Alexandra Atamaniuk« Faire partie des pionnières du futsal, c'est juste incroyable ! »
Elle évolue au Stade Brestois et est devenue, il y a quelque mois, la première capitaine de la toute nouvelle équipe de France de Futsal. À bientôt 29 ans, Alexandra Atamaniuk, footballeuse pro et futsaleuse, mène de front ses deux carrières sportives avec la même gourmandise. Rencontre avec une pionnière qui ambitionne de mener les Bleues sur le chemin du Mondial.
Par Sophie Danger
Publié le 17 mai 2024 à 15h40, mis à jour le 10 octobre 2024 à 8h01
Tu vas avoir 29 ans dans moins d’un mois, tu es une joueuse de football professionnelle, tu évolues au Stade Brestois, tu es également capitaine de la toute récente équipe de France de futsal. Comment est née ta passion pour le football ?
Ma passion pour le footballremonte à mon plus jeune âge. J’étais un peu garçon manqué, j’adorais jouer au foot à l’école avec mes copains et j’ai voulu m’inscrire dans un club. J’ai commencé à l’âge de 4-5 ans.
Ce n’est pas venu d’un éventuel grand frère, de ton père…
Non, c’est venu de moi-même. Mon oncle a été pro et a entraîné à très haut niveau, mais ce n’est pas grâce à lui que je me suis mise au football, c’est vraiment un souhait de ma part. J’ai toujours été attirée par cette activité. Je pense que ça m’a plu parce que j’évoluais avec les garçons.
Le football était le sport populaire à l’école, je me débrouillais bien et, comme j’étais un petit peu garçon manqué, le fait de jouer au football me permettait d’être intégrée et avec les filles, et avec les garçons. Je pense que c’est ça qui m’a séduite tout comme le fait que le football soit un sport collectif et que ça génère des émotions qui sont vraiment top.
Ta première licence c’est au FC Seichamps, tu as 7 ans et tu vas y rester jusqu’en 2008. Tu jouais dans une équipe de petites filles ?
Non, pas du tout. Jusqu’à quasiment mes 18 ans, je n’ai joué qu’avec des garçons et j’étais la seule fille.
Quel regard on portait sur toi ?
Les gens ont toujours porté un regard très positif sur moi, ça c’est toujours très très bien passé. Je pense que c’est notamment dû au fait que, comme je jouais bien, ça se passait bien avec les garçons.
J’avais ma place parce que j’étais compétente sur le terrain et c’est aussi pour ça que je n’ai jamais eu aucun souci, au contraire même puisque, par la suite, j’ai changé de club parce qu’il y avait des formations masculines qui souhaitaient que je les rejoigne.
À partir d’un certain âge, les filles ne peuvent plus jouer avec les garçons. Est-ce que, à un moment, la question s’est posée de savoir si tu allais pouvoir continuer à pratiquer ou s’il faudrait, pour cela, t’éloigner de ta famille ?
J’ai commencé à faire des sélections départementales, régionales très tôt, pareil pour les rassemblements France jeunes. J’ai eu des ambitions de haut niveau très jeune et le fait, éventuellement, de partir ne me contraignait pas. Quand j’ai dû quitter les garçons, j’ai quand même fait un choix, celui de trouver un club à proximité de ma famille parce que j’en ressentais le besoin. Dans l’éventualité où ça ne passerait pas bien, j’avais besoin de me dire que ma famille pouvait venir.
C’est pour cela que, quand j’ai eu l’opportunité de rejoindre le pôle espoir de Lyon et de jouer à l’Olympique Lyonnais, j’ai dit non. À la place, j’ai préféré signer au FC Vendenheim en U 19 national et ça m’a ouvert énormément de portes, notamment celles de l’équipe de France.
Il faut une grande maturité quand on a 14-15 ans pour refuser de rejoindre l’Olympique Lyonnais non ?
J’ai été très épaulée par ma famille. Elle m’a toujours incitée à réfléchir, à me poser, à ne pas me précipiter. Il faut également savoir qu’à cette période-là, on ne gagnait pas sa vie en jouant au foot quand on était une fille. Même si l’Olympique Lyonnais me mettait des paillettes dans les yeux, je suis une passionnée du foot et ce que j’aime avant tout, c’est jouer. Je ne me voyais pas aller dans un club comme celui-là en ayant, possiblement, peu d’opportunités de jouer.
