet possible, le reste ne dépend pas franchement de nous, ce n’est pas de notre ressort.

Plusieurs fois, nous avons vu Laure Aubry, notre coach, avec les larmes aux yeux. Eh bien, pour moi, même si on est derrière nos concurrentes à ce moment-là, je n’appelle pas ça perdre.  

©KMSP/Stéphane Kempinaire

Comment garder la tête froide au moment d’entrer dans l’eau en sachant que même une prestation irréprochable peut ne pas l’être aux yeux des juges qui te notent ? Est-ce que ça parasite les pensées  

Franchement, oui. À l’entraînement, on y pense souvent mais quand on arrive en compétition, on est hyper focus sur ce que l’on va produire, sur notre performance.

Dans ces moments-là, j’essaie de mettre ça de côté. Je pense juste au fait que l’on a travaillé des mois pour en arriver là, pour aller au-delà de ce que l’on est capables de faire et je cherche à produire le maximum pour avoir les résultats attendus.

Ce qui est compliqué dans la synchro, et c’est d’ailleurs un peu paradoxal, c’est que je n’aime pas perdre mais que l’on ne gagne pas souvent.

Par exemple, nous ne nous sommes pas qualifiées à Barcelone, en juin dernier, pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Là encore, on n’a pas gagné mais je ne pense pas que l’on ait perdu car nous avons vécu trop de choses à cette occasion.  

La force de l’équipe, dans ces cas-là, elle est primordiale ? On se soutient, on se relève ensemble ? 

Oui et ça fait partie du sport. En natation synchronisée, quand l’une de nous est déçue, généralement les autres le sont aussi car nous voulons toutes la même chose.

Mais ce qui est bien, c’est que nous sommes toutes ensemble et que nous nous aidons les unes les autres à nous relever. On a reparlé de Barcelone il y a peu avec les filles. Moi, je ne mets pas ce rendez-vous dans la case mauvais souvenir.

Nous avons tellement construit en tant qu’équipe à cette occasion, nous avons tissé tellement de liens hyper forts entre nous et avec nos concurrentes, les Américaines notamment, c’était tellement fort émotionnellement et humainement parlant que, même si nous étions terriblement déçues après deux années de travail, ces quelques jours étaient si intenses que je ne les qualifierais pas de mauvais souvenir. 

Cette non qualification mise à part, tu vas quand même vivre de grands moments et te construire un palmarès. Tu es triple championne de France en équipe, vice-championne de France en duo, il y aussi les World Series Quel est, jusqu’alors, ton plus beau souvenir en compétition ?    

D’un point de vue de la performance, c’est une étape des World Series. Ça se passait en Grèce en 2018 et, cette année-là, nous avions beaucoup progressé.

C’est l’année où l’équipe est montée en flèche, où l’on a commencé à être vraiment fortes et nous avons battu nos concurrentes chez elles. Cette victoire, c’était l’explosion d’autant plus que nos parents étaient venus nous voir.

En terme d’émotions en revanche, même si ça peut paraître étrange, c’est Barcelone. Même si c’était très dur, je me suis dit que ce n’était pas grave et j’ai mis tout ça dans un coin. Et puis, au moment des Jeux Olympiques, j’étais devant ma télévision et il y a eu le contrecoup, c’était horrible ! 

Je pense d’ailleurs que je n’ai pas encore cicatrisé mais, malgré tout, on a ressenti des choses dingues. Avant de nager la dernière étape collective, on avait toutes les larmes aux yeux, on se tenait toutes les mains, il y avait une tension immense.

Je n’avais jamais vécu quelque chose comme ça et je ne suis pas sûre de le revivre un jour.    

Il y a pourtant Paris 2024 qui se profile à l’horizon… 

D’abord, il y a les Championnats du monde fin juin à Budapest et les Championnats d’Europe début août à Rome, c’est une saison chargée. 

Mais, depuis quelques mois, dans ma tête, c’est Paris 2024 ! Malgré tout, c’est différent parce que nous sommes qualifiées d’office et nous travaillons pour performer aux Jeux.

À Barcelone, lors du dernier passage, nous étions derrière nos concurrentes. Avant d’entrer dans l’eau, nous savions que ça allait être dur mais que nous n’avions pas le choix. On se regardait comme pour se dire : « Je te promets, je vais faire le taf, on va se donner à fond et on va aller au bout ».

Pour ce qui est de Paris, nous allons travailler pour nous, pour notre performance d’équipe et pour notre fierté personnelle. 

Tu regrettes cette qualification d’office ? 

Non, c’est une chance. J’ai des amis nageurs qui vont essayer de se qualifier alors que, nous, nous le sommes.

Ceci étant, moi, en tant que nageuse, je ne suis pas qualifiée pour le moment. Il y a des sélections internes et le challenge va être de gagner ma place dans l’équipe et, ensuite, de produire une performance mémorable aux Jeux Olympiques.   

Les Jeux de Paris seront des Jeux paritaires. Malgré tout, même si la natation synchronisée s’ouvre peu à peu aux hommes, elle ne sera pas discipline olympique pour eux. Le fait que ton sport, traditionnellement considéré comme un sport réservé aux filles, aille vers plus de mixité tu en penses quoi ? 

Je trouve ça hyper intéressant. La natation synchronisée est majoritairement pratiquée par les filles, qui plus est des filles maquillées avec des maillots de bain à paillettes, ce qui fait que les gens ont tendance à considérer que ce n’est pas un vrai sport. Ça m’énerve car c’est une discipline complète.

Si on ouvre aux hommes, on en parlera davantage et les gens se rendront compte que c’est intéressant et, qu’en plus, c’est beau.

Que la discipline s’ouvre aux garçons me fait très plaisir. Ils avaient d’ailleurs bataillé pour que le duo mixte devienne discipline olympique.  

Qu’est-ce qu’ils peuvent apporter de plus à la discipline ? 

D’un point de vue purement technique, il y a un nageur que je trouve hyper impressionnant, un Russe qui s’appelle Aleksandr Maltsev et qui est champion du monde en duo mixte. Ce qu’il fait est monstrueux.

Je pense que les hommes ont une manière de nager différente, qu’ils ont d’autres qualités et des choses à nous apprendre. D’ailleurs, à l’INSEP, il y a un club, le club de Corbeille-Essonne qui vient s’entraîner de temps et temps et, dans le groupe il y a trois petits garçons.

Je trouve ça trop cool

Ouverture ©Thomas Symonds

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