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Angelina Favario« Le sport automobile est un sport macho, mais ça ne m’atteint pas. »

Angelina Favario : « Le sport automobile est un sport macho, mais ça ne m’atteint pas. »
Elle n’a pas encore 20 ans mais déjà une détermination de fer. Angelina Favario, jeune pilote, n’a qu’une idée en tête : devenir pro et, pourquoi pas, évoluer, à l’avenir, en Formule 1. La Savoyarde, qui a fait ses gammes l’an passé en F4, sait qu’elle devra, pour cela, se battre tout au long du chemin contre adversaires et préjugés. Rencontre avec une demoiselle que rien ne peut freiner.

Par Sophie Danger

Publié le 09 janvier 2022 à 18h15, mis à jour le 03 janvier 2024 à 15h45

Ta passion pour l’automobile est née lorsque tu avais 13 ans. C’est à cette époque que tu découvres le karting et tu vas vite devenir totalement accroc. Tu te souviens de ta première fois derrière un volant ?

Oui, c’était une sortie karting comme ça aurait pu être une sortie patinoire ou une sortie bowling. Je n’y suis pas du tout allée en me disant que j’allais adorer ça, je ne regardais même pas les Grands Prix de Formule à 1 à l’époque mais, dès ma première session de dix minutes terminée, j’ai aimé ça.

J’ai aimé l’ambiance, le fait d’enfiler mon casque, d’être toute seule dans mon propre kart, d’avoir des concurrents sur la piste, de rouler sur des circuits, et surtout, d’avoir un objectif. Moi, la compétitivité m’a toujours motivée.

Par la suite, je voulais m’acheter un kart, m’entraîner pour toujours faire le meilleur temps.

Est-ce que tu as senti tout de suite que tu avais des prédispositions pour la conduite ?

Honnêtement, je ne suis pas sortie du kart en me disant que j’allais être une grande pilote, pas du tout. Au début, je faisais des temps comme les autres.

C’est ma motivation qui a fait que j’ai commencé à améliorer mes chronos, à gagner des places mais, au départ, ce n’était pas inné.

Tu vas, très tôt, être confrontée au sexisme. Les entraîneurs, les pilotes mais aussi leurs parents te font sentir qu’une fille n’est pas la bienvenue dans ce milieu. Comment ça se traduisait dans les faits ?

Le sport automobile est un sport très macho, en général. L’an dernier, lorsque j’évoluais en F4, j’entendais par exemple des parents dire à leur fils : « Tu te rends compte que tu es derrière la fille !? », comme si c’était grave que leur fils soit derrière moi !

Ce sont plein de petites choses comme ça, mais ça ne m’atteint pas du tout. Je suis tellement déterminée qu’ils peuvent dire ce qu’ils veulent, ce n’est pas grave.

Moi, j’en fais une force et j’essaie de sensibiliser les jeunes filles, à mon tour. J’essaie de les motiver en leur expliquant qu’il ne faut pas se mettre de freins, que, quoi qu’il se passe, nous, les filles, nous seront jugées tout au long de notre carrière et qu’il faut faire abstraction de ça.

Cette force de résister à ce genre de vexations, tu la puises où ?

Depuis le début, depuis mes 13 ans, les critiques ne m’ont jamais vraiment attristée, je n’ai jamais baissé les bras par rapport à ça.

C’est parce que j’ai la chance d’avoir des parents exceptionnels. Ils m’accompagnent, m’épaulent et me disent qu’il ne faut pas que j’écoute ce que l’on dit, que je reste concentrée.

C’est comme ça que j’ai réussi à m’en sortir. Résister à ça, c’est une manière de leur être reconnaissante car ils ont tout donné pour moi. C’est aussi important pour moi car, mentalement, je ne peux pas me permettre d’être mal avant une course.

Ce n’est pas difficile, par moment, de devoir se battre un peu seule contre tous ? Tu n’as jamais reçu de soutien de la part des pilotes ou autres ?

Si, il y a quand même, dans le lot, quelques personnes qui m’ont soutenue, mais pas parmi mes concurrents. Excepté un seul pilote, mon ancien concurrent F4, qui a été là pour moi, Esteban Masson, le champion F4 de cette saison.