A contrario, une équipe comme le FC Vendenheim me permettait, à 15 ans déjà, d’évoluer en nationale et pour moi, c’était un tremplin inouï. L’année d’après, à 16 ans, j’étais déjà en D1.
Tu évoques le fait de ne pas pouvoir vivre du football quand on est une femme à cette époque pas si lointaine, toi qui ambitionnais d’évoluer à haut-niveau, tu l’envisageais comment ta carrière ?
J’ai toujours voulu faire du football à haut niveau mais j’ai également toujours voulu avoir un double projet, à savoir football et études. Dans mes choix de carrière, j’ai privilégié ça, quitte à refuser de rejoindre certains clubs qui ne permettaient pas de mener les deux à bien. Ce que je voulais, c’était m’assurer un avenir et aujourd’hui, j’en suis très contente parce que je vis du foot et je sais que si demain, ça s’arrête, j’ai un métier qui m’attend.
Ça, pour la tête, c’est super important, ça me permet d’être performante sur le terrain parce que je n’ai pas cette angoisse de me demander ce que je ferai demain. J’ai un métier, je suis professeure de sport, fonctionnaire de l’Éducation Nationale et je suis en disponibilité.
Pour revenir à ton choix du FC Vendenheim, il ne t’empêche effectivement pas d’évoluer et, à 16 ans, tu vas être sélectionnée, pour la première fois, chez les Bleuettes. Entrer en équipe de France, ça représentait quoi pour toi ?
C’était un rêve ! Tant qu’on ne porte pas ce maillot, on en rêve, on a toutes et tous cette ambition-là, on veut toutes et tous représenter notre pays mais, tant que ce n’est pas concret, on n’y croit pas vraiment. Quand j’ai été appelée pour la première fois, ça a été dingue, même si j’avais conscience que le plus dur serait d’y rester car je suis issue d’une génération en or, avec des talents incroyables.
Quoi qu’il en soit, cette première, je m’en souviendrai à vie et aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir continuer cette aventure à travers le futsal. C’est d’autant plus magnifique que jamais je n’aurais imaginé pouvoir revivre ces moments-là.
Tu dis que c’est un souvenir à vie, qu’est-ce qui t’a marquée le plus dans cette journée ?
Tu entends la Marseillaise pour la première fois ! Il y a aussi le fait que toute ma famille avait pu être là, voir la fierté dans les yeux de ses proches, c’est incroyable et puis, moi aussi j’étais fière.
Être en équipe de France, c’est une sorte de reconnaissance, une récompense de tous les sacrifices et de tout le travail qu’on a fourni jusqu’alors. C’est vraiment le graal, la cerise sur le gâteau quand on fait un sport co.
En 2012, tu es sacrée championne du monde avec les U17, c’est le premier titre mondial en football pour une équipe féminine. La saison suivante, tu décroches l’or encore mais cette fois européen avec les U19. Qu’est-ce qu’ils t’ont apporté ces deux trophées ? Ils t’ont ouvert des portes ?
Pas forcément mais, dans ma vie personnelle, ça m’a appris plein de choses. J’ai beaucoup évolué, j’ai beaucoup mûri, j’ai grandi et aujourd’hui, toute cette expérience avec les Bleuettes est un vrai atout au futsal.
Dans les matches internationaux, quand il y a des moments compliqués, je suis sereine parce que c’est une situation que j’ai déjà vécue. C’est un vrai plus d’avoir pu connaître le haut niveau et ces sacres parce qu’il n’y a rien de plus dur, d’un point de vue émotionnel, que ce genre de match à enjeu.
Tu continues ton chemin, tu rejoins l’AS Saint-Étienne pour la saison 2013-2014, puis ce sera l’AS Nancy Lorraine jusqu’en 2016 et le Dijon FCO jusqu’en 2018. Tu as alors 23 ans, envie de fonder une famille et tu vas mettre ta carrière en pause. Tu expliques qu’à cette époque sport de haut niveau et maternité ne sont pas compatibles. Ce break, il t’a été imposé par l’encadrement ou c’était un choix libre de ta part ?
