Alexia Richard et Lézana Placette « L’objectif ? Revenir des JO avec un bout de la tour Eiffel ! »
Leur association a débuté il y a tout juste dix ans. Depuis lors, Alexia Richard et Lézana Placette n’ont eu qu’une idée en tête : participer aux Jeux Olympiques. Et les voilà à Paris. Les deux beach volleyeuses françaises, respectivement 28 et 26 ans, vont tenter d'y conquérir le graal dans le cadre enchanteur de la tour Eiffel.
Par Sophie Danger
Publié le 27 juillet 2024 à 10h00
C’est la première fois depuis vingt-quatre ans qu’une paire féminine française se qualifie pour les Jeux Olympiques et cet exploit, on vous le doit. Vous allez, toutes les deux prendre part au rendez-vous de Paris 2024. La qualification officialisée, vous avez ressenti quoi ?
Lézana Placette - Beaucoup de fierté ! Ça fait un an et demi que l’on donne tout pour cette qualif’. Pendant ce temps, nous avons été quasi non-stop à l’étranger pour faire des tournois aux quatre coins du monde. Nous nous sommes beaucoup données et nous avons été fières mais aussi soulagées lorsque le verdict est enfin tombé. Les Jeux olympiques, c’est la plus grande échéance qui existe en sport et nous sommes très contentes mais aussi très excitées d’avoir la chance d’y participer, d’autant plus contentes d’ailleurs que nous nous sommes qualifiées de manière sportive et non uniquement via la wild card du pays. Alexia Richard - Oui, nous avons été fières, fières de notre travail, fières de ce que nous avons accompli. Pendant un an et demi, nous n’avons pas pris un seul week-end. Cette qualification, c’est le résultat de beaucoup de sacrifices et même si nous avons pris beaucoup de plaisir à vivre tous ces moments, ça n’a pas toujours été facile.
Lézana Placette - Il y également un petit clin d’œil symbolique à cette qualification puisque ça fait dix ans que nous jouons ensemble. Nous avons commencé en 2014 et depuis le début, notre rêve était de faire les Jeux ! Cette qualification, c’est l’aboutissement de ce projet que nous avons en commun.
Pour en arriver là, vous avez emprunté des chemins détournés. Alexia, petite, tu pratiquais le tennis. Tu évoluais au pôle Espoir de Bordeaux. À 13 ans, tu bifurquesvers l’athlé, notamment les lancers, mais ça ne t’attire pas plus que ça. Et puis il va y avoir le volley. Tu t’y mets à la faveur d’un déménagement à Toulon, tu vas être repérée, tu intègres le pôle espoir à 15 ans. Tu ambitionnais quoi qu’il arrive de fairecarrière en sport ?
Alexia Richard - Oui.Je suis issue d’une famille de sportifs, mon papa a été footballeur dans les armées et il a fait un peu de professionnel, ma maman nageait beaucoup avantd’avoir un accident de travail. Le sport m’a toujours plu, c’est ce qui m’a permis de m’évader pour oublier certaines difficultés de la vie. J‘ai toujours su que j’allais faire quelque chose dans ce domaine, je me suis juste demandé à un moment si je n‘étais pas seulementbonne en sport alors qu’il fallait que je sois excellente pour y arriver.
Alexia Richard -Parce que j’ai touché à pas mal de disciplines dans lesquelles j’aurais pu intégrer les équipes de France jeunes. Il y a eu le pôle espoir tennis, le pôle France en volley, on m’avait proposé de l‘intégrer au football. C‘est quand même dingue de réussir à faire plus ou moins quatre pôles Espoirs et France différents dans une vie mais de se dire quecette diversité est peut-être ce qui t’empêchera par la suite d’atteindre le vrai niveau professionnel senior !
C’est le volley indoor qui va te mener au beach volley. Tu t’ennuies en salle et on te propose de participer à des sélections en beach. Même si tu n’aimes pas le sable, tu accroches tout de suite. Qu’est-ce que tu as trouvé dans cette discipline qui te comblait par rapport aux autres ?
