Marielle Goitschel « À 7 ans, j’écrivais déjà sur des papiers que je serais championne du monde de ski. »
Elle a marqué l’Histoire du ski. En à peine dix ans de carrière, Marielle Goitschel (au centre sur notre photo) a tout raflé. Multiple championne du monde et olympique, l’Avaline continue d’espérer qu’une skieuse française lui succède sur la plus haute marche du podium de géant et de slalom à l’heure où les meilleures de la planète dévalent les pistes de ces JO de Pékin. Conversation avec une légende.
Par Sophie Danger
Publié le 11 février 2022 à 16h39, mis à jour le 20 mars 2022 à 11h22
France et olympisme entretiennent une histoire de longue date dont vous avez vous-même écrit quelques pages. Tout commence lorsque vous avez 3 ans. Nous sommes en 1948 et vous quittez le Var, où vous êtes née, avec vos parents, vos frères et sœurs pour vous installer à Val d’Isère. C’est là quevous allez découvrir le ski. Vous vous souvenez de vos débuts ?
C’est vrai que je suis Savoyarde mais je pense que, quelque part, je suis une Méditerranéenne dans le sens où je parle beaucoup – et les Savoyards presque pas – et j’adore l’eau.
Quand nous sommes arrivés à Val d’Isère, notre père nous a fabriqué lui-même des skis en les coupant tout simplement dans du bois. J’avais 3 ans et, à partir de ce moment-là, je n’ai plus jamais décroché : je mangeais ski, je me couchais ski, je dormais ski… bref, je vivais ski tout le temps.
Quand nos parents ont pu nous offrir nos premiers skis, je me souviens avoir dormi avec pendant huit jours jusqu’à ce que ma mère me dise : « Maintenant, ça suffit, tu les enlèves quand tu es dans ton lit » !
Qu’est que vous aimiez dans cette discipline pour qu’elle devienne si obsédante ?
J’étais une gamine un peu agitée, j’avais besoin de me dépenser. Pour vous donner un ordre d’idée, nous étions une famille pauvre et quand mes parents achetaient des vêtements pour Christine, c’est moi qui les portais l’année d’après. En revanche, impossible pour mon autre sœur, Patricia, la troisième, de les utiliser par la suite car après moi, les vêtements étaient tout simplement foutus !
Pour en revenir au ski, j’ai toujours adoré ça car ça me permettait de me défouler. Et puis j’ai tout de suite été douée. J’ai gagné ma première compétition lorsque j’avais 5 ans et, après, tout s’est enchaîné.
Votre talent est repéré très tôt par votre instituteur de primaire qui va d’ailleurs dire à vos parents que vous avez du talent et que vous irez loin. Est-ce que cette remarque a conditionné, en partie, votre parcours de championne ?
L’instituteur, mais aussi le curé, parce que, à l’époque, le curé faisait le catéchisme et il nous emmenait aussi skier. Cela étant, rien n’a jamais conditionné quoi que ce soit chez moi. Je n’avais qu’une idée en tête : gagner.
À 7 ans, j’écrivais déjà sur des papiers que je serais championne du monde. J’étais sûre de mon fait, sûre de gagner.
Après le certificat d’étude, j’ai dit à mes parents que je ne voulais pas continuer l’école, que je voulais faire du ski. Mon père, qui était un homme admirable, a dit : « Ok, toi et Christine, vous ferez des cours par correspondance ».
Avec moi, ça n’a pas duré longtemps mais, en revanche, j’ai rapidement gagné et j’ai intégré l’équipe de France à 14 ans.
Par la suite, tout va s’enchaîner très très vite pour vous. Ça ressemblait à quoi le quotidien d’une skieuse au début des années 60 ?
L’été, on s’entraînait généralement à Boulouris ou à Aix-en-Provence, près de la mer et j’étais très contente. On avait également des stages à Val d’Isère et tout le cirque blanc. Et puis, après, on partait en compétition.
