
Julia : « Le trail, c’est une école de la vie, qui apprend à ne rien lâcher. »
Elle a découvert la course (presque) par hasard. Devenue accro aux chemins escarpés, Julia est aujourd’hui une fan de trails que rien n’arrête. Elle raconte.
Publié le 09 août 2024 à 10h30, mis à jour le 10 août 2024 à 19h50
Un talent comme le sien, l’athlétisme tricolore en a bien besoin… Le très célèbre magazine Forbes France ne s’y trompe pas. Pour sa couverture d’un dossier spécial Jeux Olympiques de Paris 2024, c’est Cyréna Samba-Mayela qui est mise en avant comme la « nouvelle diva de l’athlétisme français ». Du haut de ses 23 ans, la native d’Île-de-France porte déjà beaucoup d’espoirs sur ses épaules. Mais ce n’est pas ça qui la ralentit…
Son explosion sur la piste est tombée sans crier gare. Il faut dire qu’avant ses 15 ans, Cyréna Samba-Mayela n’avait jamais chausser les pointes. C’est finalement sous l’impulsion de ses parents que la jeune fille va tenter le coup. Ça aurait été dommage de passer à côté…
Rapidement, ce sont les haies qui l’attirent. Le mélange du risque et de la vitesse la fait frissonner. Après seulement une année d’entraînement, Cyréna Samba-Mayela commence déjà à faire partir du haut du panier dans les catégories jeunes.
En 2017, elle va notamment chercher une médaille d’argent sur 100 mètres haies aux championnats du monde cadets, avant de se hisser en finale des mondiaux juniors un an plus tard. Le potentiel est là, il n’y a aucun doute. Un diamant brut à polir afin de l’emmener au top de sa discipline. Le début de carrière vend du rêve, mais Cyréna Samba-Mayela connaît tout de même quelques blessures aux ischio-jambiers. Des pépins physiques loin d’être anodins…
En 2019, le rythme s’accélère pour la hurdleuse (coureuse sur les haies). Ce sera désormais le champion du monde 2013 de triple saut Teddy Tamgho qui s’occupera de son entraînement. Un choix qui portera ses fruits… En 2020, Cyréna Samba-Mayela devient championne de France de 60 mètres haies dans un premier temps, avant de réitérer la performance sur 100 mètres haies plus tard dans la saison. Les chronos attestent de sa progression : sous les huit secondes sur le 60 mètres haies, et 12 secondes et 73 centièmes sur le 100 mètres haies. Ça ne rigole plus !
L’année qui suit est particulière pour la championne nationale. Tout d’abord, lors de la saison hivernale, en salle donc, elle perd son titre de championne de France. Elle est tout de même de la partie pour les championnats d’Europe en salle, mais ne parvient pas à se sortir des séries.
©️ Cyréna Samba-Mayela/Instagram
Quand vient la saison estivale, Cyréna Samba-Mayela impressionne. À seulement 20 ans, elle conserve son titre national sur 100 mètres haies, se qualifie pour les JO de Tokyo, et va également chercher une belle médaille d’argent aux championnats d’Europe espoirs.
Malheureusement pour la jeune championne, ses pépins aux ischio-jambiers se réveillent au plus mauvais moment… Alors qu’elle est en train de s’échauffer avant de prendre le départ de sa série olympique, la douleur revient, la contraignant à abandonner sans même entrer sur la piste. Un rendez-vous avorté qui fait mal, mais dont Cyréna Samba-Mayela va tirer un maximum d’expérience. Elle reviendra plus forte, elle le promet.
Chose promise, chose due ! Quand la saison 2022 débute, la hurdleuse affiche son meilleur niveau. En mars, lors des mondiaux en salle de Belgrade, elle fait trembler le monde de l’athlé en devenant championne du monde du 60 mètres haies, le tout avec un nouveau record de France à la clé en 7 secondes et 78 centièmes.
©️ Cyréna Samba-Mayela/Instagram
Sur 100 mètres haies, Cyréna Samba-Mayela accède à la finale des championnats d’Europe de Munich, décrochant une septième place prometteuse. C’est désormais officiel, il faut compter sur elle.
La saison 2023 prend plutôt la forme d’une année de transition pour la hurdleuse. Deuxième aux championnats de France sur 60 mètres haies, championne nationale sur 100 mètres haies, elle reste régulière. Son élimination en demi-finales des championnats du Monde de Budapest la déçoit tout de même.
Mais en automne 2023, la nouvelle tombe. Cyréna Samba-Mayela s’envole de l’autre côté de l’Atlantique, aux USA, pour s’entraîner avec John Coghlan. Les éloges de la formation américaine ont convaincu la tricolore, et à raison . Techniquement, sa progression impressionne tout le monde, elle la première !
Alors que la saison olympique démarre, la Francilienne est à un niveau stratosphérique. Aux mondiaux en salle, elle bat son record de France en finale, le portant à 7 secondes et 73 centièmes. Chrono synonyme de médaille d’argent pour la Française.
Et quand la saison estivale débute, Cyréna Samba-Mayela passe un nouveau cap. À deux reprises, elle bat son record de France, avant même les championnats d’Europe de Rome début juin. En demi-finale de la compétition, elle réitère, signant un temps de 12 secondes et 43 centièmes. Difficile de faire mieux ? Pas pour elle ! En finale, elle finit première avec un chrono de 12 secondes et 31 centièmes, alors la meilleure performance mondiale de la saison.
©️ Cyréna Samba-Mayela/Instagram
Championne d’Europe, Cyréna Samba-Mayela fait désormais partie des prétendantes à la médaille olympique. Tout semblait parfaitement préparé, mais un imprévu frappe la hurdleuse. Le covid. Son état de forme en prend un coup au plus mauvais moment. Quand elle revient sur la piste, elle ne parvient plus à se rapprocher de son record personnel.
Pour autant, Cyréna Samba-Mayela ne lâche pas l’affaire, bien au contraire. Le matin de sa série olympique pour ces Jeux 2024, son entraîneur l’affirme : elle est revenue à son niveau d’avant-covid. En se qualifiant pour les demi-finales en 12 secondes et 56 centièmes, la hurdleuse a fait le job. Ce fut ensuite une autre paire de manches, le niveau est tellement dense sur 100 mètres haies qu’il lui a fallu se rapprocher de son record pour accéder à la finale. Et ce fut in extremis, mais rien d’impossible à Cyréna Samba-Mayela.
La nouvelle fusée tricolore a finalement décroché la médaille d’argent et c’était moins une pour s’offrir l’or… Pour elle, ce n’est qu’un début !
Pour décrocher une médaille olympique, Cyréna Samba-Mayela devra sûrement faire encore mieux qu’aux championnats d’Europe…
Tous nos portraits
Vous aimerez aussi…

