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Siraba Dembélé-Pavlović « J’arrête ma carrière et c’est sans regret. »

Siraba Dembélé-Pavlović : « J’arrête ma carrière et c’est sans regret.»
Elle a tout gagné. Ou presque. Multi-récompensée en club et en équipe de France de handball, Siraba Dembélé-Pavlović a brillé sur tous les fronts. À 36 ans, l’ancienne capitaine des Bleues qui vient tout juste de remporter le Championnat de Roumanie avec son équipe CSM Bucarest, s'apprête à tourner la page du haut niveau. Mais elle n'en a pas fini avec le sport.

Par Sophie Danger

Publié le 24 avril 2023 à 10h56, mis à jour le 25 avril 2023 à 12h48

Dans quelques semaines, tu vas mettre un terme à ta carrière. Tu avais déjà évoqué cette possibilité lan dernier mais, cette fois-ci, ta décision est ferme et définitive. Quest-ce qui tas décidé à tourner la page pour de bon ?

J’ai limpression davoir vécu énormément de choses. Je crois que je suis arrivée au bout de ce que javais à vivre, sportivement en tout cas.

Lautre motif qui a pesé dans la balance est que je vais avoir 37 ans. Être handballeuse professionnelle, cest avoir un rythme assez intense et, à un moment donné, le corps dit stop.

Enfin, il y a le fait que jai envie de profiter de ma famille, tout simplement. 

En 2020, tu évoquais dé ta fin de carrière avant de te raviser

À la base, je voulais arrêter lannée dernière or jai fait une demi-saison et je me sentais bien, javais encore la motivation. Tout combiné, je me suis dit quil était dommage darrêter, que je nen avais pas forcément envie, alors je suis repartie pour une saison.

Il y avait aussi le challenge de gagner la Champions League qui ma poussée à continuer

Comment être certaine que cest le bon moment ?

Aujourdhui, il me reste un mois et demi à jouer. Plus javance vers la fin, plus je sais que cest sans regret. Je nai pas de doute. Je ne me dis pas : « Ah, et si…», non, je nai plus envie.

Je ne veux plus faire ces efforts que demande le sport de haut niveau, toute cette exigence que ça implique. Je sais que jai fait le tour.

La perspective des Jeux Olympiques de 2024 ne pouvait, en rien, te donner lenvie de prolonger laventure ?

Cest vrai quil y a cette très grosse échéance à venir mais ça ne me fera pas revenir sur ma décision. Rien ne pourra me faire revenir sur ma décision. Je nai pas de regrets. Ce sont les regrets qui font que lon saccroche à quelque chose et cest ce qui, parfois, peut engendrer des doutes.

Moi, je suis sereine par rapport à tout ce que jai pu faire, je suis bien. Je ne sais pas comment lexpliquer mais jai limpression davoir dé vécu ce challenge même si celui-ci se jouera à la maison. La perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024 est excitante mais ce nest pas quelque chose qui me retient. 

Tu tapprêtes donc à mettre fin à une aventure qui a débuté de manière fortuite. Tu as commencé le hand en suivant ta grande sœur qui s’était inscrite au HBC Vallée dAvre, un club proche de chez vous. Quest-ce qui tas poussée à enfiler, toi aussi, le maillot ?

Je venais comme une novice, je ne savais pas où je mettais les pieds. À l’époque, je ne savais pas ce qu’était le handball, je ne savais même pas que ça existait dailleurs. Finalement, je me suis plus que prise au jeu et, depuis ce jour-là, je nai plus enlevé mes chaussures !

Quest-ce qui ta accrochée ?

Laspect collectif ! Cest grâce à ça que jai vraiment accroché. Le hand, cest un sport qui sollicite tout : le physique, la tactique, cest un sport dans lequel il y a de l’échange, cest tout ça qui ma plu. Jallais à lentraînement avec mes potes, le week-end on samusait en match, c’était ça pour moi le handball.

Tu aurais poussé la porte dun club de basket, ça aurait été pareil finalement.

Peut-être, oui. 

Pendant presque dix ans, jusqu’à ta première sélection en bleu, tu nas aucune ambition véritable sur le plan sportif, pas de haut-niveau en tête. Tu te contentes de te laisser guider et, quand on te propose des défis, tu les relèves. Le hand cest avant tout de lamusement pour toi à cette époque ?