On se trimballait une housse à skis avec nos cinq paires dedans, trois paires pour la course et deux de rechange, la valise à la main et le sac en bandoulière et on prenait le train. On a vécu des épopées incroyables.
Moi, j’ai gagné ma première Coupe du monde – ça s’appelait FIS A à l’époque – aux Gets. J’avais 14 ans. Quand je prenais le départ, ce n’était pas pour être dans les trois, dans les quatre ou les cinq, c’était pour gagner.
C’était compliqué d’être une jeune fille dans ce milieu ?
Dans les années 60, j’étais la première à brandir le drapeau des femmes et je peux te dire qu’il fallait que j’invective, que je réponde et que je mette des gars « minable ». Ça n’était pas facile.
Le sport féminin n’existait pas encore vraiment à cette époque. En France, sur cette question, nous étions vraiment très en retard. Pour donner un ordre d’idée, quand nous avons démarré, les articles dans les journaux, c’était : « Les filles sont bonnes à faire de la couture et du tricot. »
Ça tombait très bien avec moi, même si, entre parenthèses, je sais très bien coudre et tricoter ! À la Fédération Française de Ski, les hommes étaient des machos et, si je n’avais pas fait les chronos que j’ai fait, si je n’avais pas été la meilleure, je n’aurais jamais été sélectionnée.
Un peu plus de deux ans après vos premiers pas en équipe de France, vous disputez vos premiers Championnats du monde. Ça se passe à Chamonix, vous avez 16 ans et demi et vous décrochez vos deux premières : l’or du combiné et l’argent du slalom. Vous vous souvenez de ce que vous avez ressenti en montant sur le podium ?
J’avais 16 ans et trois ou quatre mois et je ne mesurais pas vraiment ce qui se passait. Pour moi, encore une fois, l’important c’était de gagner.
À 16 ans, je voulais être championne du monde et après l’avoir été, je voulais être championne olympique, mais aussi gagner toutes les autres courses programmées entre. Pour moi, ce n’était qu’un départ, rien n’était fini après cela.
Vous vous faites un nom d’emblée, devant votre public. La vie avant et après la médaille n’avait certainement plus rien à voir…
Il est vrai que, dans ces années-là, comme il n’y avait qu’une chaîne de télévision, on passait toujours dessus. Finalement, on avait plus de publicité que n’en ont les athlètes aujourd’hui car le sport est peu diffusé sur les chaines de la TNT.
Les journalistes étaient là avant la course, ils étaient là à l’arrivée et ça, à tous les coups ! C’était incroyable la façon dont nous étions suivies, on avait une publicité phénoménale.
J’ai fait un nombre incalculable de Unes de France Soir qui tirait, à l’époque, à 1 million d’exemplaires ! J’étais leur coqueluche. Il y avait aussi l’Équipe, le Figaro, Le Monde.
Parallèlement aux Mondiaux, vous allez aussi vous illustrer sur la scène olympique. En 1964, vous participez aux Jeux d’Innsbruck au côté de votre sœur Christine. Elle est d’un an votre aînée et vous avez commencé à skier ensemble. Participer aux Jeux est un accomplissement dans une vie d’athlète, participer aux Jeux avec un membre de sa fratrie, c’est encore autre chose. Quelle a été votre réaction quand vous avez appris que vous seriez toutes les deux de la partie à Innsbruck ?
Même si j’ai eu le coq un peu plus tôt, nous avons toujours été en équipe de France ensemble avec Christine. C’est une force d’avoir une sœur parce que, qu’on le veuille ou non, il y a toujours un peu de jalousie, parfois de l’animosité, dans une équipe.
Nous, nous n’étions pas une, nous étions deux et ça change tout. Avant ces Jeux, nous avions gagné toutes les courses avec l’Américaine Jean Saubert.
J’ai un souvenir de la Une de Télé 7 Jours avec nos deux têtes en photo et un titre : « Marielle et Christine Goitschel, les meilleures chances de la France aux Jeux Olympiques. »
Le 1er février 1964, vous allez vivre ensemble deux jours de folie pure. Tout commence avec le slalom, vous bouclez la première manche en tête et c’est finalement Christine qui rebat les cartes lors de la seconde. Elle décroche l’or et vous l’argent. Comment avez-vous vécu ce moment ?
