Anaïs Quemener : « Mon vélo home trainer prend la poussière. À 7 mois de grossesse, je sors toujours courir ! »

Anaïs Quemener : « Mon vélo home trainer prend la poussière. À 7 mois de grossesse, je sors toujours courir ! »
Je fais toujours mes quatre ou cinq footings par semaine sans forcer et je viens de participer à la Corrida d'Aulnay. Mais maintenant, je vais laisser de côté la compet', c'est le bon moment et ça ne m'inquiète pas.

Par Anaïs Quemener, championne de marathon, ambassadrice ÀBLOCK!*

Publié le 21 novembre 2024 à 17h09

Comme je vous l’annonçais lors de ma précédente chronique, j’ai participé à la Corrida d’Aulnay, le 11 novembre dernier. Cette course de 10 kilomètres, j’y participe chaque année et j’avoue que, là, c’était un petit clin d’œil sympa. J’ai en effet pu assurer alors que je suis dans mon septième mois de grossesse : allure tranquille, en mode footing. J’y étais avec mon club et puisqu’on courait en tandem, l’organisateur de la course m’avait donné le dossard numéro 2. Pas d’objectif chrono pour moi, mais plusieurs filles de la Meute visaient autour de 54/55 minutes. J’ai pris le rôle du lièvre, je les ai emmenées en 55 minutes, donc une moyenne de 5 minutes et 30 secondes au kilomètre. Nous sommes toutes restées ensemble du début à la fin, c’était un très beau moment.

En revanche, je vous avais aussi parlé d’un cross la veille, le 10 novembre, mais finalement j’ai passé mon tour. Le parcours n’était pas stable et je suis déjà un peu déséquilibrée avec mon gros ventre, inutile de prendre des risques. Toutefois, je suis allée encourager les copains et, tant que j’y étais, j’ai fait mes 10 kilomètres en footing pendant l’échauffement des participants !

Ça me fait beaucoup de bien de courir, je suis toujours à quatre ou cinq footings par semaine sans forcer. Mon père a installé le vélo home trainer chez moi, mais pour l’instant, il prend la poussière ! J’ai de la chance que ça se passe comme ça, les autres filles enceintes du club ne courent presque plus.

Dernièrement, j’ai eu de grosses semaines avec l’arrivée du bébé qui approche. Il a fallu organiser la chambre, récupérer des vêtements, les ranger… J’ai fait ça pendant une journée entière, donc je ne vous cache pas qu’ensuite, je n’ai pas enfilé mes baskets ! Peu importe, je n’ai pas d’objectifs, je vais laisser de côté la compet’ maintenant, c’est le bon moment et ça ne m’inquiète pas. En revanche, ce n’est pas parce que je n’aurai plus de dossard que je ne serai pas là : je vais aller encourager les copains et les copines. Être spectatrice, c’est très chouette aussi !

Allez, mon prochain débrief, c’est dans deux semaines ! Soyez ÀBLOCK!

* Anaïs Quemener est notre ambassadrice ÀBLOCK! Elle est aide-soignante et athlète, spécialiste des courses de fond. Atteinte d’un cancer du sein, elle trouvera dans le sport une thérapie, un outil de réparation. Le , elle devient championne de France de marathon en 2h40’36, après son titre de 2016. Le  au marathon de Paris, elle bat son record en 2h32’12, première Française à passer la ligne d’arrivée. Elle attend son premier enfant, mais n’exclue pas de reprendre ensuite son entraînement pour sa qualification à l’épreuve de marathon des Jeux de Los Angeles en 2028.

Vous aimerez aussi…

Emmanuelle Bonnet-Oulaldj

Emmanuelle Bonnet-Oulaldj : « Faire du sport n’est pas juste une finalité pour être en bonne santé, mais un processus d’émancipation… »

Il y a des décisions qu’on ne prend pas à la légère. Ce fut mon cas, soutenu par la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT), dont je suis la co-présidente, concernant ma candidature à la présidence du CNOSF. Femme, quadragénaire, représentante d’une fédération multisports, n’ayant jamais été sportive de haut-niveau, cette démarche inédite a surpris. Tant mieux !

Lire plus »
Claire Supiot : « Mon parcours peut faire évoluer le monde du sport et au-delà. »

Claire Supiot : « Mon parcours peut faire évoluer le monde du sport et au-delà. »

En participant aux JO de Tokyo, l’été dernier, elle devenait la première athlète française à avoir participé aux Jeux Olympiques puis, trente-trois ans plus tard, aux Jeux Paralympiques. Claire Supiot est une force de la nature. Souffrant depuis 2008 d’une pathologie évolutive qui entraîne une faiblesse musculaire, elle a pu sortir la tête de l’eau grâce à la natation qui lui offre de quoi vaincre les flots de la maladie. Un exemple de résilience dans le monde du sport 100 % ÀBLOCK!

Lire plus »
Domitille Kiger : « La seule façon de dépasser la peur quand tu fais du Freefly, c’est de… sauter. Une parfaite métaphore de la vie. »

Domitille Kiger : « Le Freefly est une métaphore de la vie : pour dépasser sa peur, il faut sauter. »

Rencontrer Domitille Kiger est une bouffée d’oxygène. La Française, championne du monde et recordwoman de freefly, cette discipline artistique technique du parachutisme, a décroché en novembre 2024, son dixième record mondial de saut en grande formation synchronisé. Engagée pour le freefly au féminin, cette aventurière insatiable partage avec gourmandise sa vie en l’air !

Lire plus »
Kids

La parité aux JO fera-t-elle bouger les jeunes filles ?

Cet été, à Paris, les premiers Jeux paritaires de l’histoire vont s’ouvrir. Mais le sport français fait-il pour autant la part belle aux jeunettes ? Le podcast le plus déjanté de la parentalité, Papas Poules, met le sujet sur la table dans ce nouvel opus dont ÀBLOCK! est partie prenante.

Lire plus »
Une georgette ? Cékoiça ?

Une Georgette ? Cékoiça ?

En selle, cavaliers ! Notre petit lexique pratique pour mieux comprendre le langage des coachs s’offre une échappée dans l’univers de l’équitation. Et je demande le G…comme Georgette.

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner