Asmaa Niang « Le sport m'a enveloppée, c’est comme si, grâce à lui, ma vraie vie commençait. »

Asmaa Niang : « Le sport m'a enveloppée, c’est comme si, grâce à lui, ma vraie vie commençait. »
Elle s’appelle Asmaa Niang et c’est l’une, sinon la, plus grande judokate marocaine. Née à Casablanca il y a 41 ans, elle a grandi en France où elle a découvert le sport. Le haut niveau viendra plus tard, au détour d’un chemin sinueux mais riche qu’elle raconte dans un livre « À bras le corps ».

Par Sophie Danger

Publié le 07 juillet 2024 à 17h50, mis à jour le 08 juillet 2024 à 18h09

Tu es l’un des visages du judo marocain depuis maintenant une quinzaine d’années mais pour en arriver là, il t’a fallu passer par des chemins détournés. Le sport débarque dans ton parcours à l’orée de ce que tu appelles « ta deuxième vie ». Tu as 11 ans, tu laisses derrière toi Casablanca pour rejoindre ta mère en France. C’est un pays dont tu ne connais rien, pas même la langue, mais c’est ici que tu vas découvrir l’athlétisme. Tu ne pratiquais aucune activité sportive au Maroc ?

Jamais en club, ni de façon disons structurée. J‘étais une enfant hyperactive, ce qui fait que si je croisais un arbre, je grimpais dedans, je courais tout le temps En revanche, j‘ai toujours eu l’esprit de compétition : avec mes demi-frères, mes copains, il fallait toujours que je gagne.

Comment estu venue à l’athlétisme ?

C’est arrivé lorsque je suis entrée au collège. Des filles m’ont vue courir dans la cour et Nina Kanto – qui par la suite est devenue ma copine et a fait les Jeux Olympiques en handball m’a vue et a dit à sa sœur, athlète : « Il y a une fille qui court super vite, il faut qu’elle soit dans l’équipe. » Moi, j’étais en 6e, elles en 4e je crois, je ne parlais pas encore très bien français et elles m’ont prise sous leurs ailes.

Je me suis inscrite en UNSS avec elles et tout est parti de là. Par la suite, elles m’ont embarquée au hand et nous avons été championnes de France des moins de 18 ans ensemble.

©Sophie Nouaille

L’exercice physique te sert de défouloir mais pas uniquement. Tu racontes dans ton livre* que le sport est ce qui va te permettre de te révéler, de te découvrir, de t’épanouir, tu l’associes très souvent au terme résilience. C’était déjà le cas à l’époque ?

Pour moi sport signifiait d’abord copines. Je ne parlais pas encore très bien français, mais à cet âge-là, on joue plus qu’on discute. Le sport me permettait d’avoir des amies et d’être admirée pour ce que je faisais, grâce au sport, je suis rentrée dans un groupe et je n’en suis jamais ressortie.

Le sport m’a permis de m’intégrer, il m’a enveloppée, c’est comme si, grâce à ça, ma vraie vie commençait. Le sport m’a révélée, tout simplement.

Tu vas très vite nourrir un rêve, une obsession même, celle d’un jour prendre part aux Jeux Olympiques. Comment est-ce né ?

J‘ai toujours eu une fascination pour les athlètes, même lorsque je vivais au Maroc. Pour moi, ils étaient des adultes mais qui continuaient à jouer. Encore aujourd’hui, pour moi, un athlète c’est quelqu’un qui joue et qui rêve encore, comme un enfant.

Dans mon esprit, les Jeux Olympiques, c’était ça, un univers dans lequel évoluent des adultes qui jouent. Devenue adulte à mon tour, j’étais obsédée par le mot « Jeux » moi aussi, je voulais continuer à jouer. J’avais l’impression que Jeux Olympiques, c’était un métier !

©Facebook Asmaa Niang

On a la sensation que, pour toi, peu importe la discipline, ton envie de participer aux Jeux dépasse le cadre de la performance, de la récompense…

Oui, même si, attention, j’aimais bien jouer mais j’aimais bien gagner aussi. Pour le reste, ça aurait effectivement pu être n’importe quel sport, l’idée était de me faire expliquer les règles, de m’améliorer. Jusqu’à 1819 ans, j’étais perdue, je cherchais un sport olympique. Je demandais à des copines quelle discipline choisir et elles me rétorquaient pourquoi pas la natation, ou alors le hockey… Je ne savais absolument pas quel sport m’emmènerait jusqu’aux Jeux.