Quand nous avons gagné le slalom, nous avons été portées en triomphe, c’était de la folie. Il y avait 50 ou 60 000 personnes, c’était assez impressionnant. Nous avions un peu peur mais nous étions tellement contentes. Moi, je brassais des bras !
J’avais dit, à ce moment-là, que j’avais gagné pour le Général de Gaulle et, en tribune d’honneur, il y avait Maurice Herzog (alors secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports, Ndlr). Je suis allée le voir et je lui ai demandé qu’il se débrouille pour que je puisse voir le Général !
Après ça, toutes les deux, nous sommes redescendues dans une Porsche que les Autrichiens avaient mis à notre disposition. Les journalistes de Paris Match étaient avec nous. Nous étions en pull-over, des pulls montants en laine vraiment chauds mais il faisait quand même – 10, et nous avions perdu nos bonnets dans la folie.
Nous avons fait la Une du journal qui a titré « Une famille française à l’honneur : les Goitschel ». Les bonnets sur la photo ne sont pas les nôtres. Le surlendemain, nous devions prendre le départ du géant et toute cette agitation n’était finalement pas un souci car je savais que j’allais gagner.
Deux jours plus tard, en effet, place au géant. Cette fois, c’est vous qui vous attribuez le titre, Christine prend la seconde place à égalité avec l’Américaine Jean Saubert. Quand on vous demande votre plus beau souvenir, vous dites malgré tout que c’est quand Christine s’est imposée en slalom, ajoutant que vous n’étiez pas aussi excitée lorsque vous avez remporté le géant. Vous qui expliquiez qu’être deuxième est intolérable, elle signifiait quoi cette victoire de Christine pour qu’elle reste, à ce jour encore, votre meilleur souvenir sportif ?
Dans la première manche du slalom, Christine a réussi à m’approcher. Sa deuxième manche, en revanche, a été parfaite, phénoménale. Quand je me suis élancée, je savais qu’elle avait gagné devant Jean Saubert.
Pour la battre, il aurait fallu que j’y aille comme une con et j’aurais pu tomber alors, qu’en définitive, je savais qu’on ferait un et deux et qu’elle était la meilleure.
Quand on a disputé le géant, je trouvais normal d’avoir gagné et il n’était, de plus, pas question que je reparte sans l’or. Mais à partir du moment où tu gagnes, tu t’en fiches de l’ordre. Et pour moi le 1er février restera toujours la plus grande date de ma carrière.
Le 3 février, ce n’était pas pareil. La première fois, on ne ressent jamais la même chose que la deuxième sauf peut-être en amour… et encore, ça dépend !
Les sœurs Goitschel à Innsbruck, ça a été phénoménal. On a été portées en triomphe par les Autrichiens dans leur antre et on a fait la Une de tous les journaux, le Times, mais aussi des journaux japonais, chinois… On a fait la Une partout dans le monde !
Nous, nous étions des gamines et nous avons été emportées par un tourbillon mais nous pensions surtout à nos parents. Nous nous disions qu’avec tous les sacrifices qu’ils avaient fait pour nous, ils devaient être contents.
Et puis, il fallait se remotiver parce qu’il fallait continuer à gagner et il y avait Portillo qui se profilait à l’horizon.
Ces Mondiaux de Portillo (Chili), vous allez les survoler. Vous décrochez l’argent du slalom, l’or du géant, du combiné. Il y aura aussi l’argent du slalom qui sera revu et corrigé en or quelques années plus tard car ErikaSchinegger, la gagnante, sera identifiée homme suite à un test de féminité en 1967…
Le géant, il n’y a pas eu de problème, j’étais au-dessus du lot. En slalom, Annie Famose m’a battue sur une manche qui tournait trop et lors de laquelle je n’ai pas été assez attentive.
