Anaïs Quemener : « Dans mon club, on est deux trois filles enceintes, on forme un groupe maternité ! »
Je me suis beaucoup documenté sur le sport et la grossesse, et c'est vrai que poursuivre une activité physique pendant cette période ne pose généralement aucun problème. Mon père a adapté mon programme de façon à ce que je ne force pas, que je fasse confiance à mes sensations.
Par Anaïs Quemener, championne de marathon, ambassadrice ÀBLOCK!*
Publié le 28 août 2024 à 15h48, mis à jour le 29 août 2024 à 18h27
Avant de vous parler sport et grossesse (c’est quand-même mon sujet du moment !), j’aimerais vous faire un petit résumé du Marathon pour Tous où je suis allée au feeling, sans objectif de chrono, si ce n’est un chrono tranquille de 3 heures et 15 minutes, et j’ai fini en 3 heures et 9 minutes, l’idée était surtout de profiter de l’ambiance et du parcours.
Comme je vous le disais dans mon précédent Carnet de route, je ne me suis pas mise en mode compétition comme j’ai l’habitude de le faire. Au départ, j’étais dans le SAS 1, mais je me suis volontairement placée à la fin du sas, pour ne pas me prendre au jeu de la course et essayer de rattraper des filles parties plus vite. Je me suis vraiment dit que ce n’était que du plaisir et je n’ai pas eu de mal à lever le pied même si, sur la fin de la course, c’était plat, je me sentais bien, j’ai donc un peu accéléré.
Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde, que ce soit dans la course ou pour nous encourager. Pas mal de personnes m’ont reconnue, donc on papotait un peu, les gens me félicitaient pour la grossesse… C’était une belle expérience à vivre, bien plus qu’un marathon, une fête olympique magnifique !
S je devais retenir un moment du parcours, ce serait la côte des quinzième et trentième kilomètre. Si on ne s’y était pas préparé, ça pouvait vraiment faire mal. Ces côtes étaient étalées sur 800 mètres, c’est long ! J’ai vu beaucoup de personnes marcher et la descente après le trentième kilomètre était raide également… Mentalement et physiquement, ça piquait !
Mais ce qui m’a vraiment fait halluciner, c’étaient les jeux de lumière. Tout au long de la côte, j’avais l’impression d’être dans un jeu vidéo ou en discothèque. Entre les lumières, la fumée, la musique… C’était dingue !
Maintenant, ce qui va suivre pour moi, c’est d’abord une course en relais de 46 kilomètres à Annecy, le long du lac, que je vais faire en duo avec mon copain, durant laquelle tu alternes le vélo et la course à pied. Mon compagnon prépare son IronMan, ça lui servira d’entraînement. Pour autant, on y va tranquille, pour profiter de l’événement.
Ensuite, également en septembre je participerai aux 20 kilomètres de Tours puis, en octobre, les 20 kilomètres de Paris. J’y vais pour le plaisir de porter un dossard, pour l’ambiance, pour voir du monde car, là non plus, je n’y vais pas pour performer.
Niveau entraînement, si je m’accorde un jour de repos par semaine comme avant ma grossesse, j’ai modifié l’intensité : mon père a adapté mon programme de façon à ce que je ne force pas, que je fasse confiance à mes sensations. Mais je ne suis pas seule, on est deux-trois filles enceintes dans le club, donc on a un groupe maternité, on se motive et c’est beaucoup plus sympa !
Cela dit, je garde un programme assez conséquent, j’en ai donc parlé avec la sage-femme et elle m’a autorisée à continuer le sport à ce rythme. Car tant que je n’ai pas de contractions, de douleurs dans le bas du ventre ou du dos, je peux tout à fait continuer à courir. Je me suis beaucoup documenté sur le sport et la grossesse, et c’est vrai que poursuivre une activité physique pendant cette période ne pose généralement aucun problème.
Évidemment, je vais faire attention, je vais avoir un suivi régulier et si tout se passe bien, ce que j’espère, je vais continuer à écrire mes Carnets de route et à vous raconter comment j’avale des kilomètres ! En attendant, soyez ÀBLOCK!