Alexia Richard - Ce que j’ai aimé, c’est le côté collectif mais pas trop, un aspect qui me manquait un peu au tennis mais qui était trop intense envolley de salle. Le beach est parvenu à combler toutes mes aspirations en matière de sport y compris l’impact physique : quand je pratiquais le tennis, physiquement, c’était très dur et en volley, c’était l’inverse. Il y a également l’aspect technique qui m’a séduite : au volley de salle,nous avons des postes attitrés, nous sommes soit libéraux, soit passeurs, soit attaquants, alors que le beach demande d’être polyvalente et d’être bonne tout à la fois en réception, à l’attaque, en défense, au service… On touche tous les ballons et on endosse tous les postes.
Lézanatu t’es toi aussi essayée à beaucoup de disciplines différentes. Il y a eu de la danse, de l’athlé, de la gym rythmique, du ski, du biathlon et du basket puis il y va y avoir le volley, sport que pratiquent tes parents, ton père a été directeur du SUAPS de Grenoble et ta mère étaitkiné et pratiquait. Pour toi aussi le sport, c’était non négociable ?
Lézana Placette - C‘était quelque chose de non négociable parce que j’étais un peu hyperactive. Il était nécessaire pour mes parents que je bouge. J‘ai essayé pas mal de choses mais j’ai tout de suite été attirée par les sports collectifs et je me suis assez vite retrouvée dans le beach volley : je m’amusais bien et je passais de bons moments même si,quand j’ai démarré, je n’étais vraiment pas très bonne. C‘est un sport qui me plaisait et j’ai évolué sans vraiment m’en rendre compte : je suis rentrée en équipe départementale puis régionale, j’ai fait le pôle espoir puis le pôle France. Tout s’est enchaîné assez rapidement sans que je me pose de questions.
Tu as commencé par le volley de salle à 10 ans et tu entres rapidement au pôle Espoir de Lyon après avoir été repérée.Tu es ensuite recrutée par le pôle France indoor à Toulouse. Malgré tout, tu ne parviens pas vraiment à trouver ta place en salle et tu vas te tourner vers le beach dès 2014…
Lézana Placette - Quand j’en parle, j’ai un flashback : je suis dans le gymnase, la porte est ouverte, je vois les gens du beach s’entraîner dehors et je me demandece que je fais enfermée. Pour moi qui aie été élevée à la montagne, la perspective de passer toute ma carrière dans un gymnase ne me branchait pas trop.J‘ai donc décidé de tester le beach volley. J’ai aimé le fait que ce soit un sport d’extérieur etque l‘on ne soit que deux. J’ai aimé aussi qu’il n’y aitpas de remplaçante car,lorsque j’étais au pôle France jeunes, j’ai été sur le banc pendant toute une année, ce qui m’a beaucoup frustrée. Montrer ce que j’étais capable de faire sur le terrain,pouvoir m’exprimer, a été un beau challenge et j‘ai très rapidement su quec’était au beach volley qu’était ma place. La question de changer de discipline s’est alors posée sans vraiment se poser,c’était une évidence.
Vos routes respectives se croisent dès 2013. Cette année-là, Alexia tu intègres l’équipe de France de beachet toi, Lézana, l’équipe de France de volleyball indoor. Un an plus tard, la Fédération décide de vous associer en vue des Jeux Olympiques de la jeunesse et duChampionnat du monde de -19 ans, mais avant cela, il y a Rêve de champion.
Lézana Placette - Rêve de champion c’était en 2013 et c’était notre premier tournoi de beach. Nous avons joué l’une contre l’autre en finale. C’était la première fois de ma vie que je jouais une finale de quoi que ce soit et j’étais assez contente.
