
Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine
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Publié le 09 juillet 2022 à 17h00
À 29 ans, alors professeure d’éducation physique au lycée Jean-Bart de Grenoble, Marie-Chantal Demaille réalise l’exploit de remporter l’or en finale des championnats du monde d’escrime en fleuret, à Vienne, en Autriche.
Nous sommes le 10 juillet 1971, et, avec ce titre, elle met fin à vingt-et-une années de disette pour l’escrime française, dont le dernier sacre remontait à la victoire de Renée Garilhe en 1950.
Une récompense logique pour une escrimeuse à qui tout sourit ? Pas vraiment. Bien que pourvu d’un talent inné et précoce, Marie-Chantal Demaille n’aura pas une carrière linéaire l’emmenant logiquement sur le toit du monde en 1971.
Fille d’un père maître d’arme, elle se met à l’escrime alors qu’elle à 13 ans. Dès l’année suivante, elle se classe troisième des championnats de France des moins de 20 ans, mais la fédération refuse de l’envoyer aux championnats du monde sous prétexte qu’elle est trop jeune.
Une décision qui ne passe pas auprès de la jeune prodige qui décide d’arrêter l’escrime.
Marie-Chantal Demaille se concentre alors sur ses études et, à 16 ans, entame une maitrise en éducation sportive. Devenue autonome grâce à une bourse, l’escrime revient la titiller.
Elle renfile la tenue et, à 17 ans, elle remporte les championnats de France des moins de 20 ans.
Un nouveau chapitre s’ouvre pour elle. Alors qu’elle est devenue mère d’un petit Philippe en 1961, Marie-Chantal Demaille souhaite changer de vie et va enseigner à Tunis, en Tunisie. L’escrime n’étant pas pratiquée là-bas, elle s’apprête à abandonner de nouveau le fleuret.
Mais le destin en a décidé autrement. La Française y rencontre M. Nemeth, un maître d’arme hongrois, qui la motive à reprendre la compétition. Avec succès.
Marie-Chantal Demaille participera par la suite à trois olympiades : Tokyo 1964, Mexico 1968 et Munich 1971. Elle ne sera hélas pas médaillée aux JO, mais son heure de gloire arrive.
Le 10 juillet 1971, Marie-Chantal Demaille s’apprête à affronter en finale des championnats du monde d’escrime la Hongroise Ildikó Rejto. Atteinte de surdité, la native de Budapest débarque à Vienne en pleine confiance et avec en poche sept médailles olympiques dont deux d’or. Pourtant, c’est bien la Française, professeur d’EPS, qui prend le dessus et décroche le titre.
Une belle récompense pour mettre fin à sa carrière pour une troisième et dernière fois ? Surement pas. Marie-Chantal Demaille a mis du temps à s’en rendre compte, mais l’escrime c’est toute sa vie et elle n’a pas l’intention d’arrêter.
Aujourd’hui âgée de 80 ans, Marie-Chantal Demaille pratique encore le fleuret en compétition, dans la catégorie vétérans.
Son prochain objectif ? Les championnats du monde 2022.
Le 10 juillet 1976, lors d’une rencontre à Berlin préparant les JO de Montréal quelques semaines plus tard, la lanceuse de javelot d’Allemagne de l’Est, Ruth Fuchs, établit son quatrième record du monde avec un jet à 69,12 mètres.
L’Allemande qui règne de façon incontestée sur sa discipline dans les années 1970, est également la première femme à avoir dépassé les 60 mètres.
En 1993, elle avouera avoir pris des stéroïdes dans le cadre du programme de dopage d’État mis en place en Allemagne de l’Est.
©Wikipedia
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