Vincent Pancol
Né en 1966, Vincent Pancol découvre la photo en 1988. « Mon goût pour le visuel a
Publié le 17 septembre 2024 à 17h42, mis à jour le 19 septembre 2024 à 9h30
Tu as commencé l’haltérophilie lorsque tu avais 9 ans. Ce n’est pas courant de choisir cette discipline quand on est encore enfant. Comment est-ce que ça a démarré pour toi ?
C’est mon père qui pratiquait l’haltérophilie et moi, je l‘accompagnais à l’entraînement. Il m’arrivait parfois de me mettre dans un coin de la salle, de prendre une barre avec des petits poids et de m’amuser à reproduire les mouvements des autres. Je me souviens qu’il me grondait parce qu’il ne pouvait pas me regarder, mais c’est comme ça que je me suis découvert une passion pour ce sport. Mon père a rapidement compris que j’aimais cette discipline et il a fini par me prendre une licence. C’est parti comme ça.
Qu’est-ce qui t’a plu ? Le fait de passer du temps avec ton père ou un bien-être physique, mental…
Il faut savoir que mon père a participé aux Jeux des îles qui sont une sorte de mini Championnat d’Europe mais avec des représentants des îles de l’océan Indien. Il a décroché pas mal de médailles à cette occasion et je me suis rapidement dit que j’aimerais bien reprendre son flambeau et je l’ai fait.
J’ai participé à mes premiers Jeux des îles en 2019, lorsque j’avais 16 ans, j’ai terminé 3e et j’ai décroché le bronze. J’y ai de nouveau participé l’an passé, en 2023, et j’ai frôlé le triplé or : à l’arraché, la concurrente malgache m’a battue de 1 kilo mais j’ai dominé le plateau en épaulé-jeté et au total. Grâce à ça, j’ai entendu ma toute première Marseillaise, c’était quelque chose !
©Loane Payet DR
Est-ce que tu avais pratiqué d’autres sports avant ?
Lorsque j’étais à l’école primaire, j’aimais beaucoup le handball, j’en ai fait en loisir mais pour le reste, pas grand-chose. J’ai fait un an de natation en UNSS, au collège, mais je n’ai pas voulu faire un mois de plus. J’aimais bien ça, mais ça ne matchait pas du tout. Pour moi, ça a été très vite l’haltérophilie et rien d’autre.
Tu as débuté où ?
J’ai débuté au S.C.H.M Saint-Paul sur l’île de la Réunion. Il me semble que, lorsque j’ai débuté, j’étais la seule fille dans ma catégorie d’âge. J’ai néanmoins été très bien accueillie, j’ai grandi avec les athlètes du club et je les revois encore lorsque je rentre chez moi.
Je pense que le fait d’avoir été la seule fille a un peu forgé mon caractère même si, quand je m’entraînais, je m’entraînais pour moi. Je n’étais pas là pour me montrer, mais pour atteindre les objectifs que je m’étais fixés, c’est ça, à mon sens, ce qui me validait en tant qu’athlète, il n’y avait pas besoin d’en faire plus.
L’haltérophilie est un sport de force qui transforme le corps. Est-ce qu’il a été facile de convaincre tes parents de t’inscrire en club ? Ton père probablement, mais ta mère ?
Ma mère n’a jamais été contre, au contraire. Elle accompagnait mon père en compétition et me concernant, elle n’a jamais émis aucune restriction. Elle savait que si je voulais faire ça, elle serait à fond également derrière moi, comme elle l’a été pour mon père et même que si, financièrement ça suivait, elle et mon père étaient prêts à m’accompagner n’importe où parce qu’ils savaient qu’il n’y avait que ça qui me faisait plaisir.
Comment réagissaient tes amis à l’époque quand tu leur disais que tu pratiquais ce sport-là ?
Il y a eu parfois certaines remarques comme « Tu es très musclée pour ton âge » ou « Ça se voit que tu prends des protéines », ce genre de choses. Quand on me faisait remarquer que mon corps était assez conséquent, avec pas mal de formes comparées à celui des filles de mon âge, ça me faisait plutôt plaisir.
