Sophie Lavaud « Tant que mon corps me le permet, je continuerai à grimper. »
Elle est LE premier Français, comprenez femmes et hommes confondus, à avoir gravi les 14 sommets les plus hauts de la planète. Sophie Lavaud, Franco-Suisse, se destinait, jeune fille, à une carrière de danseuse. À 56 ans, elle a gravé son nom dans l’histoire de l’Himalaya. Rencontre avec une fille qui sait prendre de la hauteur.
Par Sophie Danger
Publié le 30 septembre 2024 à 16h06, mis à jour le 01 octobre 2024 à 17h09
L’an passé, le 26 juin 2023 très précisément, tu rallies le sommet du NangaParbat au Pakistan, la 9e plus haute montagne du monde, mettant ainsi un terme à une aventure débutée en 2012 : gravir les 14 sommets de plus de 8000m de la planète. Tu as ressenti quoi à ce moment-là ? De la satisfaction ? Du soulagement ?Une forme d’accomplissement ?
Un peu tout cela à la fois. Sauf que cette ascension a été très éprouvante avec, notamment, des conditions météo qui n’étaient pas prévues. Sauf aussi que, comme pour toutes les montagnes, lorsqu’on arrive au sommet, on n’a fait que la moitié du chemin, il faut redescendre !
Ce n’est qu’une fois revenue au camp de baseque tu savoures. D’autant plus qu’au Pakistan, après avoirréussi un sommet, toute l’équipet’attend avec des colliers de fleurs, la police qui garde le camp tire des coups de feu en l’air… C’est vraiment à ce moment-là que tu te dis : « j’ai réussi ».
C’est la fin d’une épopée de onze années qui se termine. Cette ultime redescente a quelque chose de plus que les autres ?
Dans les dernières images du documentaire, « Le dernier sommet » de François Damilano, on voit que je ne réalise absolument pas. Pour moi, je redescends d’une expédition et il me faut un peu de temps pour intégrer le fait que j’ai réussi mon aventure.
Une aventure qui te fait entrer dans l’Histoire, celle des très rares alpinistes àavoir réussi le grand chelem himalayen. En tout et pour tout, ils sont seulement 44 dont 3 femmes à avoir réussi cet exploit et parmi eux, avant toi, aucun Français.
En réalité, il y a deux listes établies par rapport aux points culminants de certains sommets. Sur la liste précédente, je suis la 6e, et sur la nouvelle, je suis la 3e mais peu importe, il est vrai que nous sommes peu nombreux. Et puis, en ce qui concerne la France qui est une nation de grimpeurs, un pays avec une vraie culture de montagne, je suis LE premier à y être parvenu.
C’est une donne que j’ai intégrée à force de me l’entendre dire et de la conceptualiser dans un film et un livre, mais mon objectif n’a jamais été de battre un record, quel qu’il soit. Je savoure néanmoins totalement tout cela mais la vie continue et je suis surtout impatiente de voir ce qu’il va se passer après.
Ton parcours est assez singulier dans le sens où la montagne fait peu partie de ta vie enfant. C’est un lieu que tu connais puisque tes parents ont une résidence secondaire à Argentière, dans la vallée de Chamonix. Tu es une familière du ski, de la rando mais ta passion à toi, jeune fille, c’est la danse, une activité que tu pratiques quinze heures par semaine. C’était ça ton but dans la vie, devenir danseuse ?
La danse, c’était toute ma vie. J’allais à l’école accessoirement parce qu’il le fallait mais je voulais d’abord danser. Comme j’étais bonne à l’école, mon père m’a toujours dit : « Tu passes ton bac et après, tu feras ce que tu veux ». Et il a eu raison parce qu’il est arrivé un moment où j’ai eu des problèmes de dos et une appendicite à la limite de la péritonite qui a eu des conséquencespendant quelques temps.
Tout cela a fait que j’ai dû arrêter la danse, et qui plus est, arrêter l’année où il ne fallait pas, celle qui me permettait de passer l’examen pour prétendre à me rendre à des auditions. Après cela, c’était fini pour envisager une potentielle carrière. J’ai essayé de continuer mais je me suis retrouvée dans des cours amateurs et l’état d’esprit qui y régnait ne me convenait pas du tout.
Je suis rentrée chez moi, j’ai donné mes pointes à ma mère et je lui ai dit que c’était terminé, j’arrêtais. J’ai mis des années avant d’aller revoir un ballet.
Il y a des similitudesentre la danse et la montagne, celle de défier la gravité, celle également de l’endurance au mal et de la souffrance acceptée…
Ça me fait penser au jour où j’ai commencé l’escalade. J’ai dû remettre des chaussons avec lesquels, comme en danse, tu finis les pieds en sang une fois sur deux.Et puis, il est vrai qu’il y a vraiment une forme d’esthétisme, d’équilibre, de progression dans cette discipline, comme une réminiscence de l’époque où je mettais des pointes. En danse comme en montagne, il y aaussi la dureté de la discipline, le fait que ça forme le mental.