Alexia Richard – C’était sympa parce que la perspective, à la base, était que l’équipe qui gagnait le tournoi participerait aux Championnats d’Europe, ce qui était une belle consécration. Toutes les deux on se disait : « Pourquoi pas, on peut y arriver » et ce qui est drôle, c’est qu’avant d’être partenaires, nous avons été adversaires. Nous n’étions pas très fortes à cette époque-là mais nous avons vu d’emblée le caractère de l’autre : aucune de nous ne voulait laisser celle qui était en face gagner. Quand Lézana est arrivée par la suite, je me suis souvenue de ce moment car cette envie de gagner, cette soif de victoire chez elle, c’était inné or, on ne le trouve pas chez tout le monde et ça m’a donné à penser que ça pouvait éventuellement matcher entre nous.
Qu’avez-vous ressenti lorsque la Fédération a décidé de vous associer ?
Lézana Placette - Même si nous avions des caractères différents, on s’entendait bien, on avait de bons délires et on passait de bons moments ensemble. Nous avions malgré toutdes modes de fonctionnement très différents et il a fallu se caler, mais je pense que nous avons toutes les deux été contentes d’être associées. Il y avait un bel été en perspective avec des Championnats du monde jeunes et les Jeux Olympiques de la jeunesse à deux mois d’intervalle. Lorsque l’on a très peu d’expérience internationale, ce qui était notre cas, il est assez exceptionnel de jouer de tels rendez-vous et ça nous a soudés de vivre ça ensemble. Au début, nous avons dû apprendre à communiquer mais, globalement,lorsque l’on nous a annoncé que nous allions évoluer ensemble, nous étions contentes. Par la suite, c’est nous qui avons fait le choix de faire vivre notre duo de manière plus permanente.
Alexia Richard - L‘en-dehors se passait bien mais là où nous avions un peu plus de difficultés, c’était sur le terrain parce qu’effectivement, sous l’effet du stress, les caractères ressortent plus facilement et plus instinctivement. Nous avons malgré tout très vite compris qu’il nous faudraitfaire toutes les deux des efforts et qu’il nous faudrait également nous laisser le temps de grandir et de mûrirce qui, aujourd’hui,adonné naissance une très très belle équipe et une très belle amitié.
Entre 2014 et 2018 vous avez également été associées à d’autres partenaires. C’est le temps nécessaire pour tester véritablement une paire ?
Lézana Placette - Oui, c’est ça. Individuellement, nous étions deux bonnes joueuses mais il y en avait d’autres au sein de la Fédération et les responsables souhaitaient faire des tests. Ça a été formateur pour nous de voir comment ça se passait ailleurs et nous nous sommes quittées pour mieux nous retrouver. L’alchimie qui existait entre nous, nous ne sommes pas parvenues à la retrouver avec d’autres partenaires. Ceci explique pourquoi nous étions si contentes de nous retrouver en 2018 et nous profitons, depuis, de chaque instant en sachant que notre alchimie, notre amitié sont vraiment une chance.
Alexia Richard - Pour moi, le changement de partenaire n’a a pas été très enrichissant. J’ai vécu une très belle expérience avec Margaux Carrère mais pour le reste, je n’avais pas le choix. J’ai pris les choses comme elles venaient mais ce n’était pas une partie de plaisir et j’avais hâte que l’on me rechange de partenaire.
Lézana Placette - C’est nous qui avons demandé à rejouer ensemble, ce que la Fédération a accepté. C’est marrant parce que, lorsque nous avons été convoquées toutes les deux, nous pensions que nous allions nous faire renvoyer mais non, c’était pour nous annoncer que nous allions de nouveau jouer ensemble.
Alexia Richard – Ce n’était pas tant que les autres expériences se passaient mal mais toutes les deux, nous savions où nous voulions aller et on voyait que les gens autour de nous n’étaient peut-être pas sur la même longueur d’onde en termes de projets, d’investissement, d’objectifs. Nous avons toujours cru que nous allions nous qualifier pour les Jeux Olympiques, ce qui n’était pas forcément le cas de notre entourage. Lorsque nous avons été de nouveau associées, nous étions tout simplement heureuses parce que nous savions que nous allions aimer notre sport, notre métier, notre mode de vie et que nous allions, en plus, vivre des moments off en dehors du terrain qui se passeraient super bien.
