Camille Jedrzejewski « Le tir, c'est de la gestion de stress, de la lucidité. »
Elle a commencé par le pentathlon avant de se concentrer sur le seul tir. Camille Jedrzejewski, 22 ans, vice-championne d’Europe en pistolet à 10 mètres vient de décrocher la médaille d'argent pour ses premiers JO. Une première pour l'équipe de France de la discipline. Nous l'avions rencontrée juste après sa qualification aux Jeux. Conversation avec une fille qui met toujours dans le mille.
Par Sophie Danger
Publié le 02 octobre 2023 à 9h35, mis à jour le 03 août 2024 à 10h05
Tu as un parcours singulier. Tu as commencé par pratiquer le pentathlon moderne avant de te consacrer au tir sportif. À quel âge et comment es-tu venue au pentathlon ?
J’ai commencé le pentathlon en CM2. Ma grande sœur en faisait en club. Deux soirs par semaine, j’allais à la piscine et le mercredi après-midi, c’était tir et course à pied. L’escrime, je l’ai appris plus tard. C’était bien car j’allais au sport presque tous les soirs et que nous ne pratiquions jamais les mêmes disciplines.
Le pentathlon, c’est cinq épreuves – l’escrime, la natation, l’équitation, le tir au pistolet et la course à pied – et c’est finalement vers le tir que tu vas te diriger. J’ai lu que tu avais voulu t’y consacrer parce que tu rêvais d’aller aux JO mais que tu ne te sentais pas assez forte pour satisfaire tes aspirations. Les Jeux Olympiques, ça a toujours été un but pour toi ?
J’ai découvert les Jeux Olympiques au moment de Londres en 2012. J’avais 10 ans, je les ai regardés à la télé et j’ai vu tous ces champions gagner, ça m’a procuré beaucoup d’émotions. Réussir à être fort, à être devant les autres et gagner une médaille, je trouvais ça fou et ça donnait envie d’y participer aussi.
Mais quand on est petit, on dit que l’on veut faire les Jeux Olympiques et plus tard, on se rend compte que c’est beaucoup plus compliqué qu’on l’imaginait d’y aller !
Quoi qu’il en soit, je savais que les Jeux existaient quand j’étais petite, je connaissais des athlètes du club de Noyon (club dans lequel elle est licenciée, Ndlr) qui y étaient allés en pentathlon, je savais que ça pouvait faire partie de de la vie d’un sportif de haut niveau.
Tu as toujours eu envie que le sport fasse partie de ta vie, que ce soit un peu plus qu’une pratiqueloisir ?
C’est plutôt le résultat d’un processus qui m’a menée à ça. Avant de se dire que l’on veut être championne du monde ou championne olympique, il y a des étapes. Au début, tu as envie d’être au club et de faire du sport parce que c’est sympa d’être avec les copains et puis tu participes à des compétitions, tu as envie de gagner en France et après, au-delà.
La seule chose, c’est que j’ai toujours eu beaucoup d’attentes par rapport à chacune des petites compétitions que j’ai disputées. Je pense que c’est plutôt ça qui m’a amenée à faire de la grande compétition. J’aimais bien battre mes records, si je pouvais avoir une médaille c’était bien et si je pouvais gagner c’était encore mieux.
Ça ne fait pas longtemps que j’ai les Jeux en tête, ça fait seulement deux ou trois ans, c’est la suite de ces étapes mais, avant ça, il y a beaucoup d’autres choses à accomplir je pense, en tout cas pour une jeune fille de club.
Quand est-ce que tu as décidé de ne te consacrer qu’au seul tir ?
Le tir, je l’ai choisi autant qu’il m’a choisie. J’avais 14 ans et j’ai été sélectionnée en équipe de France juniors. Je suis partie aux Championnats d’Europe juniors et on a décroché le titre par équipe.
Je me suis rendu compte à cette occasion que je n’étais pas si mauvaise, que j’étais dans un milieu dans lequel je me sentais bien, qu’il n’était pas très dur de me sentir à l’aise en compétition, que je n’avais pas peur du stress.
Le pentathlon, ça devenait difficile pour moi dans le sens ou je ne progressais plus dans certaines épreuves et que je n’étais pas une mordue à l’entraînement par rapport à d’autres. Le tir, au contraire, j’y arrivais bien et c’était trop cool.
Je n’ai pas forcément eu un coup de cœur pour la discipline mais je me suis sentie bien, j’avais rencontré de belles personnes, découvert un milieu qui me plaisait : la grande compétition, être en équipe de France, voyager…
Les Europe étaient en mars, je me suis inscrite en sport-études à Bordeaux en septembre et je suis partie de chez moi pour ne faire que du tir.
