Carnet de route
Anaïs Quemener : « Dans mon club, on est deux trois filles enceintes, on forme un groupe maternité ! »
Je me suis beaucoup documenté sur le sport et la grossesse, et c’est vrai que poursuivre une activité physique pendant cette période ne pose généralement aucun problème. Mon père a adapté mon programme de façon à ce que je ne force pas, que je fasse confiance à mes sensations.
Anaïs Quemener : « Ma grossesse, ce n’est pas une fin de carrière, c’est un renouveau ! »
Récemment, j’ai annoncé ma grossesse sur les réseaux sociaux. Forcément, je vais adapter mon rythme sportif… mais je ne me suis pas arrêtée de courir lors de mes chimios, je ne vais pas non plus y renoncer maintenant que j’attends un bébé…
Anaïs Quemener : « Je viens de vivre une saison très riche, j’ai donné tout ce que je pouvais ! »
Si je devais faire un bilan de cette saison, je dirais que je suis satisfaite à 100 %. J’ai établi quasiment tous mes records personnels. La saison 2023-2024, c’est également mon documentaire, mon livre, mon partenariat avec ÀBLOCK!… Ça a été une année très riche à tout point de vue.
Anaïs Quemener : « Pour moi, prendre des vacances, c’est courir comme j’en ai envie. »
J’ai un peu coupé les entrainements spécifiques ces derniers temps, ceux que j’effectuais pour les gros championnats car il n’y a pas de grandes échéances à venir. C’est l’été, je réduis un petit peu et je pratique surtout au feeling.
Anaïs Quemener : « À la Femina Race, il y avait de la boue partout, c’était digne d’un cross ! »
Je ne m’entraîne pas du tout pour du trail, ce n’est pas le format idéal pour moi, mais j’y vais quand-même ! Et, justement, la dernière fois que vous avez eu de mes nouvelles sur ÀBLOCK!, je vous parlais de ma participation à la Femina Race d’ Annecy. Et malgré des moments difficiles, ça s’est bien passé ! Je vous raconte ?
Anaïs Quemener : « J’aime le trail, ça me fait sortir de ma zone de confort. »
Je n’ai jamais pris le trail comme une compétition pure, ça n’a jamais été mon terrain de jeu favori, je l’ai toujours vu comme un bonus, un moyen de s’amuser avec les copains. Et ça me rappelle mon enfance.
Anaïs Quemener : « Le milieu de la course est un petit milieu, on se connaît toutes, il y a les podiums, on papote… »
Ça, c’est fait, je suis vice-championne de France de 10 000 mètres sur piste ! Je suis plutôt contente, c’était mon premier 10 000 mètres et j’étais sereine, l’ambiance est cool, bienveillante, on partage nos émotions. Il y avait aussi Marie, une copine du club, on a vécu un super moment.
Anaïs Quemener : « Retourner courir sur piste, c’est comme retourner en enfance ! »
L’échéance des Championnats de France de 10 000 mètres sur piste approche ! Ma prépa’ se passe bien, même si ce n’est pas facile, j’ai pris l’habitude de m’entraîner sur route. Mais on arrive quand même à faire des séances de qualité, toujours avec La Meute et ça me motive !
Anaïs Quemener : « Le sport m’a sauvée, il m’a portée jour après jour. »
Lorsque je suis tombée malade, je n’ai trouvé personne à qui m’identifier. Je partage dans mon livre, comme je le fais ici, cette force que j’ai en moi et l’idée que le sport m’a beaucoup aidée dans cette période extrêmement délicate de ma vie.
Anaïs Quemener : « J’enchaîne les courses, c’est intense, mais je ne vais pas vous mentir, j’aime ça ! »
Après l’Ecotrail Paris et les foulées d’Aubergenville, je me prépare à un nouveau challenge, une première pour moi : les Championnats de France du 10 000 mètres sur piste. Je vais devoir sortir de ma zone de confort et c’est bien !
Anaïs Quemener : « Aux Championnats de France de cross, j’ai eu l’impression d’entrer dans la cage aux lions ! »
En termes de sensations, j’ai été à l’agonie du début à la fin. Autant je prends énormément de plaisir d’habitude, autant cette fois j’ai totalement subi ma course, le terrain ne m’a rien épargné. Mais, vous me connaissez, je n’ai pas dit mon dernier mot.
Anaïs Quemener : « Au marathon de Séville, j’ai battu mon record et pourtant je n’avais pas la tête à la compétition. »
Ça faisait des mois que je m’y préparais. Mais, quelques jours avant le marathon, j’ai connu un épisode familial douloureux et, d’un seul coup, c’était devenu secondaire. Je ne parvenais pas à quitter Paris, ce sont mes proches qui m’ont convaincue d’y aller. J’ai donc fait ma valise.
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