Lorsqu’on est très jeune, on a parfois du mal à s’accepter et le corps est souvent sujet de moqueries, le fait que l’on me renvoie l’image d’un corps différent des autres me rassurait au fond de moi.
©Loane Payet Facebook
On commence par quelle barre quand on a 9 ans ?
Il n’y a pas de poids prédéfini pour un âge donné. Beaucoup de choses rentrent en compte dans le choix d’une barre comme la génétique par exemple. En ce qui me concerne, quand j’ai débuté, j’étais dans la catégorie des – de 43kg il me semble et je n‘avais pas des poids dingues. Je me souviens de mes premières compet’, je crois que j’avais entre 20 et 25 à l’arraché et 30–35 à l’épaulé-jeté.
La compétition justement, est-ce que ça arrive rapidement dans ton parcours ?
C’est venu assez rapidement, entre six mois et un an après mes débuts, je dirais. Petite, quand je voyais mon père gagner des médailles, des trophées, voyager grâce à son sport, ça me donnait envie de faire la même chose.
Je me suis rapidement mise au travail, je l’accompagnais aux entraînements trois fois par semaine, le lundi, le mercredi et le vendredi, les compétitions avaient lieu soit le samedi, soit le dimanche tous les quinze jours.
L’haltérophilie semble avoir été d’emblée une histoire sérieuse pour toi…
Il y a eu trois périodes jusqu’à présent. La première, c’est celle de mes débuts. En 2016-2017, il y a eu un nouveau chapitre : Didier Leroux, l’ancien DTN de la Fédération Française d’Haltérophilie, est venu nous entraîner à Saint-Paul et, à partir de là, j’ai commencé à avoir des entraînements plus structurés avec un plan plus précis en vue de participer aux Championnats de France à Obernai puis à la Ferté-Milon.
La troisième période, c’était à la rentrée 2019, juste après mes premiers Jeux des îles, lorsque j’ai intégré le pôle France relève à Toulouse.
Qui a initié ce départ en Métropole ?
J’avais été convoquée plusieurs fois pour des stages en Métropole, à Dinard et à Toulouse notamment. À force d’y prendre part, je me suis dit qu’il fallait que je rejoigne un pôle même si je m’orientais alors vers une vie qui serait peut-être un peu difficile, c’était une obligation d’en passer par là si je voulais intégrer les équipes de France à l’INSEP.
Les débuts à Toulouse ont été un peu difficiles, notamment en raison de l’éloignement avec ma famille parce que, pour le reste, je n’avais pas une vie sociale très développée à la Réunion. Comme je m’étais très rapidement mise à l’haltérophilie, mon quotidien était très codifié : je me levais, j’allais à l’école, mon père venait me récupérer à 16h ou 17h pour aller à l’entraînement et ça, trois fois par semaine et puis, c’était manger et dodo. J‘avais quelques amis à l’école, mais des amis de 8h à 16h !
Tu n’as jamais ressenti un manque, socialement ?
Oui et non. C‘était difficile dans le sens où les autres collégiens pouvaient sortir, ils avaient des amis, ils se voyaient entre eux tandis que moi, j’étais à la maison et je me reposais ou je faisais mes devoirs. C‘était très compliqué de conjuguer vie sportive et vie sociale lorsque j’étais à la Réunion.
Venir à Toulouse a changé la donne de ce point de vue-là ?
Oui, mais ce qui m’a fait tenir jusqu’à présent – et je vais étrenner ma 6e année au pôle en septembre prochain, c’est vraiment ma famille. Je les appelle tous les jours, je suis toujours en contact avec eux. Ma famille est mon seul pilier. Quand je ne vais pas bien, quand il y a un pépin, elle est toujours derrière moi pour me soutenir même si mes proches sont à 10 000 kilomètres.
En dehors de ce lien que tu gardes avec ta famille, qu’est-ce qui t’a fait tenir à Toulouse au début ?