En descente, je me classe deuxième mais la médaille m’a été rendue par la suite parce qu’effectivement Schinegger était un homme. La descente, c’était particulier pour moi.
Dans cette discipline, je n’étais pas une kamikaze, j’assurais : j’avais eu trop d’accidents dans ma jeunesse et je ne voulais pas tomber.
Ce sera néanmoins votre seul or dans la spécialité. La médaille vous sera attribuée en deux temps. D’abord sur un plateau de télé en 1988, remise par Erik alias Erika Schinegger. Pour la reconnaissance de la FIS, il vous faudra attendre 1996. Comment avez-vous vécu cette reconnaissance tardive ?
Je m’en fichais. Moi, la médaille je l’avais déjà comptée. Il est vrai qu’il fallait que ce soit Erik qui fasse le premier pas, ce n’était pas à moi d’aller la réclamer. S’il fallait refaire l’Histoire, tout cela serait bien compliqué. Car plus tard, Erika a également participé à la Coupe du monde.
En tout, vous allez remporter 14 médailles – Mondiaux et JO confondus –dont 9 en or. La dernière, ce sera à Grenoble en 1968, l’or du slalom, un ultime coup d’éclat avant de raccrocher. Vous avez 23 ans et envie de passer à autre chose. La compétition ne vous motivait plus malgré la naissance d’un circuit Coupe du monde et d’autres victoires à aller chercher ?
J’avais 22 ans et demi, même pas, et je n’avais plus du tout envie. Enfin, ce n’est pas uniquement que j’en avais marre, les autres aussi en avaient marre de moi.
Ce n’est pas facile d’avoir une personne comme moi dans les parages, je le reconnais. J’avais souvent tendance à remplacer l’entraîneur, par exemple. J’insupportais Jean Béranger.
J’aurais dû évoluer dans un système plus pour moi. Béranger l’a d’ailleurs reconnu bien après en disant que j’aurais pu encore gagner longtemps. Mais bon, j’avais envie de passer à autre chose.
Votre carrière en équipe de France a finalement duré moins de dix ans, mais a marqué l’histoire du ski alpin. Personne, d’ailleurs, n’est parvenu à reprendre le flambeau olympique en slalom, ni en géant. Il y a de l’argent, du bronze mais jamais d’or. C’est grisant ou un peu triste finalement d’être, cinquante-quatre ans après vos derniers Jeux, la référence olympique ?
Moi qui suis généreuse, je ne peux pas trouver ça génial, je ne peux que trouver ça triste. Mais bon, en sport, même si on est bon, rien n’est jamais acquis. Il faut avoir une force mentale phénoménale, ce n’est que le mental qui gagne.
Souvent, les gens répliquent en disant qu’il faut quand même savoir skier. Mais quand on évolue à ce niveau-là, techniquement, on est au point ! Pour le reste, j’ai vu plein de gens très forts qui s’écroulaient complètement à cause de l’enjeu.
Vous auriez aimé voir Tessa Worley vous succéder à Pékin, malheureusement, elle a chuté lors de la deuxième manche du géant…
Oui et je me pose des questions par rapport aux résultats des femmes. Depuis peu, la Fédération Française de Ski a une présidente, mais à la direction des féminines, il n’y a pas de femmes ! Que l’on ait aussi peu de résultats devrait alerter même si ça n’enlève rien au fait que les femmes se débrouillent pas mal et essaient de faire triompher leur sport.
Regardez en Autriche, ils ont un plus grand réservoir de skieuses. Ça s’explique par un contexte différent. Là-bas, c’est le pays du ski et hommes-femmes, ce n’est pas « même combat » mais pas loin.
Plus proche de nous, en France, on peut aussi prendre le biathlon, en exemple. Les filles réussissent dans cette discipline, les responsables ont fait ce qu’il fallait !
C’est terrible de se dire qu’il va encore falloir attendre avant que des championnes succèdent aux sœurs Goitschel ! Ce n’est pas normal, ça me bouffe.
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