©Facebook Asmaa Niang

Après l’athlé, tu vas t’orienter vers le handball, tu deviens championne de France des moins de 18 ans en 1999. Il est question que tu entres en sport-étude mais tes notes ne te le permettent pas. Quel impact a eu ce premier rendez-vous avorté avec une possible carrière de sportive de haut-niveau ? 

C‘était une énorme déception et j’ai beaucoup pleuré. J’ai encore une photo de moi prise lorsque l’on a été championnes de France : les filles sont contentes et moi, je suis dans le vestiaire et je pleure.

Malgré tout, j’ai gardé en moi ce rêve de participer aux Jeux Olympiques mais j’ai arrêté d’en parler. Je l’ai mis dans un tiroir que j’ai fermé en me disant que j’allais passer à autre chose tout en étant persuadée que je le rouvrirais plus tard, sans savoir quand ce plus tard adviendrait.

J’ai commencé à travailler à 16 ans, j’allais une semaine à l’école et trois semaines en entreprises, chez Potel&Chabot, le traiteur. C’était dur, il y a même des moments où je ne m’entraînais plus. Il a fallu que j’accepte la situation et que je coupe beaucoup d’oignons pour pouvoir, un jour, vivre les Jeux Olympiques !

Je pense que c’est en acceptant d’aller dans une direction tellement éloignée de ce que je voulais faire que j’en suis arrivée là où je suis aujourd’hui.

©Charlotte Steppé

Il va falloir attendre 2003 pour que le judo frappe à ta porte. Tu as 20 ans, tu accompagnes le frère de ton petit ami au dojo de Villiers-sur-Marne. Tu racontes que lors de cette première séance tout te rebute : l’odeur du lieu, le judogi inconfortable… Quels souvenirs de ces premiers pas ? 

Je ne connaissais pas du tout l’univers du judo, je pensais, à ce moment-là que c’était un un sport chinois alors que c’est japonais, je pensais qu’ils évoluaient en pyjama, je trouvais qu’il y avait trop de sueur. Moi qui venais de l’athlétisme, un sport d’extérieur, je me retrouve dans un dojo où je trouve que l’odeur est insupportable

Et puis il y a eu un entraîneur qui, sans me connaître, a dit les mots qu’il fallait à ce moment-là. Alors, je mets le kimono, je prends part à la séance et je m’amuse puisque l’on m’a expliqué que le but est de faire tomber l’autre sur le dos. Et cet entraîneur repère mon côté athlétique et mon mental. À la fin de l’entraînement, il me dit que si je continue dans ce sport, je peux aller loin.

©Facebook Asmaa Niang

Ça a été un déclic ?

Oui, quand il m’a dit ça, j’ai pensé immédiatement aux anneaux olympiques. Cet entraîneur, c’est Yves Abdoune, il est devenu mon ami mais, ce jour-là, il a été Merlin l’Enchanteur, il m’a donné de l’oxygène. Suite à cette séance, j’ai commencé à dire à tout le monde que j’avais trouvé mon sport olympique. On me rétorquait de rester tranquille : j’étais en séniors sans être passée par les catégories jeunes, c’est un sport complexe que l’on commence vers 5-6 ans.

Malgré tout, j’étais déterminée à continuer dans cette voie, à comprendre cette discipline jusqu’à l’obsession, je voulais tout connaître de cet univers, j’allais à l’entraînement tous les jours et j’ai passé ma ceinture noire très très vite. Par la suite, les dirigeants du club m’ont conseillée de rejoindre une structure plus adaptée pour le haut niveau. 

©Facebook Asmaa Niang

Tout est allé très vite

Lorsque j’étais à Villiers, les entraîneurs m’ont dit qu’ils n’allaient peut-être pas m’apprendre à être une judokate mais qu’ils allaient en revanche m’apprendre à être une combattante pour que les choses aillent plus vite, sans avoir à passer par les classes qui jalonnent les parcours traditionnels. C’est ce qu’ils ont fait et ensuite, j’ai suivi mon chemin mais sans cela, ça m’aurait pris des années.

Tu parles d’Yves Abdoune comme d’une rencontre magique, une sorte de phare dans la nuit. C’est finalement grâce à ses mots que tu as pu te remettre sur la route qui menait à ton rêve olympique… 

Exactement. J‘étais tellement happée par ce rêve que j’étais prête à écouter la première personne qui allait dans ma direction. Je pense néanmoins qu’Yves n’a jamais douté. Après deux ou trois ans de judo, je lui ai expliqué que je ne voulais pas seulement progresser vite, mais faire partie des meilleures mondiales, gagner les France… et lui m’a toujours dit que, si je travaillais dur, c’était possible.