Lézana Placette - Il était aussi évident pour le staff que la combinaison de paires était ce qui fonctionnerait le mieux.
Alexia Richard - Après les Jeux Olympiques de la jeunesse, nous nous sommes dit qu’un jour, nous participerions aux Jeux Olympiques pour les grands ! Nous étions insouciantes mais ça montrait déjà où nous voulions aller et notre force mentale, notre capacité à nous projeter : nous voulions prendre part aux Jeux, peu importe qu’ils soient à Tokyo ou à Paris. Au lieu de nous reposer sur nos lauriers à l’issue des Jeux de la jeunesse, on se voyait déjà plus loin. Nous ne savions pas si nous pourrions emprunter ce chemin ensemble mais nous nous sommes rendu compte que tout cela dépendait aussi de nos choix et c’est pour cela que nous avons fait part de nos envies à la fédération. Aujourd’hui, nous sommes contentes de les avoir un peu poussés pour pouvoir nous retrouver.
Lézana Placette - Nous avons toujours été très proactives dans notre projet. Quand nous avons commencé ensemble, on jouait en catégorie jeunes mais on voulait déjà participer à des tournois seniors. On faisait des cagnottes, on vendait des coupes Vistaprint dans la rue pour essayer d’avoir un peu d’argent afin de partir en tournoi. Nous avons toujours pris notre projet en main et je pense que c’est aussi ce qui nous a menées aussi loin.
2018, c’est l’année où votre duo devient pérenne, c’est également l’année où vous commencez à travailler avec une paire de coachs venue du Brésil, pays ou le beach est roi, et vous bénéficiez de nouvelles infrastructures. Tous les feux sont alors au vert pour faciliter votre route vers Paris…
Alexia Richard - Oui, même si on peut encore faire mieux en investissant davantage, en développant les clubs, en recrutant des entraîneurs… Il reste, qu’à ce moment-là, il y a eu un gros changement qui a permis à la balance de pencher du côté objectif JO : les deux coachs brésiliensLissandro Carvalho et Elmer Calvis Lopes. Ce sont des mecs qui ont déjà vécu des expériences olympiques, qui s’entraînent tous les jours, qui ont des connaissances techniques, tactiques, mentales et j’en passe.
En arrivant, ils nous ont dit : « Si vous voulez performer au très haut niveau, il va falloir vous investir davantage, prendre une diététicienne,un préparateur mental, vous entourer des meilleurs. » Nous ne savions pas trop par où commencer. Ensemble, nous avons tout repris, tout consolidé.
Certains ont eu le déclic plus vite que d’autres et nous en avons fait partie : nous avons décidé de monter une équipe autour de nous car il était impossible de tout gérer toutes seules, les sponsors, le financement, l’alimentation, le repos, la récupération…
Ce sont les sponsors qui vous permettent de vivre, vous qui n’êtes pas professionnelles ?
Lézana Placette - Non,c’est grâce à l’armée. Nous sommes rentrées dans l’armée des champions en octobre dernier, nous en sommes ambassadriceset nous sommes rétribuées pour cela. Il y a également la fédération qui prend une grande partie des tournois en charge et notre association qui comble un peu le reste des frais.
Vous étiez pressenties pour représenter la France à Tokyo mais finalement, il n’y aura pas de voyage au Japon, vous échouez à vous qualifier lors de la Continental Cup. Comment vous avez vécu ce rendez-vous manqué ?
Alexia Richard - Ce n‘était pas vraiment une grosse déception parce que nous n’étions pas prêtes :les Brésiliens n’étaient arrivés que depuis trois ans dont un an de COVID.
Nous n’étions pas déçues dans le sens où nous, nous avions fait notre maximum avec les armes que nousavions, les finances qui étaient les nôtreset les objectifs de chacun. Nous sentions que nous ne pouvions pas attraper cette petite flamme. Le niveau des 15–16–17 et 18e paires au classement olympique était un cran au-dessus du notre en termes de stabilité mais nous nous sommes dit en revanche : gare à ceux qui croiseront notre route avec trois ans d’expérience en plus et c’est ce qui s’est passé.