Les Championnats d’Europe tout d’abord. C’était en 2019, ma première compétition avec le maillot de l’équipe de France. C’était beaucoup de fierté pour moi parce que je représentais et mon pays et mon île à l’autre bout du monde. C’était tellement plaisant, indescriptible même, et ça prouvait que tous mes efforts n’avaient pas été vains : depuis mon arrivée au pôle en septembre, j’avais enregistré une progression de plus de 11 kilos sur mon total en quelques mois !
Plus tard, le Covid m’a aussi aidée : tout s’est arrêté en mars 2020 et on a pu rentrer chez nous pour quelques temps. J’ai alors pu me ressourcer auprès de ma famille, j’ai également gagné en maturité. La rentrée suivante, celle de septembre 2020, j’étais mieux préparer à vivre un an loin de mes proches.
Pour en revenir à 2019, tu l’évoquais plus haut, c’est également l’année où tu es sélectionnée pour prendre part aux Jeux des îles, compétition à laquelle ton père a participé en 1998 et en 2011. D’un point de vue symbolique, j’imagine que c’était important pour toi ?
Mon père n’a plus 20 ans et le fait de reprendre son flambeau est également un moyen de lui permettre de se remémorer tous ces moments qu’il a vécus. Il a arrêté maintenant, mais le fait que j’ai pris sa suite lui permet de continuer à vivre sa passion même si ce n’est plus lui qui monte sur le plateau.
Il y a une année charnière pour toi, c’est l’année 2023. Tu montes d’un cran en décrochant le bronze par deux fois aux Championnats d’Europe juniors à Bucarest, en Roumanie avec un nouveau record personnel à l’épaulé-jeté et tu passes de peu à côté d’un triplé or lors des Jeux des îles. Comment analyses-tu ta progression au cours de ces quatre années ?
Il y a tellement de chemin parcouru que je me dis que, si potentiellement j’avais envie d’arrêter, ce serait dommage car j’aurais plus de regrets qu’autre chose.
À présent, j’en suis à un stade où tout pourrait basculer vers un monde qui serait différent de tout ce que j’ai connu jusqu’à présent, un monde où je n’aurais plus que les Jeux Olympiques en tête, où les entraînements s’annoncent de plus en plus compliqués et où mon mode de vie est possiblement appelé à changer une fois de plus pour apporter davantage de minutie encore à ma préparation.
Tu vas donc ouvrir un chapitre de quatre ans qui pourrait te mener à Los Angeles…
Oui, mon objectif, dès cette rentrée de septembre va être de réaliser les minima seniors pour entrer à l’INSEP et, si j’y parviens, je vais me focaliser sur les Jeux Olympiques de 2028.
Ça représente quoi pour toi les Jeux Olympiques ?
C’est indescriptible, c’est LA compétition pour laquelle, même si tu n’as que six essais, tu sais que tu en as bavé pendant quatre ans. C‘est une compétition durant laquelle tu ne rencontres que les meilleurs. C’est le rêve, l’accomplissement de tellement de boulot… Je n’ai même pas les mots pour dire ce que je ressens.
Tu as déjà une idée de la manière dont vont se passer ces quatre années, les sacrifices qu’il va te falloir peut-être concéder pour être du voyage en Californie ?
L‘objectif de ces quatre ans, à terme, ce sera les Jeux mais, en cours de chemin, il y aura des Championnats d’Europe, du monde… Si on ne se fixe que les Jeux Olympiques comme objectif, on va droit au casse-pipe. L’idée, c’est vraiment de gravir les échelons et les paliers petit à petit en étant très bien classée sur les Europe et les Monde.
L’année dernière, par exemple, j’ai décroché une médaille de bronze aux Europe juniors. En novembre, j’ai participé à mes premiers Championnats du monde, mon objectif était de finir finaliste et j’ai terminé deuxième. Par la suite, l’idée est de viser toujours plus haut : après le bronze aux Europe juniors, pourquoi pas l’or aux Europe U 23... et ainsi de suite.
Qu’est-ce qui te sépare de quelqu’un qui peut prétendre décrocher une médaille olympique pour l’instant ?