On ne m’a pas fait comprendre que je n’avais plus ma place dans l’effectif si je tombais enceinte mais, comme j’étais en fin de contrat, le club m’a fait comprendre qu’il n’allait pas me prolonger. Signer dans un autre club lorsque tu es enceinte, c’est également compliqué. Quand tu dis que tu peux signer mais que tu ne reprendras que dans six mois, ce n’est pas évident.
Tu l’as vécu comment ? La grossesse devient une sorte de sacrifice pour une sportive qui souhaite devenir maman.
Ça a été compliqué pour moi parce que le foot, ça a toujours été ma passion et le mettre entre parenthèses a été dur mais, d’un autre côté, j’avais aussi ce besoin de faire un break, un break pas par rapport au foot en lui-même mais par rapport à l’extra sportif.
C’était y a cinq ans, ce n’est pas si longtemps, mais la situation était différente de ce qu’elle est aujourd’hui : les conditions d’entraînement, les conditions de match… ce n’était pas la même chose que maintenant, on nous demandait d’être professionnelles mais sans nous donner les moyens pour l’être.
Et puis, j’étais dans ce milieu depuis toute petite, j’avais besoin de souffler et cette coupure m’a fait tellement de bien !
Tu as craint de ne pas pouvoir reprendre le fil de ta carrière après avoir donné naissance à ton petit garçon ?
Je savais que ça allait mettre un gros coup d’arrêt à ma carrière mais, comme j’ai toujours été une fille très déterminée, je me suis dit que, si j’avais envie de revenir, j’y arriverais et j’ai fait en sorte que ça se réalise puisque j’ai fait du foot quasiment jusqu’à mes six mois de grossesse et j’ai repris le sport une semaine après mon accouchement.
Tu décides alors de partir à Saint-Pierre-et-Miquelon où tu vas rester trois ans. Pourquoi Saint-Pierre-et-Miquelon ?
La première année où j’ai exercé en qualité de prof d’EPS, j’ai été mutée à Paris alors que je jouais à Dijon. Un moment, je me suis dit qu’il fallait que j’arrête tout parce que je ne pouvais pas être enceinte, avoir un métier à Paris et évoluer à Dijon, c’était complètement incompatible.
Mon conjoint, qui travaillait pour la Fédération Française de Football, a eu l’opportunité de partir à Saint-Pierre-et-Miquelon et je me suis dit que c’était l’occasion de découvrir une nouvelle culture. Je m’étais renseigné, je savais qu’il y avait possibilité de faire du foot et du futsal, tout en continuant à exercer mon métier.
Non, j’avais déjà pratiqué quand j’étais jeune. À cette époque, on faisait pas mal de tournois en salle de futsal durant la période hivernale. J’avais déjà fait des sélections, et notamment la sélection de Lorraine, mais c’est vraiment à Saint-Pierre-et-Miquelon que je me suis découvert une passion pour la discipline.
Là-bas, ils ne peuvent pas jouer au foot toute l’année, ils font six mois de futsal et six mois de foot. En revanche, il n’y a pas d’équipe féminine mais j’ai eu l’autorisation de la fédé de pratiquer avec les garçons et j’ai adoré, j’ai pris mon pied.
En août 2022, retour en métropole, tu signes à Brest, un club dans lequel tu vas renouer avec le football de compétition, un club également dans lequel tu vas continuer la pratique du futsal. C’était inimaginable pour toi de rejoindre une structure dans laquelle tu ne pourrais pratiquer que le football ?
La première année passée à Saint-Pierre-et-Miquelon, l’idée de reprendre me titillait, mais nous avions un contrat de trois ans. Après trois ans passés là-bas, je me suis dit que c’était maintenant ou jamais : j’étais bien dans ma tête, je me sentais prête à reprendre et à tout déchirer.
J’ai eu pas mal de contacts de clubs, j’étais assez surprise par les propositions d’ailleurs car je pensais que le fait de m’être éloignée allait m’être préjudiciable mais finalement non. J’ai opté pour Dijon car le club me permettait ce double projet foot-futsal. J’avais eu écho du fait qu’il allait y avoir une équipe de France de futsal. Je savais que, pour ce qui est du football, les Bleues, c’était fini mais je pensais qu’en ce qui concernait le futsal, c’était possible.