Nous avons consolidé nos bases, nous nous sommes rodées, nous avons évolué au niveau de la technique et de la tactique. Nous avons perfectionné tous les domaines dans lesquels nous péchions pour Tokyo et ça nous a réussi pour Paris.
Trois ans plus tard vous êtes au rendez-vous, vous allez évoluer dans un cadre de rêve, la Tour Eiffel, avec, qui plus est, les tenues que vous souhaitez porter sans obligation de vous conformer à une mini-culotte. Quel regard portez-vous sur cette sexualisation qui s’opère à votre corps défendant ?
Lézana Placette - En France, il y a cette tendance à sexualiser notre sport, ce que l’on retrouve moins à l’étranger. Ici, le beach volley est une discipline peu connue, assimilée à un sport de plage même si ça commence à changer parce qu’il y a eu Roland-Garros et qu’il va y avoir les Jeux. Quoi qu’il soit, les gens qui assistent à du beach volley changent généralement assez rapidement d’avis lorsqu’ils constatent à quel point c’est physique et impressionnant.
Pour ce qui est des bikinis, c’est un peu compliqué, ça fait à la fois partie du jeu, mais nous les filles, nous sommes souvent réduites à cela. C’est pour cette raison que, suite au scandale qui a éclaté dans le beach handball, nous avons été les premières avec les Norvégiennes à militer pour pouvoir également jouer en shortou en legging en fonction de nos envies.
Ce sera donc aussi le cas pour les Jeux parisiens ?
Lézana Placette - Oui, tous les règlements sont alignés sur celui de la Fédération internationale même si ça n’est pas encore naturel puisque, au début, nous n’avions pas de short dans nos dotations et que nous avons dû demander qu’il soit ajouté.
Alexia Richard - Aujourd’hui, sur les tournois, il y a quasiment 50 voire 55 % des joueuses qui évoluent soit en legging, soit en short et non plus en bikini.
Comment est-ce que vous sentez à quelques heures de la grande échéance ?
Lézana Placette - On se sent bien, l’euphorie de la qualification est passée et nous sommes focus sur la préparation. Nous sommes parties en Corse pour quelques jours de stage, nous avons reçu les équipes chinoises à Toulouse, elles s’y entraînent pour lesJeux,ce qui nous offre de belles oppositions et nouspermet d’être en condition optimale pour aborder la compétition.
Des Jeux réussis pour vous, ce seront des Jeux qui ressembleront à quoi ?
Alexia Richard - Je pense que toutes les deux, nous sommes d’accord pour dire des Jeux réussis, ce sera de Jeux durant lesquels nous aurons tout donné, sans regret. Nous ne savons pas combien de fois nous aurons la chance de vivre une expérience olympique, je nous en souhaite plusieurs mais ça peut aussi être la première et la dernière, il est également important de profiter de chaque instant, du cadre sportif bien entendu mais aussi de l’en-dehors.
Il va nous falloir être focus à 200 % sur notre compétition sans oublier de nous octroyer de petits moments pour sortir de là avec plein de souvenirs en tête, souvenirs que nous raconterons ensuite à nos proches, à nos enfants si on en a. Bien sûr, l’objectif est de revenir avec un bout de la tour Eiffel puisque chaque médaille est composée d’un bout de la tour Eiffel, mais l’important est aussi de profiter et de nous voir sourire sur toutes les photos.
Lézana Placette - Je suis d’accord avec Alexia. Si nous avons réussi à nous qualifier, c’est aussi parce que nous avons profité et que nous nous sommes fait plaisir sur le terrain. Nous allons garder la même ligne directrice et tout jouer à fond.
Aux Jeux olympiques, tout peut se passer, nous avons la chance de jouer à domicile, c’est quelque chose qui va nous pousser, l’objectif c’est de profiter et d’aller le plus loin possible. Après, une médaille, pourquoi pas !
Il y a quelques années, quand nous disions que nous voulions nous qualifier aux JO, les gens nous riaient au nez alors, oui, une médaille, nous allons tout faire pour !
