JO Beijing 2022 Tempête bleue annoncée sur les hauteurs de Chine
L'équipe de France arrive en force ! Du 4 au 20 février, la 24e édition des JO d'hiver aura lieu à Pékin, autrement dit Beijing, en Chine. Et elle a bien l'intention de marquer les esprits durant cette quinzaine olympique. Au programme, de nouvelles épreuves et toujours plus de spectacle, ça fait un paquet de bonnes raisons de marquer d'une croix les dates de ces Jeux Olympiques. Petit tour d'horizon de ce qui nous attend.
Par Alexandre Hozé
Publié le 26 janvier 2022 à 15h51, mis à jour le 25 novembre 2022 à 17h28
L’échéance approche pour les amateurs de glisse et de pentes enneigées.
Le 4 février, la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver se déroulera à Pékin, en présence des délégations des 84 nations représentées lors des deux semaines de compétition.
Si vous êtes assez motivés pour affronter le décalage horaire de sept heures, vous pourrez admirer un défilé dans l’ordre alphabétique chinois, bien évidemment. Une bonne occasion de commencer l’apprentissage de cette langue.
Les mascottes seront également présentes, le panda Bing Dwen Dwen et la lanterne chinoise Shuey Rhon Rhon, mascotte paralympique.
Après cette journée, les athlètes se répartiront sur les trois sites prévus pour accueillir les 109 épreuves divisées en 15 disciplines.
À Pékin, les épreuves de patinage, de hockey et de curling se dérouleront sur l’intégralité de la quinzaine olympique.
À Yanqing, ce sera le ski alpin, le bobsleigh, la luge et le skeleton.
Et à Zhangjiakou, les participants du ski nordique, du biathlon, du snowboard et du ski acrobatique profiteront des installations prévues à cet effet.
Les organisateurs chinois ont pour ambition de faire revivre l’effervescence connue lors des JO d’été 2008 qui se déroulaient également à Pékin. Ils ont donc fait fabriquer de la neige artificielle pour recouvrir les pistes. Autre choix marquant, ils ont décidé de transformer la piscine olympique utilisée en 2008 en arène de curling.
L’accueil des sportifs est également réglé comme du papier à musique et les nouvelles épreuves qui vont faire leur apparition lors de ces deux semaines sont confirmées. Elles seront au nombre de 7.
Le Big Air masculin et féminin et le saut par équipes mixtes viennent enrichir la discipline du ski acrobatique. Le saut par équipes mixtes en saut à ski fait son apparition également. Dans la discipline du bobsleigh, le bob monoplace féminin va avoir le droit à ses premiers JO. Le cross par équipes mixtes en snowboard et le relais mixte en patinage de vitesse sur piste courte viennent compléter cette liste.
Une occasion en or pour les athlètes de ces nouvelles épreuves de briller devant les amateurs de sports de neige et de rendre leur présence incontournable dans le paysage olympique.
Tout est donc prêt du point de vue sportif pour une compétition mémorable. Enfin, en théorie, car pour que des JO demeurent inoubliables, il faut des performances… inoubliables.
Nul doute que les Françaises présentes lors de ces deux semaines contribueront à cela en nous faisant vibrer et en décrochant des médailles de tous les métaux.
Commençons par le ski alpin. Si une seule athlète française de cette discipline semble en mesure de viser une médaille olympique, c’est bien Tessa Worley. Quadruple championne du monde, deux fois par équipe et deux fois en individuel, six podiums lors des coupes du monde, dont un sur la plus haute marche, la spécialiste du slalom géant aura l’occasion d’ajouter une ligne non négligeable dans son palmarès déjà bien fourni. L’épreuve se déroulera le 7 février, à partir de 3h15 pour les lève-tôt.
Autre médaille potentielle, en patinage artistique avec Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron. Ce couple est déjà l’un des plus légendaires de la discipline, avec 9 médailles d’or internationales. Une seule distinction leur manque : l’or olympique. Après l’argent en 2018, ils sont déterminés à ne pas laisser passer une deuxième fois cette opportunité.
Le ski acrobatique devrait également offrir des sensations fortes et des médailles à l’équipe de France. Perrine Laffont, notamment, est la favorite de l’épreuve de ski de bosses. Annoncée comme ultra-favorite pour sa propre succession sur la plus haute marche du podium olympique, la Française va devoir gérer une pression grandissante.
La spécialiste du saut à ski, Julia Clair, a elle aussi la pression mais s’envolera bel et bien pour décrocher l’or.
En slopestyle et big air, la jeune prodige Tess Ledeux a toutes ses chances pour obtenir elle aussi une médaille. La concurrence sera rude pour l’or, surtout en slopestyle avec Eileen Gu, qui sera à domicile. Mais la double championne du monde arrive à Pékin avec des rêves dorés, et son talent est à la hauteur de ces derniers.
Il ne faudra pas louper non plus le parcours de Julia Pereira de Sousa Mabileau, médaillée d’argent en snowboard cross lors des derniers JO d’hiver et Manon Petit-Lenoir dans cette même discipline.
La France sera également bien représentée en skicross, avec Marielle Berger Sabbatel et Alizée Baron, toutes les deux membres du top 5 mondial actuel.
Mais la discipline forte de la délégation française reste le biathlon. Julia Simon, Anaïs Chevalier-Bouchet, Anaïs Bescond et Justine Braisaz ont en tout fait sept podiums, cette saison. Une opportunité de plusieurs médailles individuelles est donc bien réelle, sans compter le relais féminin qui peut clairement viser l’or. Les relais mixtes ne seront pas en reste non plus, et porteront avec eux beaucoup d’espérances dorées.
À noter aussi les présences de Tifany Huot-Marchand, la reine made in France du Short-track qui nous promet des étincelles sur la glace, tout comme son alter-égo Gwendoline Daudet, mais égalementMargot Boch et Carla Sénéchal qui comptent bien ne pas faire de figuration en bobsleigh.
N’oublions pas non plus ces messieurs, comme Alexis Pinturault, dernier vainqueur de la coupe du monde au classement général, qui visera l’or en slalom géant. En biathlon, Émilien Jacquelin et Quentin Fillon-Maillet, premier et deuxième au classement de la coupe du monde de la saison, espèrent assurer la relève du jeune retraité Martin Fourcade.
Les chances de podium pour les représentants et représentantes français.e.s sont nombreuses et le bilan des JO 2018 qui était de 15 médailles est affiché comme le minimum cette année.Nathalie Péchalat, la Présidente de la Fédération Française des Sports de Glace (FFSG), mais aussi cheffe de délégation des Bleus pour ces JO, a d’ailleurs bien l’intention d’y veiller.
Alors, on se prépare pour l’assaut bleu sur les pistes chinoises !
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