Mais, en gros, lorsque j’étais en Formule 4, si certains d’entre eux ne m’ont pas méprisée comme les autres, il n’y a pas eu de réel soutien de leur part.

Parmi les personnes sur qui j’ai pu compter, il y eut, par exemple, un de mes entraîneurs de karting à Grenoble. Lui n’a jamais fait de différence par rapport au fait que je sois une femme.

Il y aussi quelques pilotes, anciens ou encore en activité, qui me soutiennent dans ma démarche, des pilotes de moto GP par exemple. C’est, généralement, un soutien virtuel mais grâce à ça, j’arrive à faire de cette situation une force.

Est-ce que tu as rencontré des filles qui avaient le même rêve, les mêmes ambitions que toi ?

J’en ai rencontré beaucoup sur les réseaux sociaux. J’ai reçu des messages de jeunes filles qui avaient, elles aussi, ce rêve depuis longtemps et, à cause de l’investissement financier que cela représente ou du sexisme qu’elles ont eu à subir, ont baissé les bras.

Moi, ce sexisme, je n’en souffre pas, mais je sais que c’est difficile pour celles qui prennent les choses beaucoup plus à cœur de se jeter dans ce milieu et de se débrouiller toutes seules.

Ces jeunes filles, je me fais un plaisir de les aider, j’essaie de les soutenir comme je peux afin qu’elles puissent réintégrer le monde du sport automobile.

Ces obstacles-là ne te détourneront pas de ton parcours. En décembre 2018, tu participes au trophée karting de la ligue Rhône-Alpes, tu es la seule fille sur la ligne de départ et tu termines 3e, le premier gros podium de ta carrière…

C’était effectivement mon premier gros podium. J’ai gagné d’autres trophées auparavant, mais en loisir.

Ce podium-là, c’était le premier et le plus beau parce que c’était la première fois que je participais à des courses alors que d’autres en faisaient depuis deux ou trois ans.

L’objectif, au départ, n’était pas de remporter le trophée, mais de me focaliser sur les courses et de doubler mes concurrents. Au final, j’ai réussi à décrocher cette place.

Terminer troisième était incroyable, je n’en revenais pas même si je me suis beaucoup entraînée pour. Grâce à ça, j’ai pu me diriger en Formule 4.

La Formule 4, c’est en 2021. Sportivement, comment as-tu évolué durant les années qui ont suivi ?

2019 a été une année compliquée car je suivais des cours en parallèle. J’essayais de tout combiner, sport et études, et je suis allée en Laponie faire du pilotage sur glace pendant cinq jours.

J’avais 16 ans, j’étais la seule fille du groupe. Par la suite, j’ai été invitée au Trophée Andros pour faire quelques manches, une en 2019, deux en 2020 et une début 2021.

Ma première, c’était à Val Thorens et je l’avais emportée. Durant ces deux ans, j’ai aussi pris le temps de savoir ce qui me plaisait vraiment et ma passion pour la monoplace était au-dessus de tout.

Je ne voulais plus faire que ça, je ne voulais pas entendre parler d’autre chose, j’étais focalisée sur ça.

En 2021, tu intègres le championnat de Formule 4 avec la FFSA Academy, un centre de formation fédéral installé au Mans, dans la Sarthe. Comment ça s’est passé ?

Pour y entrer, on passe des sélections. Ça se déroule en février et ils appellent ça des journées de conférence.

Ça dure quinze jours avec deux journées de roulage pour déterminer si l’on est apte, ou pas, à faire la saison ; il y a aussi des exercices physiques intenses, mentaux, du simulateur, de la nutrition…

Pour être honnête, c’est très rare qu’un pilote soit refusé parce que tous ceux qui arrivent en F4 FFSA ne débarquent pas de nulle part.

Ensuite, on commence les entraînements et on peut attaquer les courses. J’ai signé le contrat quinze jours avant la première course !

Ta première course se déroule début avril à Nogaro, dans le Gers. Est-ce que tu as ressenti les mêmes émotions que lors de ta première session de karting ?