Cest exactement ça, le handball pour moi, à l’époque, cest uniquement du plaisir. Je ne savais pas quon pouvait gagner sa vie avec le handball, je ne savais pas quon pouvait devenir professionnelle. Moi, on me disait : « Il y a une sélection, tu y vas » et jy allais. Durant la sélection, on me disait : « On va en sélectionner tant » et je relevais le défi.

Je prenais les choses comme elles venaient, sans pression. Je ne faisais pas partie des meilleures, ça, cest une certitude, mais je savais que j’étais capable de. Moi, je ne lâche pas laffaire, je suis comme une punaise, ça ne se décroche pas. Je suis tellement persévérante, jaime tellement les challenges, jaime tellement me surpasser que cest ça qui ma amenée à relever tous ces défis les uns après les autres, sans calculs.  

Thierry Vincent, qui a été ton entraîneur à Mérignac, disait de toi que tu avais toutes les qualités requises pour être une grande joueuse à un détail près : tu doutais de toi, tu ne pensais pas êtregitime. Cest une réflexion qui va revenir souvent de la part des autres durant ta carrière. Il est dû à quoi ce doute ? Au fait, justement, de ne pas avoir eu de plan de carrière ?

Je ne sais pas. Cest peut-être parce que jai toujours limpression de ne pas être arrivée au bout. Jai toujours limpression davoir besoin dapprendre. Je ne me sens pas complète, jai besoin d’évoluer. Cest peut-être ça qui fait que lon ressent ces doutes chez moi.

Il est vrai que javais souvent tendance à me dire que j’étais moins bonne que les autres mais, quelque part, cest aussi grâce à ça que jai toujours eu envie de faire mieux. Je sentais que javais des choses à apprendre et aujourdhui encore dailleurs. Ce nest pas parce que jai 36 ans que je nai plus envie de progresser. 

©FFHB

Entre avoir envie de progresser et douter, il y a quand même une différence

Je nai pas de doutes sur le fait que je mérite ou pas d’être là où je suis, cest simplement que jai limpression que je peux toujours faire mieux. Cest ça aussi qui fait que jai prolongé. Je suis une éternelle insatisfaite !

Le premier moment de bascule de ta carrière remonte à lannée 2006. Tu as 20 ans, tu inaugures ta première sélection en équipe de France face à la Turquie le 26 mai. Sept mois plus tard, tu décroches le bronze des Europe. Dans la foulée, tu décides de renoncer à tes études dexperte comptable pour te consacrer entièrement au hand. Quest-ce qui a changé dans ta tête à ce moment-là ?

Je voulais me consacrer entièrement au handball. Jouer au handball, ça prend du temps, ça demande de l’énergie. Mon choix était clair. Je voulais aller jusquau bout de mes études, histoire davoir quelque chose sur lequel me retourner même si, plus de dix ans plus tard, ce que je veux faire na plus rien à voir.

C’était un choix mûrement réfléchi et je nai eu aucun problème à le faire.

©FFHB

Tes parents, ton entourage, nont pas craint pour toi ?

Non, pas du tout. Cest ça qui est bien, mes parents nont jamais influé sur ce que je voulais faire. Je leur disais : « Je veux faire-ci », ils me disaient « Ok ». Je pense que cest une chance.

Parfois, les parents sont intrusifs pour ce qui est des choix relatifs aux carrières de leurs enfants. Moi, les miens mont laissée libre de faire ce que je voulais. Ils mont fait confiance. 

Tu vas doucement faire ta place en équipe de France. Pour autant, en 2008, tu ne seras pas retenue par Olivier Krumbolz pour les Jeux de Pékin, en Chine. Est-ce que ce premier rendez-vous olympique manqué a joué un rôle important dans la suite de ton parcours en bleu ?

Ce rendez-vous manqué ne ma pas abattue, au contraire, il ma surmotivée. À cette époque, j’étais vraiment très jeune. Les deux personnes qui sont allées aux Jeux étaient meilleures que moi sur le moment. Cette décision nest pas quelque chose qui ma choquée. J’étais déçue, ça cest une certitude, mais je savais que les prochains JO, je les ferai.

Sur le moment, c’était le choix de notre entraîneur et je lai respecté, ça fait partie du jeu.  