Je suis convaincue que si j’ai la tronche que j’ai, avec ce que je m’impose pour arriver au sommet de ces grandes montagnes, elle a été forgée par cette époque-là.
@Bertrand Carlier
Jeune adulte, tu débutes une carrière dans l’hôtellerie de luxe, il y aura aussi l’univers des cosmétiques puis une société d’événementiel avec ton frère. Ce n’est qu’en 2004 que la montagne s’invite dans ton parcours. L’un de tes amis, Nicolas, est malade, et rêve de grimper le Mont Blanc. Tu as 36 ans et tu l’accompagnes. Tu dis que cette ascension a été un déclic pour toi.
Je dis souvent que ça été un déclic, mais je ne me suis pas lancée dans l’ascension d’un 8 000 juste après, il y a eu une progression. Ceci étant, le fait d’avoir atteint le sommet des Alpes a fait que j’ai très vite été attirée par la perspective d’aller encore un peu plus haut, toujours plus haut.
Comme je travaillais en entreprise à l’époque, j’avais des vacances et je les organisais pour aller gravir un 5 000 mètres puis voyager et tenter un 6 000 et ça a marché.
Je me suis prise au jeu de cette quête d’altitude et quand nous avons été contraints de fermer la société que nous avions montée avec mon frère, je me suis retrouvée avec du temps. À ce moment-là, j’avais déjà passé la barre des 7 000, et je me suis dit que j’allais tenter un 8 000. C’est comme cela qu’en 2012, je suis partie sur ma première expédition.
@Dawa Sangay Sherpa
Il y a quand même eu quelque chose sur le Mont Blanc qui t’a donné envie de recommencer et fait, à terme, que tu as emprunté une trajectoire radicalement différente de celle que tu suivais jusqu’alors…
J’aimais déjà le monde de l’expédition mais, quand on part pour un 8 000, c’est un autre monde. Une expédition à 8 000, c’est l’éloge de la lenteur, il faut prendre son temps, attendre les bonnes petites fenêtres météo, s’acclimater… À l’époque, je disais que j’avais envie de flirter avec le 8 000 pour voir ce que ça faisait mais, au fond de moi, je ne savais pas si j’en étais capable.
Une fois que j’ai réussi cette expédition, dans cette logique de quête d’altitude, l’Everest est arrivé assez naturellement. Comme un Everest coûte assez cher, j’ai commencé à faire des recherches de sponsors pour trouver le budget. Et c’est en descendant de l’Everest que je me suis dit que je n’avais pas envie d’arrêter, qu’il fallait que je trouve des solutions pour repartir.
J’ai choisi, pour se faire, de démissionner de mon job et de me lancer dans cette quête de dingue, ce graal où je ne sais comment l’appeler : gravir les 14 sommets de plus de 8 000 mètres. Je ne savais absolument pas si j’en étais capable mais j’ai eu envie de me donner les moyens de tenter l’aventure.
@Sophie Lavaud
Entre le Mont Blanc et ce premier 8 000, il y a un long apprentissage avec, notamment, l’un detes amis d’enfance, Jean-Marc.
Oui, j’ai beaucoup, beaucoup grimpé dans les Alpes. J’ai cetami, Jean-Marc,qui habite à Chamonix et qui est un excellent grimpeur. Après le Mont Blanc, je suis allée le voir et lui ai dit « Apprends-moi l’alpinisme ! » et nous avons réalisé d’innombrables courses dans les Alpes ensemble dont une vingtaine de 4000, en parallèle de ces voyages qui me permettaient d’aller toujours un peu plus haut.
Est-ce que débuter la trentaine passée permet d’intégrer toutes les ficelles pour évoluer en toute sérénité et en toute sécurité à haute altitude ?
Jusqu’à un niveau technique limité, oui. Il y a des choses que je ne sais pas faire et que je ne saurai jamais faire mais j’ai vraiment travaillé, je me suis entraînée et j’ai appris parce que c’est vraiment un gage de sécurité. Mon moteur à moi, c’est la passion. Si on aime l’alpinisme, c’est un bon prétexte pour partir en montagne le week-end avec les copains, c’est de la rigueur et de la discipline, mais c’est un plaisir.
En mai2012, à quelques jours de fêter tes 44 ans, tut’offres un beau cadeau, l’ascension du ShishaPangma, au Tibet, le plus petit des 8000. Le sommet principal est à 8027 mètres, tu rallies, pour ta part, le sommet central qui culmine à 8012 mètres. Cette ascension ne comptera donc pas dans ta quête des 14.