Choisir une nouvelle discipline, même si c’est une discipline que l’on pratique déjà, nécessite de repartir de zéro ou presque, de s’imposer dans un autre milieu et d’y briller afin se faire une place. Comment se sont passés tes débuts ?
J’ai fait ce choix en 2017. Moi, j’étais une fille de club. Je tirais deux ou trois fois par semaine, j’étais assez douée, je faisais les rassemblements avec l’équipe de France mais, quand je suis arrivée en sport-études, c’était autre chose. Je n’avais pas l’habitude de tirer tous les jours.
Pour moi, jusqu’alors, c’était course à pied le lundi, le mardi j’allais à la piscine, le mercredi, tir et puis escrime… Mon entraînement était hyper diversifié et j’étais tout le temps avec le même groupe.
Moi, j’étais une fille pleine de joie, plutôt boute-en-train, une fille qui aimait beaucoup s’amuser au sport et là, il fallait être sérieuse, sage, écouter et faire ce que l’entraîneur disait. Au début, je me suis demandé ce que je faisais là et puis j’ai appris à être tireuse.
Comment es-tu devenue tireuse ?
Les six premiers mois, ça a été très très dur. J’avais du mal avec les adultes, j’avais du mal avec tout le monde parce que j’étais môme. Moi, je venais de mon club de pentathlon, c’était la famille, une bande de copains et de copines dans laquelle chacun avait sa place. Il y a un monde entre une athlète de club et une athlète de sport-études !
Et puis, rapidement, j’ai relevé la tête. C’est l’amour de la compétition qui m’a fait m’accrocher, l’amour de la compétition et l’envie d’être la meilleure qui m’ont forcée à m’adapter. Avec le recul, je parle de cette période comme d’une période qui n’était pas facile mais, sur le moment, je ne le vivais pas trop mal, c’est juste que je n’avais pas tous les codes. Les gens autour de moi parlaient une langue que je ne connaissais pas : au club, on parlait du tir avec le vocabulaire du pentathlète et là, je côtoie des gens qui ont une connaissance du sujet que je n’avais pas.
Tout ce processus d’adaptation à la structure et à ce nouvel univers prend du temps. Aujourd’hui, j’ai l’impression de beaucoup mieux connaître le tir et, en même temps, d’avoir encore beaucoup de choses à apprendre.
Tu vas rapidement faire parler de toi. En 2021, tu as 19 ans et tu grimpes sur la 2e marche des Championnats du monde juniors. Toi qui vis pour la compétition, cette médaille était déjà programmée dans ta tête ou elle est quand même arrivée plus vite que prévu ?
Avant cette médaille, j’ai eu des super résultats en juniors, notamment quand j’étais cadette. La première année, j’ai gagné une Coupe du monde juniors alors que j’avais 16 ans, j’ai également été championne d’Europe en 2019 et ça, ça a été un tournant majeur. Cette année-là, mon niveau au 25 mètres était vraiment bon et je commençais à être régulière au 10 mètres à un bon niveau.
Peu à peu, j’ai élevé mon niveau, ce qui m’a permis d’être régulièrement en finale à l’international et de gagner en maturité. Grâce à ça, je suis arrivée sur certains stages avec l’équipe de France seniors.
Quand je deviens vice-championne du monde en 2021, ça fait deux ans que je fais partie des meilleures et j’ai déjà pris part à deux Coupes du monde seniors et participé aux Championnats d’Europe seniors. C’est aussi sur ces Championnats du monde que j’ai validé le record d’Europe, record qui tient toujours.
L’adaptation au sport-études a été compliquée mais tu as finalement vite pris le pli finalement…
Oui, j’ai rapidement pris le pli d’être une vraie tireuse depuis 2019. J’ai capté plein de trucs et j’ai réalisé que j’étais à l’aise avec la compétition et l’enjeu.
Le tir, c’est clairement de la gestion de stress, c’est de la lucidité. Notre compétition, ce n’est que ça. Être à l’aise avec ça est peut-être ce qui m’a permis de progresser plus rapidement.
En deux ans, j’ai appris à gérer une compet’ globalement, ce qui m’a amenée à gagner les Europe juniors rapidement après. Est-ce que j’ai plus de talent qu’une autre ou est-ce que c’est grâce à ce que j’ai fait en club ? Franchement, il n’y a pas vraiment de réponse, je dirais juste que j’ai une facilité à m’adapter au stress, à rester lucide, à rester centrée sur ce que j’ai à faire sur le moment.