Parallèlement, tu vas commencer à te faire un palmarès en club. Après Mérignac, rétrogradé administrativement, et Issy-les-Moulineaux, qui va connaître malheureusement le même sort, tu rebondis à Toulon avec lequel tu deviens championne de France en 2010. Ce titre a une importance particulière pour toi. Pourquoi ?

Pour moi, ce sont mes plus belles années en club. On avait un collectif vraiment exceptionnel avec des individualités exceptionnelles. On navait pas le meilleur groupe, mais il y avait quelque chose, dans cette équipe, qui fait que lon a fait une saison de folie et que lon a remporté le championnat en sortant Metz en demies.

C’était inattendu et la victoire finale, c’était la consécration de toute une saison. C’était top, c’était une aventure humaine que lon a partagée toutes ensemble. C’était génial et cest exactement pour ça que je fais du hand.

©FFHandball/S.Pillaud)

À partir de 2012, tu tentes laventure à l’étranger. Il y aura le Danemark, la Macédoine et la Russie.Tu vas remporter plusieurs fois les championnats russe et macédonien, il y aura aussi quatre Coupes nationales, une Coupe de lEHF, trois troisièmes places en Ligue des Champions… Cest pour cette Ligue des Champions dailleurs que tu as choisi lexil. C’était impensable de pouvoir y prétendre en évoluant en France ?

Pour moi, l’étranger c’était une expérience à faire. Partir, cest quelque chose qui t’élève sportivement, mais surtout humainement. Cest tellement enrichissant.

Jai joué la Ligue des champions en France avec Toulon. On na pas fait long feu mais c’était normal. À l’époque, il était très peu probable quun club français puisse la gagner, le seul moyen était daller à l’étranger. Cest pour ça que je me suis expatriée mais je me suis surtout expatriée pour lexpérience.

Elle ta apporté quoi cette expérience sur le plan personnel ?

Il faut savoir que moi, avant, il ne fallait pas mapprocher. J’étais limite une sauvage, je nosais pas dire bonjour aux gens. Je ne dirais pas que j’étais timide mais j’étais hyper introvertie et cest vrai que, le fait de partir, forcément, fait que ta personnalité change.

Avant, tu nentendais pas le son de ma voix. Aujourdhui, tu ne lentends pas plus, mais je fais des choses comme des prises de parole par exemple que je naurais jamais faites auparavant.

©FFHB

Sportivement, le hand féminin est plus valorisé en dehors de nos frontières. Quest-ce quil y a de mieux ailleurs ?

Je ne vais pas parler salairesenfin si, je vais parler salaires. Ça me fout les boules de voir des filles qui, durant toute leur carrière, gagnent des salaires moyens et ne peuvent pas complètement se consacrer à leur métier de handballeuse car elles ne peuvent pas en vivre.

Aujourdhui, l’étranger nous permet de le faire. Si je n’étais pas partie, est-ce que jaurais été à laise financièrement comme je peux l’être ? Je ne sais pas, mais je trouve ça dommage. Jaimerais que lon puisse jouer en France en se disant : « Je joue dans mon pays et je gagne bien ma vie en faisant du sport minin ».

La question du salaire rend forcément l’étranger beaucoup plus attractif et, qui dit salaire dit forcément meilleures conditions, meilleures équipes. Ce qui te permet tout simplement d’être compétitive dans les grands championnats, dans les grands rendez-vous comme la Ligue des champions.

La dération Française de hand fait des efforts pour améliorer les conditions des joueuses

Oui, il y a des efforts de faits. Entre le moment où jai commencé le hand et maintenant, ça na rien à voir, cest même le jour et la nuit. Aujourdhui, tu as deux clubs, Brest et Nantes, qui arrivent avec de beaux budgets et qui parviennent vraiment à donner des bons salaires aux joueurs.

Jai limpression que ça tire le championnat vers le haut. Aujourdhui, on a deux équipes françaises compétitives en Ligue des Champions et cest bien. Il y a du progrès, mais il faut continuer.   

Avec les Bleues, lhistoire va aussi rouler pour toi. Tu vas être deux fois vice-championne du monde (2009, 2011), Championne du monde en 2017, tu toffres le bronze aux Europe en 2016 et le titre en 2018, tu es également vice-championne olympique à Rio, au Brésil, en 2016. Seule ombre au tableau, tu te blesses quelques mois avant les Jeux de Tokyo au Japon. Une rupture des tendons dAchille qui tempêchera de décrocher le titre suprême avec tes coéquipières. Sil y a un moment plus difficile que les autres dans ta carrière, cest celui-ci ?

