Jessy Trémoulière« Le rugby m’a fait grandir »

Jessy Trémoulière
Elle a à peine 30 ans, mais déjà une riche carrière derrière elle. L’Auvergnate Jessy Trémoulière, devenue une figure incontournable du paysage rugbystique international, vient d’être sacrée meilleure joueuse de la décennie, deux ans après avoir été élue meilleure joueuse du monde, rien que ça ! Rencontre avec une fille qui sait merveilleusement transformer l’essai.

Par Sophie Danger

Publié le 14 janvier 2021 à 9h56, mis à jour le 13 janvier 2025 à 17h13

En 2018, tu es élue meilleure joueuse du monde par World Rugby, deux ans plus tard, meilleure joueuse de la décennie. Tu es la première Française à recevoir cet honneur. Comment tu vis ça ? Ca change quelque chose pour toi ?

Oui, ça a changé pas mal de choses, notamment vis-à-vis de mes coéquipières de club, de l’équipe de France et de mes adversaires. Certaines de mes coéquipières me regardent désormais comme si j’allais les manger, d’autres viennent discuter avec moi pour échanger au niveau tactique.

Ça change les regards et ça change aussi mon train de vie quotidien avec beaucoup de sollicitations. Je suis devenue, un peu, l’icône de l’Auvergne en féminine, d’autant plus que je suis issue d’un milieu agricole et c’est valorisant pour ce milieu.

Tout ça demande beaucoup de temps et je n’en ai pas spécialement, mais il faut savoir s’organiser afin que ça n’empiète pas trop dans ma vie car j’ai des objectifs en ce qui concerne le rugby et je ne dois pas les oublier.

©DR/Twitter Jessy Trémoulière

Ces honneurs auraient pu être attribués à une autre… Avant de commencer le rugby, tu as pratiqué le tennis, la pétanque, le basket, mais aussi et surtout le football. Tu aurais pu te lancer dans une carrière de footballeuse. Tu avais reçu une proposition d’Yzeure à laquelle tu n’as pas donné suite, pourquoi ?

Avant tout à cause de mes études. J’allais sur ma seconde et je voulais intégrer un lycée agricole pour reprendre la suite de l’exploitation familiale. Malheureusement, le lycée et les entraînements, ce n’était pas compatible. Les horaires de foot empiétaient sur le lycée et le lycée ne voulait pas me libérer.

Tout le monde a essayé de batailler et puis, à un moment, je me suis dit : “Tant pis, j’intègre le lycée et je continue dans mon petit club de foot à côté“, c’est d’ailleurs comme ça que j’ai découvert le rugby !

©Manuel Blondeau/Icon Sport/Twitter J.Trémoulière

Un hasard ! Au cours d’une initiation au lycée agricole de Brioude-Bonnefont… C’était une révélation ? Tu te souviens de cette journée ? De ton ressenti ?

Je m’en souviens, oui, il faisait grand beau, c’était une initiation avec des jeux ludiques, pour s’amuser. Ça m’avait bien plu et l’entraîneur était venu me voir, à la fin, pour me demander si ça m’intéressait de prendre une licence. Je lui avais répondu qu’il fallait que je réfléchisse car j’avais le foot, j’adorais ça, on avait une bonne équipe et on avait décroché quelques titres.

J’en ai parlé à mon père, je voulais savoir ce qu’il en pensait parce que le rugby c’est un sport physique, un sport de contact. Il m’a dit que c’était mon choix et que si j’avais l’envie, il fallait que j’y aille. Ça s’est fait comme ça, naturellement.

©DR

Ton parcours va être fulgurant et surtout, très rapide. Dans un premier temps, tu pratiques avec l’association sportive du lycée puis en club, à Romagnat. Ensuite, c’est ta première sélection en équipe de France agricole et en équipe de France des moins de 20 ans. Tu t’attendais à ça ?

Pas du tout ! Au début, c’était juste un loisir et puis j’ai vite gravi les échelons. Avec mon tout premier club, nous avons été championnes de France agricole puis il y a eu l’équipe de France agricole.

À 18 ans, je suis partie à l’ASM Romagnat et j’ai connu l’équipe de France des moins de 20 ans. Mais la grande surprise, ça a été ma première sélection en équipe de France à 19 ans !

Qu’est-ce que tu as ressenti quand tu appris que tu allais porter le maillot bleu ?

Je me suis dit “Wahouuu !“ Quand j’ai commencé le rugby, je ne savais pas qu’il y avait une équipe de France féminine, je ne savais même pas qu’il y avait un club phare à Romagnat.

En somme, je ne savais rien du rugby, si ce n’est à travers les garçons à la télé ! Tout est venu au fur et à mesure. Cette première sélection, même si c’était un objectif, c’était une surprise.

©DR

C’était en 2011, première sélection internationale en EDF A face à l’Italie. Tu l’as appris comment ?

Je m’en souviens, j’étais en train de traire des vaches ! Au lycée agricole, on a des périodes de stage et, ce jour-là, j’étais chez mon maître de stage. Mon portable a sonné, c’était la manageur de l’équipe de France et mon entraîneur de Romagnat. J’ai décroché, loin de penser à tout ça, et on m’annonce qu’une fille s’est blessée, qu’ils ont pensé à moi et que je suis prise pour la tournée de novembre.

