
En piste avec Anaïs Quemener (chapitre 2)
Dans les foulées d’Anaïs Quemener sur la piste bleue du stade de Saint-Maur dans le Val-de-Marne. Deuxième et dernière partie de son 5000m ! Notre championne ambassadrice en mouvement, c’est beau !
Publié le 04 novembre 2024 à 18h38
La dernière fois que je vous ai raconté mon quotidien de sportive, je vous ai parlé des 20 kilomètres de Paris, course à laquelle je m’apprêtais à participer. Maintenant que c’est fait, je peux vous dire que ça a été super ! J’ai revu des copines d’autres clubs, on s’est échauffées ensemble, c’était l’occasion de papoter un peu. Enceinte de plus de six mois, je ne fais plus les mêmes performances qu’avant, mais c’est toujours agréable de se préparer pour un jour de course et de se retrouver sur une ligne de départ.
J’aime bien garder un pied dans la compétition, continuer de porter un dossard de temps en temps, tout en adaptant mon allure pour pouvoir ainsi courir le plus longtemps possible. Et encore une fois, c’est ce que j’ai réussi à faire lors de ces 20 kilomètres de Paris. Au départ, j’étais avec une copine du club, nous avons démarré un peu rapidement et vers le treizième kilomètre, j’ai senti que ce n’était pas mon allure. Je l’ai donc laissée partir, j’ai ralenti. Je me suis écoutée.
©Anaïs Quemener
Ensuite, vers les kilomètres 15-16, ça a commencé à tirer au niveau du ventre, je n’ai pas eu d’hésitation : j’ai marché un peu, j’ai retrottiné pour boucler la course tranquillement. C’était très agréable. J’ai bien géré mon rythme, même si à l’arrivée, j’ai senti que j’étais fatiguée : vingt kilomètres, ça commence à faire beaucoup à six mois de grossesse. J’avais eu la même sensation à l’arrivée du Marathon Pour Tous, c’était un peu chaud ! Trois mois après, j’arrive encore à courir très régulièrement, j’ai de la chance.
Les 20 kilomètres de Paris me tenaient à cœur, mais je pense que, désormais, je ne ferai pas plus de 10 kilomètres avec un dossard. Je me laisse également deux jours de repos par semaine. Cela dit, même avec deux jours off par semaine, je cours quand même 50 à 60 kilomètres sur sept jours.
©Anaïs Quemener
Pour la suite, je ne me projette pas vraiment. Mi-novembre, je vais rentrer dans le septième mois de grossesse, je me dis que si j’arrive à courir jusque-là, c’est cool. J’ai quelques courses de prévues, en théorie en tout cas ! Le 10 novembre, je dois participer à un cross avec la Meute. Le lendemain, je ferai aussi certainement la Corrida d’Aulnay, je connais bien les organisateurs, c’est une course que j’ai l’habitude de faire tous les ans.
Évidemment, vous le savez maintenant, si je ne le sens pas, je ne forcerai pas. Et si je commence à avoir des petites douleurs à droite, à gauche, je m’adapterai, je marcherai, je nagerai, je ferai du vélo… Bref, je vous raconterai comment ça s’est passé la prochaine fois, ok ? Allez, soyez ÀBLOCK!
©Anaïs Quemener
Le Carnet de route d’Anaïs
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