Cest vraiment la plus grosse déception de ma carrière. Moi, les Jeux de Tokyo, c’était censé être ma dernière expérience en équipe de France. Je savais quon avait la possibilité de revenir avec la médaille dor. C’était la première blessure de ma carrière, ça ne m’était jamais arrivé auparavant. Cest une épreuve que jai dû surmonter, c’était difficile. 

Comment es-tu parvenue à la surmonter ?

En premier lieu, il a fallu accepter la situation. Moi, je suis très spirituelle, je me dis cest mon destin, mon histoire, que je ne devais pas faire Tokyo. Et puis, il y a ma famille qui a été très présente à ce moment-là. À l’époque, javais 34 ans. Je me disais que je ne parviendrais jamais à revenir à cet âge-là.

Je me suis challengée pour réintégrer le plus haut niveau et cest pour ça que je nai pas arrêté lannée dernière. Tout ça mis bout-à-bout fait que lon essaie de surmonter la situation. Et que lon y arrive. Ça fait partie du jeu, il faut accepter, cest tout.

©FFHB

Au regard de ton parcours en équipe de France, tu dirais que Tokyo est vraiment un regret ou seulement un rendez-vous manqué ?

Cest vrai que, lorsque jai loupé les Jeux Olympiques de Tokyo et que je me morfondais, jai fait un feed back sur tout ce que javais pu accomplir, toutes les médailles décrochées. Je me suis dit : « Tu ne vas pas laisser une compétition gâcher toutes les médailles que tu as eues, toutes les aventures que tu as vécues avec l’équipe de France ! »

Cest à ça que je me suis raccrochée. Quand jai fait ce feed back, je me suis rendu compte que oui, quand même, ce que javais fait, c’était pas mal !

Dans quelques semaines, tout cela sera terminé. Si tu commences à regarder un peu en arrière, tu dirais que le sport de haut niveau ta apporté quoi ? Quest-ce que tu raconteras à tes deux petits garçons plus tard ?

Ils sont encore un peu petits pour comprendre certaines choses mais, pour moi, ce qui est important, cest leur état desprit, la manière dont ils vont penser, la manière dont ils vont réagir par rapport à tout ce qui peut leur arriver. Cest tout cela qui mimporte, que jai envie de leur transmettre parce que cest ça qui conditionne tes choix, ce que tu fais dans la vie. En tout cas, moi, cest ce que je retire jusqu’à présent de mon expérience.

Ce qui ma amenée là où jen suis, cest mon état desprit et rien dautre, ni les qualités physiques, ni les rencontres ou je ne sais quoi. Cest la manière dont tu fais face à ce qui tarrive dans la vie qui te construit et cest ça que jai envie de transmettre.

Cest pour cela que tu as décidé dexercer le métier dagente de joueur ?

Pour moi, agent de joueur est un prétexte. Ce qui me plaît, ce que jai envie de faire, et cest une certitude, cest de transmettre mon expérience afin que les jeunes générations aient la carrière quelles méritent, quelles désirent.

Aujourdhui, je pense que ce qui manque cest que les gens soient accompagnés dans leur carrière, dans leur choix, leur style-life de sportif de haut niveau et cest ce que je veux mettre en place.

Ça ta manqué toi, plus jeune ?

Jaimerais mettre en place tout ce que jaurais aimé avoir quand javais 20 ans lorsque jai commencé le hand. Moi, jai la chance davoir eu la tête sur les épaules, ce qui fait quaujourdhui, je nai aucun regret et cest sincère : quand je te dis aucun, cest aucun.

Mais ce nest pas le cas de tout le monde et je pense, quaujourdhui, 70-80 % des jeunes gagneraient à être mieux accompagnés, cest une certitude.

©FFHB

Est-ce que tu penses que le fait d’être une femme, ce qui est très rare dans ce métier d’agent, peut apporter quelque chose de différent ?

Jai limpression que nous, les femmes, on inspire davantage la confiance. Je suis désolée de dire ça mais, on a un regard différent, on apporte un peu plus dhumanité. Cest une réalité, un peu plus de douceur et dhumanité

Ouverture ©MLhandimages

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