C’était au tout début de la traite, j’ai passé le reste du temps à rêvasser, c’était complètement dingue ! J’avais 19 ans et c’est rare de voir quelqu’un porter le maillot de l’équipe de France si jeune…

©DR

Si jeune et en si peu de temps surtout…

C’est vrai que, quand je regarde mon parcours, j’ai attaqué à 16 ans et, à 19 ans, j’ai ma première sélection en équipe de France, je ne peux pas rêver mieux !

Quels souvenirs tu gardes de cette première rencontre ?

J’ai un vague souvenir de la Marseillaise, c’était quelque chose, un grand moment ! J’étais la petite jeune et tout le monde m’appelait “Petit bébé“, “L’enfant“.

Mes coéquipières m’ont bien aidée. J’étais entourée de filles expérimentées qui me disaient : “Amuse-toi“, “Lâche-toi“ et ça l’a fait, on a gagné !

©DR

À la même époque, tu découvres le rugby à 7. Tu vas mener une carrière en XV et en 7, plus ton parcours en club. Comment tu arrives à tout conjuguer ?

Ça n’a pas été un choix facile parce que ça signifiait quitter le milieu familial, le cocon dans lequel j’ai toujours vécu. D’un autre côté, je voulais voir ce qui se passait ailleurs, j’avais envie d’expérimenter un autre rugby. D’autant que je savais qu’il y avait les Jeux Olympiques qui arrivaient et que je pouvais donc prétendre à ce grand événement.

J’ai pesé le pour et le contre, j’en ai discuté avec mon père, avec mon frère, mais aussi avec mon entraîneur de Romagnat. Ce choix impliquait que je monte à Paris et ça impactait le club, ça signifiait que j’allais jouer beaucoup moins qu’avant.

Après pas mal de réflexions, je me suis dit : “Essaie et si ça ne te plait pas, reviens“. J’ai fait quatre ans et ça s’est très bien passé. Je pense que ça m’a ouvert l’esprit et, concernant mon rugby, ça m’a emmenée au plus haut niveau.

©DR

Qu’est-ce que ces deux disciplines t’ont apporté dans ta pratique ?

Le 7, c’est beaucoup de technique individuelle. En 7, si tu ne performes pas individuellement, le collectif va en pâtir. En XV, on est plus nombreuses sur le terrain, ce qui fait que ça se voit un peu moins s’il y a une défaillance. Le 7 implique d’avoir du physique, de la technique de plaquage, de passe…et ça a été bénéfique pour mon rugby à XV.

Le XV, comme je joue au poste d’arrière, nécessite d’avoir un peu de vision de jeu, de vitesse. Les deux sont complémentaires, mais le 7 m’a beaucoup apporté en ce qui concerne les qualités techniques individuelles.

©DR

Avec le XV, tu vas gagner deux VI Nations dont deux Grand Chelem (2014 et 2018) et une 3e place en Coupe du monde 2014. Avec le 7, tu participes aux JO. Qu’est-ce qui t’a le plus marqué ?

La Coupe du monde 2014 ! C’était ma première Coupe du monde et c’était en France devant la famille. Nous étions une bande de copines et nous avons passé de très bons moments. Il y a aussi le Grand Chelem 2018. Je revenais de blessure, j’avais à cœur de bien jouer. C’est l’une des périodes où je me suis sentie très très forte physiquement.

Et puis ce sont des bons souvenirs, remplis d’émotions. À chaque match, il s’est passé des choses sur le terrain avec les coéquipières, nous avons battu les Anglaises, c’était des faits marquants.

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Rugby, les mots qui plaquent

Ton parcours est aussi émaillé de blessures, notamment une du péroné, une à la hanche qui te prive de la Coupe du monde 2017 puis une au genou en 2018. Comment on se relève de tout ça, qu’est-ce qui t’a permis de t’accrocher et de vouloir continuer ?

Ce n’est pas évident. En 2016, c’est ma première grosse blessure et c’était un peu l’inconnu. Mes coéquipières de Romagnat m’avaient dit : “Ce n’est pas vrai, Jessy, tu ne te blesses jamais“, je leur ai dit : “Si, cette fois, c’est la bonne !“

J’ai décidé de prendre mon temps pour me réparer, tranquillement, mais il y a eu des hauts et des bas. J’ai eu un très bon préparateur physique et, quand ça n’allait pas, on discutait, il me remontait le moral. Après, j’avais les crocs pour revenir !

La hanche, c’était l’année de la Coupe du monde et j’avais envie d’y aller. Je me suis donné tous les moyens pour y parvenir. Malheureusement, ça ne l’a pas fait. Pendant ma convalescence, je me suis aussi appuyée sur des livres qui m’ont aidée à me rebooster, qui m’ont permis de comprendre que c’était faisable et que je pouvais apprendre de toutes ces blessures.

Des livres de développement personnel ou des récits de sportifs ?