Beaucoup de poids… ! Cette année, il y a cinq catégories olympiques, moi je tourne aux alentours de 59 et 64, en sachant que 64 est une catégorie non olympique. Pour ce qui est de la catégorie des 59, par rapport à Dora Tchakounté par exemple qui a réussi à se qualifier avec une concurrence très rude, il me faudra bien plus de persévérance et d’entraînement pour y arriver car je ne suis pas assez forte pour le moment. Sur le papier, c’est simple, mais, en réalité, ça demande tellement de travail, c’est fou.
Ce qui s’annonce pour toi te paraît excitant ou tu appréhendes parfois un peu ?
C‘est un mélange des deux dans le sens où je me questionne pour savoir si je vais y arriver. Quatre ans, c’est à la fois peu mais énorme en termes de préparation et quand je dis préparation, je parle de l’entraînement mais aussi de la prépa mentale et de la diète qui sont des éléments à prendre en compte si l’on veut réaliser la meilleure performance possible.
Je parle en connaissance de cause parce que, au fur et à mesure que les années ont passé au pôle, je me suis rendu compte que tout cela jouait un rôle très important dans le sport de haut niveau et qu’il fallait faire des efforts en ce qui concerne le mental, la diète, pour augmenter mes chances de progresser et d’évoluer au plus haut niveau.
La diète, c’est un passage obligé mais compliqué non ?
Oui, j’ai dû vraiment faire de nouveaux choix dans ce domaine, ajuster mes quantités en fonction de mes objectifs d’entraînement et de compétition. L’haltérophilie, c‘est un sacrifice aussi dans l’assiette. Je peux me permettre des cheat–meals dans la semaine mais ce n‘est plus comme avant.
Lorsque j’étais à la Réunion, je mangeais mal tous les jours, c’est-à-dire que je me contentais de m’alimenter pour pouvoir m’entraîner. Maintenant, je réfléchis aux produits que je mets dans mon assiette. Quand je mangeais du rougail saucisses, la spécialité de la Réunion, je m’aperçois maintenant qu’il manquait des légumes. Dorénavant, dans un repas, je mange des pâtes ou du riz, des protéines – viande, poisson… – et des fibres. Avec ce nouveau régime, j’ai vu mon corps se transformer.
Tu oscilles entre deux catégories, ton choix en la matière dépend de quoi ?
Il va dépendre de ce que va décider la fédération internationale au sujet des catégories olympiques. Heureusement que je n’étais pas dans la course pour Paris 2024, auquel cas j’aurais été contrainte de faire un choix très compliqué entre la catégorie des 59kg et celle des 71kg.
Comment on tranche ?
Nous sommes suivies par un diététicien qui, tous les mois, nous fait des prises de masse grasse et de masse maigre pour nous aider. Moi, personnellement, j’ai aussi des douleurs récurrentes aussi qui ont guidé mon choix.
Avant d’entrer au pôle, j’étais en – de 59 kg. À Toulouse, je suis passée de trois entraînements par semaine à cinq à huit entraînements par semaine, de quoi solliciter encore plus mon corps. Il y a deux ans, je suis montée en – de 64kg dans l’idée de prendre plus de muscles pour mieux soutenir le dos et je ne le regrette pas.
Ceci étant, si la catégorie plébiscitée pour les Jeux est celle des moins de 59, je vais devoir opérer des changements radicaux en ce qui concerne mon mode de vie, à savoir : changer mes habitudes d’alimentation pour faire descendre correctement mon poids en perdant plus de masse grasse que de masse musculaire afin d’être athlétique et d’éviter de me blesser par la suite.
Il y a tellement de choses à prendre en compte, mais c’est comme cela que tu prépares au mieux ton projet olympique.
D'autres épisodes de "Muscu, haltéro, CrossFit, ça envoie du lourd !"
Tjiki : « Mes muscles, c’est mon armure. »
Tia-Clair Toomey, l’iconique crossfiteuse qui place la barre très haut…
Dora Tchakounté : « Ce physique, marqué, musclé, ça fait partie de moi. »
CrossFit, trop intense pour les mômes, vraiment ?