Elle a eu plusieurs vies de sportive. Championne de natation, aujourd’hui danseuse, Anastasia Sanchis se raconte dans le podcast 1m60max dont ÀBLOCK! est partenaire avec, pour fil rouge, sa (petite) taille ou comment s’affranchir des centimètres pour mieux performer.
Un distributeur de protections périodiques éco-responsables pour les navigatrices, c’est l’initiative du jour. L’association Horizon Mixité de la navigatrice Isabelle Joschke et son partenaire le Club Nautique de Lorient (CNL) s’engagent pour les femmes et pour la protection de l’environnement. Prenons la vague.
Le breaking prend ses marques. Bientôt en compétition pour la première fois aux Jeux Olympiques de Paris 2024, le voilà au coeur d’un documentaire signé Sophie Vernet et qui met sur le devant de la scène les coulisses d’un mouvement français, autant sportif que culturel et social. Un mouvement qui a notamment pris racine dans le Nord. Zoom sur des Bboys et Bgirls qui ont la Breakdance dans la peau.
Un exploit en cache un autre. Le 12 juillet 2007, l’alpiniste espagnole Edurne Pasaban atteint le sommet de Broad Peak, le douzième plus élevé de la planète. Ce jour-là, elle sort aussi définitivement de la dépression qui l’avait éloignée des montagnes et se lance le défi de franchir les quatorze sommets de plus de 8000 mètres d’altitude que compte la Terre.
Deux amies d’enfance, deux basketteuses françaises, deux rêves américains. L’ailière du club de Bourges, Iliana Rupert, et la meneuse de l’ASVEL, Marine Fauthoux, ont été draftées le même jour pour rejoindre le championnat américain WNBA. C’était le 15 avril dernier et, depuis, elles ne touchent plus le parquet !
Sept fois championne de France et multi-médaillée internationale en tumbling, Lauriane Lamperim s’est offert une deuxième vie de sportive après avoir subi une grave blessure sur les tapis. C’est aujourd’hui sur l’eau qu’elle glisse. Elle a pris le temps de remplir notre petit questionnaire entre deux vagues.
Des seniors gantées, le retour des VTT, une perchiste ambitieuse (Margot Chevrier sur notre photo), une réponse à une question musclée et l’ultra-trail qui se met au parfum ÀBLOCK!, c’est le meilleur de la semaine. Enjoy !
Avec le confinement, beaucoup tentent de saisir l’occasion de remettre leur corps en mouvement. Pas facile pourtant, surtout lorsqu’on est seul et que l’espace sportif se limite à ses quatre murs. Alors, généralement, on commence fort puis on se fatigue.
Mais pourquoi si peu d’enthousiasme, même en sachant que le bien-être est au bout de la séance ? Explications.
La 121e édition du tournoi de Roland-Garros est officiellement ouverte ! La grande favorite Iga Swiatek confirmera-t-elle les attentes ? Ou bien ses nombreuses concurrentes, dont Maria Sakkari sur notre photo, renverseront-elles la hiérarchie ? Série à sensation du côté de la Ville Lumière.
Le 20km marche féminin s’élance à Munich pour ces Championnats Sportifs Européens 2022. Et parmi les qualifiées, une athlète qui n’est pas considérée comme professionnelle mais qui en veut, Clémence Beretta. La prodige de la marche française a des choses à prouver sur les terres allemandes.
Elle n’imaginait pas sa vie sans sport. Non contente d’avoir participé à la naissance du mouvement sportif féminin en France, Marie Houdré s’est attachée à le développer et le promouvoir à travers la barette, une version revue et corrigée du rugby dans les années 20. Portrait d’une avant-gardiste qui s’est toujours refusée à botter en touche.
La Britannique Alison Streeter établit un record qu’elle va conserver pendant dix-sept ans. C’était un 24 juillet 2004 et la nageuse réalise l’exploit de terminer sa 43e traversée de la Manche. Elle se hisse alors au sommet des champions de la nage en eau libre, tous sexes confondus.