Elle a découvert la course (presque) par hasard. Devenue accro aux chemins escarpés, Julia est aujourd’hui une fan de trails que rien n’arrête. Elle raconte.

Depuis le 3 avril et jusqu’au 1er juin, le défi #BougeTon Cerveau bat son plein. Au compteur : 200 000 kilomètres à parcourir, tous participants confondus, pour se faire du bien, mais aussi pour soutenir la recherche sur Alzheimer. Alors, on n’oublie pas ses baskets !

Être en bonne santé, oui, mais tous ensemble ! C’est le message que Le Comité International Olympique, les Nations Unies et l’Organisation mondiale de la Santé viennent de délivrer en cette Journée olympique. L’idée ? S’associer pour encourager les populations à agir pour préserver leur santé en ces temps de crise sanitaire. Et pour ça, embaucher les athlètes.

La griffe de lingerie vient de lancer sa première collection Sport. Pour fêter ça, elle nous accompagne pendant quelques semaines. Un geste fort et, ça, c’est chic !

Elle s’appelle Rima Ayadi et n’avait jamais fait de sport. Jusqu’à ce qu’elle découvre la boxe à 26 ans. Aujourd’hui, elle frappe fort et compte bien décrocher le titre de Championne du monde. Témoignage d’une fille qui se bat comme une lionne pour décrocher la Une.

Elle est l’une des seules athlètes françaises à avoir bien figuré aux Mondiaux de Budapest disputés fin août. Alice Finot, 32 ans, 5e du 3000m steeple en Hongrie, record de France et minima olympiques en poche, peut désormais se tourner sereinement vers Paris 2024. Rencontre avec une fille venue à l’athlétisme par hasard et qui se joue des obstacles.

Le 22 août, on donne rendez-vous à nos Françaises pour tout casser sur le sol anglais. La dixième Coupe du monde féminine de rugby à XV se prépare et si les Anglaises et les Néo-Zélandaises s’avancent en favorites, on croit aux chances de nos Bleues !

Une nouvelle ambassadrice ÀBLOCK! qui nous partage ses exploits de triathlète, le questionnaire sportif d’une légende du coaching, une boxeuse qui a fait du ring son cocon, une escrimeuse maman avant tout et notre spécial Kids bi-mensuel avec notamment l’ado de 14 ans star du skate français (Lucie Schoonheere sur notre photo), c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!

Les handballeuses tricolores auront joué leur Euro sans lui. Pour la première fois depuis 2016, le plus grand sélectionneur de l’équipe de France féminine de hand, Olivier Krumbholz, n’était pas sur le banc. Rencontre avec un jeune retraité qui ne fait pas dans la nostalgie.

Il existe un grand nombre de styles de kung-fu comme le Shaolin, le Taiji-Quan ou encore le Wing Chun. Une légende raconte que ce style de kung-fu, dont le nom signifie « la boxe du printemps éternel », fut inventé au XVIIe siècle par… une femme !

Notre championne olympique française en taekwondo, une surfeuse à la fibre écologiste (Ainhoa Leiceaga sur notre photo), le questionnaire sportif d’une rugbywoman ÀBLOCK! et un reportage vidéo avec un grand monsieur du handball féminin, c’est le meilleur de la semaine. Enjoy !

On les regarde descendre des sentiers de montagne, rouler à toute allure entre les obstacles ou réaliser des figures impressionnantes. Et parfois, quand ces vététistes retirent leur casque, surprise, ce sont des filles ! Hé oui, le VTT se conjugue aussi au féminin, la preuve…
Abonnez-vous à la newsletter