Voir tous les épisodesToutes nos rencontres
Vous aimerez aussi…
Né en 1966, Vincent Pancol découvre la photo en 1988. « Mon goût pour le visuel a
Un retour sur l’histoire du water-polo conjugué au féminin, des coups de pédales pour la bonne cause (Coralie Ducher sur notre photo), une question qui tue estivale et le lancement du podcast ÀBLOCK! avec une femme qui a dompté les océans et les préjugés, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!.
Une liane athlétique de 24 ans. Avec sa chevelure couleur d’ébène, l’Italienne Elena Micheli est une star des terrains sportifs. Qu’elle nage, qu’elle court, qu’elle manie l’épée, le pistolet ou saute à cheval, tout semble lui réussir. L’actuelle N°1 mondiale de pentathlon devrait faire sensation aux JO de Paris 2024.
Première femme à remporter une course de moto dans un Grand Prix, Championne du monde de vitesse, la pilote espagnole est une forte tête, peu soucieuse de ce que l’on dit d’elle. Les clichés, les stéréotypes, elle les balaye d’un revers de main gantée, les yeux fixés sur l’horizon. Son moteur, c’est la moto. Alors, accélérons un peu. Elle n’a pas que ça à faire. Portrait express de celle qui n’a besoin de personne…en Kawasaki.
Jamais démotivée, toujours positive, notre coach de Limoges, Claire Pola, nous fait partager ses moments actifs. Poursuivons avec elle son petit journal d’une sportive confinée.
Le bonheur ne tient parfois qu’à…une poutre. Mélanie De Jesus Dos Santos a été sacrée championne d’Europe à la poutre, fin avril, en Suisse. Elle enrichit ainsi un palmarès décoiffant : quadruple championne d’Europe de gym artistique et sept fois championne de France. La pimpante Martiniquaise, petit prodige de la gymnastique française, est aussi explosive que déterminée. Portrait d’une pépite prête à se challenger pour aller chercher le podium aux JO de Tokyo.
Si toutes nos athlètes tricolores n’ont pas remporté l’or, cinquante sont allées chercher le podium olympique et c’est beau ! Cinquante filles qui ont la performance au coeur et dont la plupart ne rêve que de faire mieux en 2028… Revue des troupes.
Tout au long de cette année, une foule de championnes fortes et inspirantes (comme Sarah Lezito sur notre photo) se sont relayées dans les colonnes d’ÀBLOCK!. Ces filles rencontrées au fil des jours sont toutes admirables, elles nous ont chamboulé.e.s, intrigué.e.s, bluffé.e.s. Mais puisqu’il fallait vous en offrir un florilège, nous en avons choisi quelques-unes représentant la diversité du sport féminin. Retour sur 12 mois de confidences exquises qui valent de l’or.
Dans l’épisode 2 de ce podcast exigeant qui mêle voix et ambiances, Amandine se confie à Audrey, notre réalisatrice elle-même boxeuse thaï et fière de l’être. Audrey qui interroge ces femmes boxeuses avec curiosité et respect de la parole offerte, comme un don de soi.
Elle a été l’une des plus grandes pilotes d’avant-guerre. Mariette Hélène Delangle alias Hellé Nice, a régné sur les circuits du monde entier avant de connaître un terrible revers de fortune. Accusée, sans preuve, d’avoir pactisé avec l’ennemi durant la guerre, elle finira sa vie dans le dénuement le plus total.
Voilà, ça y est, je commence mes chroniques ÀBLOCK!, ces confidences de championne que je vais vous raconter ici tous les mois. Et je vais commencer par vous faire un petit récap’ de ce qui s’est passé pour moi cette saison, une saison qui a été super, je me sentais vraiment bien.
Les courbatures, c’est un peu la gueule de bois des sportives et sportifs. Un truc qui ne te donne pas envie de recommencer le lendemain… D’ailleurs, quand on a les muscles endoloris par l’effort de la veille, la logique voudrait qu’on se repose, non ? C’est encore à voir…
Abonnez-vous à la newsletter