Ce n’était pas tout à fait les mêmes sensations car il y avait énormément de stress sur la grille de départ. Cela étant, une fois que les feux verts se sont allumés et que je suis partie, je me suis sentie dans mon élément.

À ce moment-là, le stress baisse et j’ai confiance en moi à 100 %, confiance en mes capacités de pilotage. Quand je suis sortie de la voiture, je me suis dit que c’était une première case de cochée dans ma carrière, qu’il n’y avait que ça qui comptait, que je ne voulais rien faire d’autre et que j’avais hâte de faire ma deuxième course.

En tout, tu vas disputer 7 meetings pour un totale de 21 courses. Quelle a été la plus marquante pour toi ?

Je pense que c’était à Monza. J’adore ce circuit, il est très rapide.

Ce week-end-là, j’avais eu plein de problèmes durant ma première course. Au final, je m’étais classée 10e et je suis partie en pole avec une grille inversée.

C’était un jour où il pleuvait, c’était limite praticable, et je suis partie sous safety (voiture de sécurité, Ndlr), ce qui m’a un peu rassurée.

Tu parles de stress, de conditions météo difficiles, est-ce qu’il t’est déjà arrivé d’avoir peur au volant ?

Je ne sais pas si j’emploierais le mot « peur ». Je connais des pilotes qui avaient peur et qui ont vite arrêté car il est impossible d’avoir peur et de faire de bons résultats.

Je parlerais peut-être plutôt d’appréhension, de l’appréhension par rapport à ce que je vais pouvoir mettre en application en course, la répartition des freins, aux conditions météo… ces effets de course qui font partie du quotidien.

Quel bilan tu tires de cette expérience ?

Physiquement, c’est extrêmement difficile et j’ai compris qu’il allait falloir que je redouble d’efforts parce que, en tant que femme, c’est un peu plus dur que pour un homme. Quoi qu’il en soit, j’ai bien progressé.

J’ai fini 13e et je suis contente parce que j’ai pu me battre avec des garçons qui avaient beaucoup plus de niveau et qui, pour certains, redoublaient la saison.

La Formule 4, c’est une expérience à faire avant d’expérimenter quel qu’autre filière de sport automobile. C’est un peu la base du pilotage après le karting, la filière la plus technique et la plus difficile du sport auto.

Une fois encore, tu as vécu cette saison en étant la seule fille entourée de quinze garçons. Au début, tu dis avoir moins ressenti de différence entre toi et les autres élèves qu’au karting… Et puis, c’est revenu assez vite. Il n’y a pas une forme d’injustice, à la longue, à ne pas recevoir un traitement égal ?

Tout au long de l’année, ça a été compliqué avec certains pilotes. Parmi eux, certains ont été vraiment méchants, mauvais, avec moi, d’autres s’en fichaient, certains parlaient sur moi, d’autres me soutenaient. C’était selon mais, dans l’ensemble, les gens ont été assez agréables avec moi.

Nous, les femmes, nous ne sommes pas traitées de la même manière et ce, dans divers domaines. C’est injuste et c’est pour ça que cette cause me tient à cœur et comme c’est quelque chose que j’ai vécu, je peux en parler.

Pour autant, je suis capable de gérer ma course sans faire attention à tout cela.

©Claire Chollier

Qu’est-ce qui, d’après toi, empêche les filles de s’asseoir derrière un volant ?

D’après les messages que je reçois, ce n’est pas la motivation qui manque. Pour beaucoup, le problème est, avant tout, d’ordre financier, ce qui est triste. Pour d’autres, c’est la peur de se lancer.

Elles craignent de ne pas y arriver, de ne pas réussir à combattre contre des garçons.

Je pense, pour ma part, que c’est mental parce qu’il n’y a aucune raison qu’une femme ne puisse pas conduire aussi bien qu’un homme, il n’y a aucune raison qu’elle ne gagne pas des championnats, même en Formule 1.

En course, le mental c’est 70 %, le pilotage, 30 % ! Je pense aussi que beaucoup de jeunes filles ne savent pas que les sports automobiles sont des sports mixtes et que les femmes ont le droit – un mot qui est choquant – de conduire des voitures dans des championnats.