Cette équipe de France a vu le jour l’année dernière, tu es appelée par le staff et tu vas même en devenir la capitaine, la première dans l’histoire de la discipline. Comment tu l’as appris ?
Pour ce qui est de la sélection, j’ai reçu la convocation quelques semaines avant le premier rassemblement. C’était top de retrouver Clairefontaine dix ans après, magique même. Et puis, avant la première confrontation contre la Finlande, la coach m’a donné rendez-vous et m’a dit que le staff me faisait confiance et m’avait désignée capitaine, qu’il fallait que j’en fasse bon usage.
Je ne m’y attendais pas du tout, du tout, du tout mais c’était un bonheur absolu. Je pense que ça a été l’une des plus belles journées de ma vie après la naissance de mon fils ! C’est vraiment de la reconnaissance, tu sens qu’un staff tout entier, le staff de la sélection de tes rêves, te fait confiance, c’est juste incroyable. J’espère que je leur rends bien sur le terrain mais, a priori, pour le moment ça va.
Contribuer à écrire les premières pages d’une telle aventure, c’est une sensation assez vertigineuse non ?
Je fais partie des pionnières du futsal, je suis la première capitaine, on a gagné notre première victoire en fin d’année dernière, là on a gagné notre premier tournoi, c’est juste incroyable. Comme je suis dans le feu de l’action, je ne m’en rends pas vraiment compte mais je pense que, dans quelques années, quand je regarderai mon parcours, je réaliserai que j’ai vraiment eu beaucoup de chance et je suis vraiment reconnaissante pour tout ça.
La première victoire, c’était face à la Finlande, le premier tournoi c’est le Futsal Love Serbia, un tournoi amical au cours duquel vous avez battu la Hongrie, une place forte du futsal féminin en Europe. Elle avance vite cette équipe de France…
Oui, c’est vrai qu’on ne s’attendait pas à en être à ce stade-là si vite, à être performantes de cette façon-là en seulement huit matches ! Quelques semaines avant le Futsal Love Serbia, en pensait qu’on allait prendre une grosse rouste contre la Hongrie mais on est un groupe tellement solidaire, sain, avec des filles travailleuses, on a également un staff de grande qualité, Raphaël Reynaud nous accompagne sur tous nous matches, on a aussi l’appui de la Fédération qui met les moyens pour que l’on soit performantes.
Malgré tout, on sait très bien que, pour l’instant, on n’est rien, on n’a seulement fait des matchs amicaux donc sans enjeu, ce qui nous a permis de jouer libérées. Ce n’est pas la même chose en compétition officielle mais c’est quand même top d’en être arrivées-là. On a encore un travail immense mais ça bosse et c’est bien d’avoir ce genre de récompenses.
Le prochain adversaire c’est, cette semaine, la Suède. C’est encore une nouvelle occasion de se construire sans pression ?
L’objectif, c’est clairement de gagner en expérience, de se confronter et de savoir ce que l’on vaut par rapport aux meilleures nations européennes. On est en train de monter petit à petit face à nos adversaires. On a eu la Finlande qui était une grosse nation, après on a eu la Slovénie, là on a eu la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque… C’est vraiment très riche en termes d’expérience de se confronter à ce genre de nations qui évoluent depuis très longtemps dans le futsal.
L’an prochain, il devait y avoir un Euro, ce sera finalement une Coupe du monde, ce rendez-vous vous trotte déjà dans la tête ou c’est prématuré ?
Ça trotte dans la tête, oui, parce que c’est un objectif à plus ou moins à long terme mais ce n’est pas quelque chose qui nous obsède parce que nous sommes focus sur le travail et le fait de gagner en expérience parce qu’on est rien du tout. L’équipe de France n’a même pas un an et, même si on a gagné un tournoi, ça reste un tournoi amical, on n’a pas encore joué certaines meilleures nations européennes comme l’Espagne, le Portugal ou l’Italie.
Le premier tour de la phase qualificative va arriver très vite et on va commencer à se concentrer dessus mais on voit étape par étape. On sait d’où on vient, on sait le retard que l’on a sur la plupart des équipes de futsal en Europe donc on reste humbles.
L’avenir, tu le vois, comment ?
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