Cet état d’esprit, le fait d’être pragmatique, terre-à-terre, c’est ça qui fait que je veux atteindre le but, que je veux atteindre mes objectifs et peu importe la manière.
Est-ce qu’à cette époque, 2021 donc, la perspective de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo commence à te trotter dans la tête ou il est encore trop tôt pour toi ?
C’était trop tôt. Au tir, on donne les premiers quotas vingt mois ans avant les Jeux et vingt mois avant les Jeux, j’avais 16 ans. J’étais forte – aux Monde de 2018, je suis 4e, première Européenne – mais j’étais sur le circuit junior.
Pendant l’Olympiade de Tokyo, j’ai gagné en maturité et découvert la compétition. Quand Tokyo a été reporté, j’ai pris part à une compétition qualificative pour les Jeux et j’ai terminé un peu loin.
Je n’avais rien à regretter, peut-être un peu d’inaccomplissement parce que j’étais très forte, aussi forte que les filles qui allaient aux Jeux sur le moment-même mais elles, elles avaient préparé les Jeux et moi les Championnats du monde qui sont deux compétitions qui n’ont rien à voir, les enjeux ne sont pas les mêmes.
En 2022, tu commences à briller sur la scène sénior avec deux récompenses en individuel, l’or de la Coupe du monde de Rio au Brésil (25m) et l’argent des Jeux Méditerranéens en tir à 10 mètres cette fois. Il y a également la President’s Cup, une épreuve qui réunit les douze meilleures tireuses mondiales dans tes deux disciplines. Tu te classes 2e sur 25 mètres et tu t’imposes à 10 mètres, ce qui te permet d’atteindre le troisième rang mondial en pistolet à 10 mètres.Est-ce que l’on peut dire que tu as changé de statut désormais ?
Oui. En 2022, mon ascension a été assez folle. J’ai eu trois médailles à la Coupe du Monde de Rio, j’ai progressé au ranking mondial et si j’ai changé de statut c’est parce que je me suis retrouvée à battre, en finale, des filles que je pensais bien meilleures que moi, des filles qui sont beaucoup plus régulières et qui me semblaient tellement imprenables !
Avant Rio, j’ai terminé 4e aux Europe et j’étais franchement dégoûtée mais je me suis dit : « Camille, regarde les filles qui sont devant toi, des filles super fortes, avec une expérience longue comme le bras, des palmarès de dingue. Tu es en finale mais la prochaine fois, tu vas aller au bout, tu vas te battre pour la médaille. » Et j’ai eu cette médaille d’or en Coupe du Monde en battant ces filles incroyablement fortes.
À partir de ce moment-là, on change un peu de statut et surtout, on va en compétition pour gagner en se disant que, quand la compétition à quota viendra, on sera prête à le décrocher pour les Jeux dès les premières occasions. J’ai attendu la troisième compétition pour le gagner.
C’est vraiment le fait de gagner une médaille d’or qui m’a permis d’avoir de l’ambition.
Tu n’avais pas d’ambition avant ?
Je faisais mon petit bonhomme de chemin. Je me disais qu’il fallait que je réussisse à aller en finale et une fois en finale, je penserai à aller au bout. Maintenant, quand je suis chez moi et que je m’entraîne, je pense à la médaille. C’est un tout petit peu différent.
On s’entraîne pour être la meilleure sur la compétition mais, quand on sait qu’on est très forte, on n’a pas besoin d’être dans la compétition pour déjà être à fond. C’est un tout petit peu plus ambitieux.
Pour en revenir à ce quota que tu as décroché en vue des Jeux Olympiques de Paris 2024, comment c’est arrivé et qu’as-tu ressenti à l’idée de pouvoir, peut-être, en être ?
C’était lors des Championnats d’Europe 10 mètres en 2023. J’ai réalisé une très très belle finale. Il y avait beaucoup de pression et toutes les filles tiraient bien mais, ce jour-là, je ne sais pas pourquoi, je n’avais pas peur, je me disais qu’il fallait que je tente ma chance, chance que j’avais laissé passer aux Championnats d’Europe et du monde en terminant 8e et 10e.
J’ai gagné un très beau quota mais, en revanche, j’ai perdu au dernier point : je menais la finale 14-12 et techniquement, j’avais deux balles de match, deux balles de match perdues.
