« Le breakdance ne coûte rien. Il a commencé dans la rue et aujourd’hui il se retrouve sur les plus grandes scènes mondiales, jusqu’à atteindre les Jeux Olympiques. Donc c’est un parcours inspirant qui permet à cette jeunesse de vraiment prendre de la force. » Et c’est Lil Mami qui le dit.
La chilienne de 36 ans a été sacrée bgirl (meilleure performance individuelle) le 26 octobre 2019, à Montpellier lors du 30e Battle of the Year, une des plus importantes compétitions mondiales de break qui fêtait, donc, ses… 30 ans.
Un monde encore conjugué au masculin. Les filles sont peu à oser se frotter aux mecs sur scène et pourtant « si les bgirls doivent constamment faire face au langage et à la critique des hommes ; dans le hip-hop, ça nous sauve, car le seul langage connu, c’est celui du corps », explique la chorégraphe Alexandra Landé.
En France, Carlota Dudek alias Senorita Carlota, 17 printemps, ou encore Bgirl Kimie, 15 ans, sont deux des grands espoirs de cette discipline.
Leur mission : faire tomber les clichés, comme celui qui prétend que le breakdance serait un sport réservé aux mecs.
Qu’est-ce qu’on vous disait…