
Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine
Un couple qui s’envoie en l’air, une aventurière à découvrir sous plusieurs formats et une navigatrice qui se prépare à un tour du monde mythique, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK !. Bon rattrapage !
Publié le 09 octobre 2022 à 17h08, mis à jour le 23 juin 2025 à 9h51
Dans un pays lointain, très lointain, une bataille monumentale pour le titre de meilleure équipe de rugby au monde a commencé ce week-end. Une guerre des étoiles entre les meilleures rugbywomen de la planète sur les terres néo-zélandaises.
Jusqu’au 12 novembre, date de l’affrontement final, les douze nations représentées pousseront derrière leurs représentantes. Et bien évidemment, les Bleues arrivent en force…
Les trente-deux sélectionnées veulent passer un cap. Sur les huit éditions de la Coupe du Monde, le XV de France en a conclu six à la troisième place. C’est certes un bon résultat, mais un peu redondant.
Aujourd’hui, les filles du sélectionneur Thomas Darracq et de la manager générale Annick Hayraud n’ont d’yeux que pour l’or.
©France Rugby
Mais elles ne sont pas les seules… Tenantes du titre, devant leur public, les All Blacks ne comptent pas abandonner le trophée. Depuis 1991 et la première édition du tournoi, ce dernier se sent comme à la maison en Nouvelle-Zélande. Cinq victoires en huit éditions, c’est un chouette ratio.
Le XV de la Rose débarque en puissance également. Si elles ont récemment perdu leur reine, les joueuses anglaises trouveraient un peu de consolation avec une victoire le 12 novembre prochain. Pour beaucoup, ce sont elles les favorites. Actuellement sur une série de vingt-six victoires consécutives, les finalistes de la dernière Coupe du monde n’ont pas l’intention de s’arrêter là.
La tâche sera donc rude pour les Bleues. Battre la Nouvelle-Zélande avec un ballon ovale, ce n’est déjà pas chose aisée. Et sur les quatre dernières années, l’Angleterre domine les débats lors du Tournoi des VI nations.
©France Rugby
Et c’est sans compter sur l’Australie, le Canada ou encore les États-Unis qui restent de gros morceaux.
Mais la force est également présente dans le clan français. Même en l’absence de la jeune retraitée internationale Lénaïg Corson, le groupe déborde de talent.
La démonstration en a été faite dans la nuit de vendredi à samedi, pour le premier match de la Coupe du Monde. Face à une vaillante mais inférieure équipe d’Afrique du Sud, les Françaises n’ont pas fait dans la dentelle : 40 à 5, la compétition commence bien.
Guidé par une paire Laure Sansus (meilleure joueuse du dernier Tournoi des VI nations) – Caroline Drouin on fire, le XV de France a récité son rugby durant quatre-vingts minutes. De bon augure, d’autant plus que certaines cadres n’étaient pas sur la pelouse…
Capitaine emblématique de la sélection française, Gaëlle Hermet a profité depuis le bord du terrain du spectacle proposé par ses coéquipières. Idem pour l’expérimentée Jessy Trémoulière, l’arrière désignée meilleure joueuse de la dernière décennie.
Le retour de ce duo parmi les titulaires a de quoi faire trembler les futures adversaires des Bleues… Et c’est un choc qui se profile à l’horizon : France-Angleterre, LA plus belle affiche du rugby à XV européen, filles et garçons confondus.
Les Anglaises, de leur côté, ont brillé face au Fidji, inscrivant quatre-vingt-quatre points. Ce match risque fortement de déterminer le classement final du groupe C. Ça vaut donc le coup d’être devant sa télé ! Prenez note : rendez-vous samedi 15 octobre à 9h sur TF1.
Mais si une victoire face au XV de la Rose est importante, n’oublions pas que l’objectif final de nos Bleues est de gagner le 12 novembre prochain.
Gaëlle Hermet bientôt en piste !
En 2011, guidés par le légendaire Thierry Dusautoir, les messieurs avaient échoué à un petit point du Graal face aux Néo-Zélandais.
Onze ans plus tard, sur les mêmes terrains, l’équipe de France féminine compte bien effacer ces mauvais souvenirs en allant chercher la plus belle des étoiles.