J’ai terminé vice-championne d’Europe et, sur le moment, même si j’étais très contente d’avoir le quota, je me suis dit : « Mince, j’ai laissé l’autre fille gagner car je me suis pris un coup de stress à la fin et je n’ai pas très bien tiré ». J’ai eu peur, je pense, d’être championne d’Europe mais j’ai quand même réussi le job. Le but c’était d’avoir un quota et d’être médaillée et j’ai réussi à le faire même si, sur quelques points, j’aurais pu aller encore plus loin.
Les autres concurrentes qui ont gagné un quota ont déjà disputé des Jeux, pas moi, ce sera les premiers et c’était génial parce que tout le monde était content pour moi et j’ai reçu beaucoup de bienveillance ce jour-là, c’était vraiment incroyable.
Ce quota ne t’est pas attribué personnellement mais il y a malgré tout de grandes chances qu’il soit pour toi…
Oui, il y a de grandes chances qu’il soit pour moi. Le quota que je décroche appartient au pays et à mon épreuve, le pistolet 10 mètres dames. Par la suite, la Fédération garde un œil sur la personne qui l’a gagné. Je l’ai gagné en décrochant une médaille sur un Championnat majeur, ce qui est un plus, tout comme le fait d’avoir refait, la même année, une médaille aux Jeux Européens.
Tout ça alimente le circuit de sélection et, pour l’instant, on ne voit pas quelqu’un d’autre prendre ce quota parce que c’est moi qui ai les meilleurs résultats à 10 mètres depuis 2022. Ceci étant, même si mon nom est en haut de la liste, il faut attendre aux alentours de mai 2024.
Quoi qu’il arrive, tu as déjà un pied aux Jeux de Paris. La perspective de disputer tes premiers Jeux, qui plus est à domicile, ça représente quoi pour toi ?
J’ai toujours fait du sport dans ma vie, j’ai commencé quand j’avais 9 ans et participer aux Jeux représente un peu tout le chemin que j’ai parcouru, toutes les compétitions auxquelles j’ai participé, tout ce que j’ai fait avec ma sœur et mon papa, toutes les années de sport-études… À partir du 27 juillet et pendant une semaine, ça va être un peu l’aboutissement, même si ce n’est pas une fin, de tout ce que j’ai fait.
Je ne me souviens pas de mes années sans compétition, c’est fou ça ! J’ai toujours fait du sport et le fait d’aller aux Jeux signifie que tout ce que j’ai fait, j’ai eu raison de le faire, que je ne me suis pas trompée. Bien sûr, j’ai raté des compétitions, je peux vous en raconter quinze-mille où je suis rentrée bredouille !
Je sais qu’aux Jeux, il y aura forcément des réussites mais aussi des déceptions, mais quoi qu’il en soit, médaille ou pas, je serai fière et, si je gagne l’or, ce sera la récompense ultime. Si je termine 4e, ça montrera quand même tout ce que j’ai entrepris pour en arriver là.
Ce sera mes premiers Jeux, ce ne sera sûrement pas les derniers. Ça va être le début d’une nouvelle aventure, je vais découvrir ce que c’est que d’être une athlète olympique.
Tu n’as pas peur, malgré tout, de te laisser happer par l’environnement et de te détacher de l’enjeu ?
Il y a un facteur à prendre en compte pour éviter cela c’est que, quand on est en circuit Championnats du Monde et Coupe du Monde, on est environ une centaine de filles par épreuve et qu’aux Jeux, on ne sera normalement que trente-six. Il n’y aura que le gratin et que des filles que je connais puisqu’on a passé l’Olympiade ensemble sur les pas de tir.
Il y aussi le fait que l’on sera sur un stand, celui de Châteauroux, loin de la pression de Paris. Je sais que je vais être stressée, que ça va être dur, que je vais avoir peur, que je peux être déçue, peu importe, il va falloir le vivre ce moment ! Il faudra que je garde dans un coin de ma tête le fait que je suis là pour réussir, même si j’ai peur, même s’il y a de la pression, même s’il y a des gens qui aimeraient te voir sur un podium, même si mes parents seront probablement là alors qu’ils n’ont jamais vu une compétition sur un pas de tir…
Mais c’est un peu ça la loi du sport, si je veux être la meilleure, il faut réussir dans toutes les conditions et ça, cet état d’esprit-là, j’essaye de l’entretenir. Je ne vais pas essayer de faire semblant, je préfère y aller à fond quitte à perdre des plumes, je vais me dépasser, je vais me transcender parce que c’est ça qui est beau : être dans le dur mais y arriver quand même.
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