Des livres de sportifs. Comme celui de Jonny Wilkison. C’était mon idole et il a souvent été blessé, il a connu des périodes dures. Ça m’a pas mal aidée de voir comment de grands joueurs se sont sortis de tout ça.

©DR

Tu dis, par ailleurs, qu’en 2016, lorsque tu te fractures le péroné, tu as un déclic, tu te dis que les efforts que tu fais, tu les fais dans un but : devenir la meilleure au monde. Pourquoi tu ne t’autorisais pas à ce genre de pensées avant ?

Je me souviens : j’avais des séances de rééducation physique à gogo, à force d’en manger et de ne pas pouvoir jouer au rugby, je me suis dit qu’il fallait que je le fasse pour quelque chose, pour être la meilleure joueuse du monde.

Je me suis arrachée et, chaque fois que j’avais un petit coup de mou, ça me motivait encore plus. Finalement ça a payé. Il faut croire en ses rêves, rien n’est impossible.

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C’est quoi le prochain défi ?

J’ai eu beaucoup de titres individuels, j’aimerais bien avoir des titres collectifs. En 2021, avoir un titre collectif avec l’équipe de France lors de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, ce serait vraiment extraordinaire.

Ma première Coupe du monde, je termine troisième ; en 2017, troisième place aussi. Alors, il faut passer le cap. Faire, minimum une finale, ce serait déjà merveilleux et, pourquoi pas, être championnes du monde !

Je pense que c’est à peu près le seul titre qui manque à mon palmarès et il me titille. J’en ai marre qu’il nous file entre les doigts et ce serait beau d’aller le chercher en Nouvelle-Zélande où le rugby est le sport phare.

©DR

C’est aussi pour ça que tu as mis à profit l’année 2019, pour te recentrer ? Tu as quitté l’équipe de France à 7, le stade rennais, tu es revenue à Romagnat. Tu avais besoin de changer, de souffler ?

En 2018/2019, je me suis posée plein de questions et ça a eu des répercutions sur mon rugby. Mon jeu n’était plus le même, je n’étais pas à 100 % lors des entraînements. Après quatre ans de 7, ça me manquait de ne pas être à la maison, dans la nature.

J’avais besoin d’un retour aux sources, à la ferme, de faire autre chose que du rugby, de retrouver des valeurs simples, qui me ressemblent, besoin de retrouver un équilibre entre le rugby et ce que j’ai envie d’être.

C’est pour ça que j’ai fait ce choix. Je serai bien restée au stade rennais mais, malheureusement, c’était un peu trop loin et je ne me voyais pas faire des allers-retours alors, tout naturellement, je suis retournée à Romagnat.

Qu’est-ce que ça t’a apporté ce changement ? Est-ce que tu vis le rugby différemment maintenant ?

Oui et on me l’a dit. Au mois de juillet 2019, on a fait une tournée aux USA et je me suis régalée sur le terrain. Certaines de mes coéquipières m’ont dit : “Mais, Jessy, qu’est-ce que tu as fait, tu es quelqu’un d’autre ?!“ Quand on se remet dans le droit chemin, quand on est en phase avec soi-même, c’est le bonheur.

Il ne s’agit pas de faire les choses à contrecœur parce qu’il y aura contre-performance et les blessures vont arriver. Aujourd’hui, avoir trouvé cet équilibre a des répercussions sur mon rugby, sans même que je ne m’en rende compte !

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Est-ce que tu penses que ton parcours a une incidence sur la reconnaissance du rugby féminin. Est-ce que tu sens que les choses ont évolué depuis tes débuts ?

Oui, lors de la Coupe du monde 2014, à Paris, il y a eu un élan médiatique et on a été un peu plus reconnues. Quand nous avons fait le Grand Chelem en 2018, médiatiquement, là aussi, ça a suivi. Ça suit aussi au niveau des spectateurs. Maintenant, on rempli les stades, les gens sont friands de notre rugby et c’est plaisant.

La Fédération Française de Rugby met les moyens. Ça fait trois ans maintenant qu’on a des contrats pro. Au début, on était à mi-temps, maintenant à 75%. Il y a des choses qui se mettent en place pour que l’on s’entraîne bien et que l’on performe individuellement et collectivement.

On peut désormais se consacrer d’avantage au rugby et j’espère que ça va payer avec un titre de championnes du monde.

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Si tu devais résumer, le rugby, ça t’a apporté quoi ?

Humainement, des valeurs, de la reconnaissance, du respect. D’un point de vue tempérament, ça m’a un peu calmée. Le rugby m’a aussi permis d’avoir une plus grande ouverture d’esprit grâce, notamment, aux voyages. Ça m’a vraiment fait grandir.

L’avenir, tu le vois comment à court terme ?

Il y a le VI Nations qui approche. J’espère que nous allons faire de belles performances parce qu’on se déplace trois fois. Chaque match, maintenant, va aussi compter pour la Coupe du monde 2021.

À nous d’être les plus performantes possible pour arriver dans une condition mentale optimale. Ça va arriver très vite à présent, j’ai hâte d’être en septembre !

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