Que la force soit avec elles !
©France Rugby
Pour découvrir les 32 sélectionnées françaises, rendez-vous sur le site de France Rugby
Vous aimerez aussi…
Un couple qui s’envoie en l’air, une aventurière à découvrir sous plusieurs formats et une navigatrice qui se prépare à un tour du monde mythique, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK !. Bon rattrapage !
Dans les eaux extérieures du bassin olympique d’aviron et de canoë-kayak de Montréal, les nageuses du 25km se jettent à l’eau pour une course folle. D’une courte tête, la Néerlandaise Edith van Dijk se pare d’or avant de prendre sa retraite en beauté.
Championne du monde à 15 ans, la Française Suzanne Lenglen a grandi avec une raquette de tennis dans les mains. Six fois gagnante à Wimbledon et six fois à Roland-Garros, elle sera la première star internationale du tennis féminin ouvrant la voie aux grandes tenniswomen. Son audace vestimentaire sur les courts libérera pour des générations la sportive qui sommeille en chaque femme. Jeu, set et match !
Tout au long de l’année 2021, elles ont donné de la voix sur ÀBLOCK! Les parcours de vie et de sport de ces championnes du quotidien (comme celui de Tanya Naville sur notre photo) nous inspirent, nous touchent et nous dynamisent. Retour sur douze mois de témoignages ÀBLOCK!
« La mise en route de l’effort exprime déjà notre accomplissement. L’important n’est pas seulement d’essayer, comme on l’entend si souvent, mais plutôt de persévérer, d’activer une puissance…» Instant philo.
Elle est la deuxième meilleure joueuse de tennis française de tous les temps, mais la mémoire collective n’a pas retenu son nom. Simonne Mathieu, tapie dans l’ombre écrasante de Suzanne Lenglen, n’a pas eu la place qu’elle méritait dans les livres d’histoire. Et pourtant. La Francilienne, deux fois victorieuse en simple de Roland-Garros, s’est illustrée par son talent sur les courts, mais aussi par son parcours de résistante au service de la France libre.
Le breaking prend ses marques. Bientôt en compétition pour la première fois aux Jeux Olympiques de Paris 2024, le voilà au coeur d’un documentaire signé Sophie Vernet et qui met sur le devant de la scène les coulisses d’un mouvement français, autant sportif que culturel et social. Un mouvement qui a notamment pris racine dans le Nord. Zoom sur des Bboys et Bgirls qui ont la Breakdance dans la peau.
Elle n’en fit pas tout un drame. Elle regretta juste d’avoir été gênée dans ses mouvements de brasse… Hildegard Schrader dite « Hilde » fit double sensation à Amsterdam lors des Jeux d’été 1928 : elle remporta l’or…à moitié nue.
Pour ÀBLOCK! Marie Petitcuénot, créatrice de Michelle, le podcast qui raconte « des histoires de femmes libres », ces femmes qui n’ont peur ni de leur ombre ni de leur ambition, donne la parole à des « sportives libres ».
Adepte de yoga et d’arts martiaux, Aurélia alias « Lava Stratosphère » se produit sur la scène du Crazy Horse depuis dix ans. Danseuse à la technique impeccable, cette artiste sensible aime à scénariser son corps qu’elle a appris à accepter en dansant, en toute liberté, sur la scène du cabaret. Sages confidences.
Avec plus de 35 % de femmes licenciées, la Fédération Française de Karaté est l’une des premières fédérations sportives féminine du pays. Pourtant, la présence des filles sur les tatamis n’a pas toujours été de soi… Dans le monde de la compétition en tout cas. Petit tour d’horizon de cet art martial conjugué au féminin.
Une enquête sur la bigorexie ou quand trop de sport tue le sport, une joueuse de hand passée à la moulinette, une experte de l’évolution du sport féminin qui parle sans langue de bois, un Top littéraire pour bouger en 2023, des témoignages de filles pour qui le sport, c’est la vie (comme la motarde Lil’Viber sur notre photo)… Régalez-vous !
Abonnez-vous à la newsletter