Il a vu tous les sacrifices que je faisais, j’arrivais parfois tard, après ma journée en cuisine, pour m’entraîner, il a vu mon abnégation et il me renvoyait toujours du positif. Les rencontres magiques, c’est important.

©Charlotte Steppé

Yves Abdoune avait vu juste, tu as du talent, tu vas être sacrée, notamment, championne de France militaire en 2007 – tu es alors sapeur-pompier – avant d’intégrer l’équipe nationale du Maroc après avoir été barrée de l’équipe de France. Comment ça s’est passé ? 

Avec le recul, je comprends que l’équipe de France m’ait barrée. Mon parcours n’a ni queue, ni tête, je travaillais, j’étais chez les pompiers à l’époque, j’avais un profil très bizarre. Je suis néanmoins arrivée à l’INSEP en qualité de partenaire et l’équipe de France m’a beaucoup apporté en termes de formation.

J’avais quatre ou cinq ans de judo derrière moi, je chutais contre les meilleures, mais ça me permettait d’apprendre, une sorte de formation accélérée de ce qu’est le haut niveau. À 29 ans, je participe aux Championnats de France élites et je termine 3e et là, il y avait un entraîneur français qui officiait au Maroc et qui m’a proposé de rejoindre les rangs de l’équipe nationale.

©Facebook Asmaa Niang

Tu as accepté tout de suite ?

Moi, j’étais militaire, il fallait que je réfléchisse. J’ai pris le temps et je me suis dit que le moment était venu d’ouvrir mon fameux tiroir. Je travaillais depuis mes 16 ans, j’avais pris sur moi durant toutes ces années, il fallait y aller maintenant, peu importe si je me plantais.

J’ai tout quitté, je suis partie sans salaire, sans rien et, à 29-30 ans, l’âge auquel beaucoup d’athlètes mettent un terme à leur carrière, j’ai commencé la mienne. Mon ambition était d’intégrer le Top 5 mondial. C’est une prise de risque que je ne regrette absolument pas.  

©Charlotte Steppé

Tu parles de la différence d’âge, tu es une débutante mais tu as moins d’expérience, un parcours atypique, c’est facile d’assumer la différence ?  

Je n‘ai pas vraiment connu la belle vie à la caserne, c’est un milieu patriarcal et moi, je suis une femme et qui plus est, une femme racisée. Même chose quand j’étais dans la cuisine, j’ai vécu les choses très très difficiles mentalement mais j‘étais tellement happée par mon rêve que rien ne pouvait m’empêcher de l’atteindre : « Séparer les choses du bruit qu’elles font », cette phrase m’a souvent sauvée.

En quittant tout pour rejoindre le Maroc, je suis devenue le meilleur palmarès du judo marocain. À partir de ce moment-là, j’ai compris que mon parcours ne se limitait pas uniquement à moi. Certes, au début, je voulais réussir pour moi mais, je me suis rendu compte que j’avais ouvert la porte à d’autres filles, des Marocaines, des Africaines, des Françaises, et que ma quête ne concernait pas uniquement ma seule personne, c’est aussi une histoire de transmission. Mon message, c’est : on peut commencer tard mais exceller, c’est ça que je veux que l’on retienne.

©Facebook Asmaa Niang

Ton premier titre, tu le décroches en 2011 lors des Jeux panarabes. Tu brilles régulièrement aux Championnats d’Afrique, aux Jeux méditerranéens et, en 2014, tu as 31 ans, et tu remportes le Grand Prix de Düsseldorf. C’est une première pour le Maroc.

J’ai gagné, je crois, neuf médailles Grands Prix et Grands Chelem confondus – et, en 2018, je suis 4e mondiale. Parfois, ça a été compliqué, financièrement ça a été compliqué, pour les structures ça a également été compliqué, je suis notamment partie sans coach pour une tournée durant laquelle j’ai malgré tout fait 5e à Abou Dabi, 3e en Corée et 2e en Chine. J’étais toute seule avec mon sac à dos et je ramène quand même des médailles.

Il m’arrivait de travailler en plus du sport pour pouvoir me payer un préparateur mental, un psychologue. Il était important pour moi de prendre soin de ma santé mentale, c’était mon moteur, il fallait que je sois solide et ça, je l’ai compris très tôt. Je savais que tout se passait à l’intérieur et que le reste pouvait se déclencher très vite.