C’est probablement dû au fait qu’on ne voit pas de femmes pilotes à la télé – en F1, en F2, il n’y en a pas – ce qui peut laisser croire qu’une femme ne peut pas en faire alors qu’il faut juste se lancer.

Toi, tu penses qu’une femme a les mêmes capacités que les garçons en matière de sport automobile ?

Tout à fait. Il suffit de travailler beaucoup plus le physique. Il faut redoubler d’efforts par rapport à ça parce que, techniquement, une femme peut aller jusqu’en Formule 1, quelques-unes en ont d’ailleurs déjà conduit.

Michèle Mouton, pionnière du sport auto, expliquait dans un entretien que l’approche de la vitesse était différente entre femmes et hommes et qu’elle pensait que l’endurance était plus adaptée pour les femmes, tu en penses quoi ?

Je ne suis pas tout à fait d’accord. Quand je regarde mes datas en F4, là où je perdais ou gagnais du temps, ce n’était pas du tout en entrée de virage.

Les endroits où je perdais du temps, d’autres pilotes garçons pouvaient en perdre aussi.

L’une de tes ambitions, c’est de faire changer les mentalités. Tu as créé une association – Angelina FSA – pour cela et tu témoignes dans les collèges et lycées pour montrer qu’il ne faut pas se mettre de freins dans la vie. Est-ce que tu penses que la jeune génération à laquelle tu t’adresses porte un regard différent sur les femmes pilotes ou est-ce qu’il y a encore du boulot ?

J’essaie de sensibiliser filles et garçons, de répondre à leurs questions, je crée des rassemblements pour partager ma passion, et, même s’il y a encore du boulot, j’ai l’impression que ça marche, que ça peut faire changer les choses.

J’ai reçu, par exemple, quelques messages de jeunes filles qui me disaient qu’elles allaient se lancer, se mettre au karting, faire des courses et que c’était grâce à moi.

Ça me fait hyper plaisir, je me dis que je n’ai pas fait ça pour rien.

L’avenir pour toi, il s’annonce comment ?

L’ambition, c’était la F3 mais je ne sais pas si je vais avoir les financements nécessaires. La F3, c’est 1 million d’euros par saison, c’est très très cher. Ce sera peut-être pour l’an prochain.

J’aurais aussi aimé refaire une saison de F4 mais ce ne sera pas possible car toutes les places ont été prises très rapidement.

Peut-être une F4 étrangère mais ce sera plus cher. Une saison, en France, c’est 200 000 euros. À l’étranger, c’est entre 300 et 600 000 euros.

Pourquoi pas de la GT, j’ai aussi essayé la Nascar… je ne sais pas encore ce que je vais faire. J’ai plusieurs propositions, mais il me faut l’aide de sponsors, pour le moment, c’est encore un peu flou.

C’est difficile de trouver des sponsors ? Il me semble que tu as eu une expérience malheureuse l’an passé avec des partenaires qui t’ont lâchée en milieu de saison…

Oui, ce sont des sponsors qui ont prétendu m’aider, ils m’avaient fait beaucoup de promesses et ils m’ont lâchée sans jamais me donner le moindre centime.

Si j’ai pu faire cette saison, c’est grâce à l’aide de mes parents et de la fédération.

Pour pouvoir continuer, je monte des dossiers de sponsoring, j’essaie de me rendre à des événements pour partager ma passion, pour me faire connaître. Je démarche beaucoup.

Ce qui est difficile en France, à l’heure actuelle, c’est qu’on n’aime pas la pollution alors il est compliqué d’aller chercher des sponsors pour une F4 qui est atmosphérique.

C’est compliqué, mais j’espère y arriver.

©Claire Chollier

Le but ultime de ta carrière, ce serait quoi pour toi ?

Je voudrais devenir pilote pro et, si possible, poursuivre en monoplace. J’imagine ma carrière dans la continuité de ce que j’ai fait.

J’essaie de devenir meilleure chaque jour. On peut penser qu’une pilote n’a qu’à se ramener sur un circuit, s’asseoir dans sa voiture et rouler, mais il y a tellement plus de choses que ça à faire !

Physiquement et mentalement, il faut toujours travailler plus. J’espère que tout se passera bien. Que je vais y arriver.

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