*Anaïs Quemenerest notre ambassadrice ÀBLOCK! Elle est aide-soignante et athlète, spécialiste des courses de fond. Atteinte d’un cancer du sein, elle trouvera dans le sport une thérapie, un outil de réparation. Le , elle devient championne de France de marathon en 2h40’36, après son titre de 2016. Le au marathon de Paris, elle bat son record en 2h32’12, première Française à passer la ligne d’arrivée. Elle attend son premier enfant, mais n’exclue pas de reprendre ensuite son entraînement pour sa qualification à l’épreuve de marathon des Jeux de Los Angeles en 2028.
Elle a marqué de son empreinte le football moderne. Tout au long de sa riche carrière, Nicole Abar n’a cessé de collectionner les titres et les récompenses. L’ancienne internationale, désormais âgée de 63 ans, consacre désormais la majeure partie de son temps à militer pour un sport plus juste et plus ouvert. Rencontre avec une fille qui n’était qu’une « joueuse alibi » devenue une femme engagée.
Et une médaille de plus au palmarès de la famille Fox, une ! La Franco-Australienne, Jessica Fox, fille de deux multiples champions du monde de canoë-kayak slalom, fait honneur à son nom pour la finale olympique de canoë monoplace à Tokyo ce 29 juillet 2021, et remporte l’or olympique. Une médaille qu’elle est la seule à détenir dans la famille.
La joueuse de l’équipe de France de rugby à sept parie sur 2021 où, la même année, se disputeront les JO de Tokyo et la Coupe du monde de rugby à XV, pour relancer le sport au féminin.
Le sport féminin est-il en danger ? Malgré les efforts entrepris depuis une trentaine d’années pour plus d’égalité en matière de pratique sportive, la situation n’évolue que doucement. La pandémie de Covid-19 n’a pas arrangé les choses. Ce serait même tout le contraire.
Décryptage avec Carole Gomez, directrice de recherche en géopolitique du sport à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) et autrice d’un rapport intitulé : « Sport mondialisé : les défis de la gouvernance ».
Wimbledon 2016, c’est deux titres et deux records pour Serena Williams. D’abord, une victoire en simple en début d’après-midi pour égaliser le record des vingt-deux titres en Grand Chelem de Steffi Graf et devenir par la même occasion la femme la plus âgée à remporter le tournoi britannique. Et puis, en soirée, le titre en double avec sa sœur. Une journée rondement menée.
13 septembre 2017, Lima, Pérou. Sur l’écran géant du CREPS de Dijon est diffusée, en direct, la cérémonie qui va révéler le grand organisateur des Jeux 2024. S’affichent les officiels dans l’attente de la décision de la ville hôte. Joies et réjouissances à l’annonce de Paris ! Et que voit-on sur l’écran pour la photo de famille des fédérations… ?
Avant ces Jeux Olympiques de 1984 à L.A., aucun Américain, homme ou femme, n’avait remporté de médaille d’or au concours général de gymnastique artistique. Mary Lou Retton est entrée dans l’histoire après avoir brisé cette barrière symbolique. Nous sommes le 3 août 1984.
Elles cherchent toutes un sponsor pour partir à la quête d’une médaille olympique. Elles, ce sont nos jeunes championnes, la nouvelle génération de filles ÀBLOCK! mais aussi celles qui, aujourd’hui sont en sursis faute de moyens…
La quatrième étape de la Coupe du monde de Slalom de canoë-kayak s’ouvre à Pau. Devant son public, la délégation française, les filles en tête, compte bien surfer sur une vague d’encouragements et de succès.
Sa mère était une femme de tête, son épouse une championne d’athlétisme et il défend l’idée que les femmes n’ont pas à se comparer aux hommes, dans le sport comme ailleurs. Entretien (d)étonnant au micro d’ÀBLOCK! avec Aton, héros du GIGN, acteur et auteur. Un mec doux comme un agneau mais qu’il convient de ne pas trop chatouiller.
Il faudra compter sur elle pour Los Angeles dans quatre ans. Loane Payet, 21 ans, grand espoir de l’haltérophilie française a fait ses gammes au sein du pôle France Relève de Toulouse et espère poursuivre son chemin à l’INSEP. Le début d’une nouvelle aventure pour un seul objectif : les JO de L.A 2028. Rencontre avec une jeunette qui avance poids à poids.
Elle avait 16 ans et tout l’or du monde autour du cou. Elizabeth “Betty“ Robinson fut la première femme de l’histoire olympique à décrocher l’or dans des épreuves d’athlétisme enfin ouvertes aux dames.