©Facebook Asmaa Niang

Deux ans plus tard, ton rêve olympique devient réalité, tu es sélectionnée pour les Jeux de Rio. Sportivement, tu t’arrêtes au premier tour. Est-ce que, malgré tout, ce rêve a été à la hauteur de tes espérances ?

Je pense qu’au regard de l’accompagnement dont j’ai bénéficié, ce que j’ai fait vaut toutes les médailles olympiques ! Au Maroc, nous ne bénéficiions pas, à l’époque, des mêmes structures que dans d’autres pays. Il n’y a pas d’équité aux Jeux, tout le monde ne vient pas avec les mêmes armes.

J’ai certainement manqué de certaines choses en matière d’accompagnement, mais je suis allée jusqu’au bout ! J’ai quand même pris une Brésilienne chez elle, je suis allée jusqu’au Golden Score, c’était un gros combat. Ce qui a été compliqué, c’est quand les journalistes m’ont dit que pour moi, c’était fini alors que je venais juste d’arriver. Je n’ai rien dit mais dans ma tête, il y avait déjà les JO de Tokyo.

©Charlotte Steppé

Tu continues malgré les doutes de certains, notamment concernant ton âge. On a la sensation que ton cheminement n’a jamais été simple, qu’il s’est toujours trouvé quelqu’un pour venir t’empêcher de vivre ton sport sereinement. Comment as-tu fait pour passer outre ?

Je pense que c’est ma curiosité, celle de comprendre comment l’être humain fonctionne. Je lis beaucoup, depuis très jeune, et j’ai toujours été intéressée par l’univers de la psychologie, je pense que ma force vient de là.

Je me souviens d’un exemple. À l’époque, je devais être 4e ou 5e mondiale, je venais de gagner un Grand Prix. J‘étais sur le tapis, il y avait un groupe de garçons et l’un d’eux me dit : « Ah mais non mais la vieille, t’es encore là ? Il faut arrêter ! ». J’ai alors compris que lui qui s’était fait opérer quatre fois, était en fin de parcours dans le judo et n’arriverait jamais à atteindre mon niveau, et qu’il venait de dégueuler toutes ses peurs devant moi.

Ça ne m’a pas touchée car je savais qu’il ne parlait pas de moi finalement. J‘ai toujours eu cette intelligence émotionnelle qui m’a permis de ne rien prendre de manière personnelle.

©Charlotte Steppé

Aux Jeux de Tokyo, tu t’arrêtes en 16e mais ce n’est pas grave, Paris se profile trois ans plus tard. Malheureusement, tu n’y seras pas, du moins pas en qualité d’athlète. Tu dis, pour expliquer cette endurance incroyable, que ta pratique sportive va au-delà de la satisfaction de gagner une médaille, le sport, c’est ce qui te permet d’offrir la meilleure version de toi-même. Comment tu décrirais ce que représente le sport pour toi ? Ta colonne vertébrale ?

Oui, c’est exactement ça. Au début, j’associais le mot performance uniquement à la gagne mais, au fil de mon parcours, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas que ça, ce qui était important également c’est la manière dont on fait fructifier nos médailles par la transmission.

Désormais, je suis des athlètes que jaccompagne aux Jeux en qualité de préparatrice mentale. Je savais que je serais à Paris mais je ne savais pas de quelle manière et j’ai trouvé ma place. J‘ai réalisé mon rêve olympique et maintenant, je vais aider les autres à le réaliser.

©Charlotte Steppé

Le sport de haut niveau, c’est terminé pour toi ?

Oui, le judo de haut niveau, ça va être terminé pour moi mais je me sens complètement épanouie. En revanche, comme je suis une éternelle sportive, j’ai d’autres challenges en tête comme de l’apnée sous glace.

Et puis il y a mon livre. Pour l’anecdote, il y a un mois, je suis allée déposer mon livre à la médiathèque de mon ancien collège et il n’y a pas eu une seule médaille dans tout mon parcours qui m’a autant fait monter les larmes aux yeux.

J’ai passé ma vie dans cette médiathèque pour apprendre à mieux parler français et, à l’idée qu’un ou une élève vienne l’emprunter, ça m’a terriblement émue. J’étais fière. 

*Asmaa Niang, « À bras le corps », éditions Faces cachées 

Ouverture ©Charlotte Steppé

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