Depuis 4 ans, la ligue mondiale de surf, la WSL, octroie davantage de moyens financiers et accroit la visibilité du surf pratiqué par les filles.
Et plus encore, en 2017, elle nommait une femme, Sophie Goldschmidt, à sa tête. En mars dernier, elle écrivait très justement à ses athlètes féminines : « L’océan n’en a rien à faire de qui vous êtes, d’où vous venez, de la couleur de votre peau, de votre genre ou encore des choix que vous faites dans la vie. »
Celles qui représentent aujourd’hui le mieux la pratique du surf par les femmes ont pour noms Carissa Moore, Justine Dupont ou Kelia Moniz qui veut contribuer à faire du surf féminin ‘quelque chose de plus grand’ mais on ne peut oublier les reines de la déferlante que furent Isabel Letham montée pour la première fois sur une planche en 1915, la toute première surfeuse Australienne de l’histoire et bien sûr la décoiffante princesse de Hawaï, Victoria Ka’iulani, grande sportive, devenue icone du surf féminin.
Ne reste aux femmes qu’à s’imposer dans une discipline encore perçue comme un espace sportif contrôlé et dominé par les hommes.
L’occasion sera belle d’y parvenir lors des JO 2024. Les épreuves de surf, nouveau sport à entrer aux Jeux, auront lieu à Tahiti, sur le site de Teahupoo, réputé pour ses vagues puissantes et périlleuses.
Interdit de nager à contre-courant !