Ce qu’il faut comprendre c’est que ces montagnes dans l’Himalaya représentent pratiquement des massifs tellement elles sont grandes. En 2012, j’ai atteint ce que l’on appelle le sommet central. Pour aller au sommet principal, qui est le point culminant de la montagne, c’est un autre itinéraire.
Je suis retournée là-bas au printemps 2023 pour atteindre le sommet principal et c’était unetout autre ascension, extrêmement difficile, dangereuse, engagée. Ce sont presque deux montagnes différentes en somme.
@Dawa Sangay Sherpa
Onze jours plus tard, tu enchaînes avec le Cho Oyu, et on a l’impression que c’est un peu malgré toi…
Ce n’est pas vraiment malgré moi, disons plutôt que c’était sans enjeu. J’avais du temps et le guide avec qui j’étais m’a encouragée à venir, en me disant que j’étais capable de le faire. J’ai décidé d’aller au camp de base pour voir la montagne en me disant que l’on verrait après et puis, finalement, j’ai réussi.
De retour chez toi à Genève, tu jures que l’on ne t’y reprendra plus. L’engagement, les efforts, tout cela t’avait vaccinée ?
Cette étape clôturait ma quête de 8 000, j’y étais allée et même deux fois. J’avais réussi le pari que je m’étais lancé. Et puis, en réfléchissant un peu, je me suis dit qu’il y avait cette marche, qui était énorme : l’Everest, 8 850 mètres. Ça peut paraître un peu naïf, mais tous ces sommetsje les ai abordés avecce même état d’esprit et, au bout, cet étonnement chaque fois de me rendre compte que finalement j’étais capable de réussir.
Je pense que tout le monde possède en soi des ressources que l’on ne soupçonne pas et c’est intéressant d’aller les chercher.
Pourquoi avoir choisi l’Everest et ne pas avoir abordé ces 14 sommets à 8 000 mètres de manière graduelle ?
Premièrement, l’Everest, c’est le point culminant de la planète. Et puis, techniquement, l’Everest n’est pas forcément le plus difficile. La grosse difficulté, c’est sa hauteur avec tout ce que cela implique, et notamment l’état hypoxique, parce qu’on est presque à 9 000 mètres.
Maisil reste que, dans la famille des 8 000, il y a des « petits » 8 000 qui sont bien plus difficiles et engagés, tout comme il existe des parois dans les Alpes plus techniques, donc dures à réaliser et que je ne suis pas capable de grimper.
C’est cette ascension qui va te donner envie de poursuivre et de t’attaquer aux 14 sommets.
Oui, après l’Everest, j’ai eu envie de continuer à faire des expéditions et c’est à ce moment-là que je me mets en tête de tenter les quatorze 8 000. C’est quelque chose que j’ai longtemps gardé pour moi.
Après l’Everest, je décide de repartir, on est en 2015. Là, première expédition, tremblement de terre au Népal, le pays est complètement neutralisé, il y a des milliers de morts. Il est peu de dire que cette aventure ne commençait pas bien. C’est pour cela que j’ai toujours essayé d’avancer sans me mettre de pression, sans me mettre d’échéance, sans promettre des choses que je n’aurais pas pu tenir. Il n’y a pas une année où ce que j’ai couché sur le papier comme projet pour les douze mois à venir s’est réalisé.
À partir de 2015, et tous les ans jusqu’en 2023, l’année 2020 exceptée, tu vas ajouter un ou deux sommets à ta liste qui s’allonge jusqu’à ce fameux NangaParbat qui te permet de boucler ce périple de douze années. Est-ce que chaque fois que tu abordes un nouveau sommet tu repars de zéro ou bien l’expérience te sert à appréhender plus sereinement le défi à venir ?
Au fur et à mesure, on acquiert de l’expérience, ce qui te permet de comprendre que tu ne comprends rien : les avalanches, ça tombe ; les crevasses, c’est compliqué… La spécificité de la très haute altitude, c’est l’hypoxie et l’hypoxie, on ne sait pas à quoi s’attendre quand on ne l’a jamais expérimentée. Ça peut être très très dangereux car ça altère complètement la capacité de réflexion. La grande majorité des accidents dans l’Himalaya est due à l’hypoxie ou à l’épuisement, qui vient souvent de l’hypoxie.
Malgré tout, tout ce qui concernel’organisation d’une expédition, la décision, la stratégie d’ascension… sont des choses que tu maitrises de plus en plus.
Tu évoquais le tremblement de terre au Népal, il existe un risque inhérent à la pratique de l’alpinisme, risque qui peut s’avérer mortel. Est-ce que, même si on en est conscient, on intègreréellement le fait de partir sans être totalement certaine de revenir ?
On sait où on met les pieds. Il y a des risques subjectifs que l’on ne peut pas maîtriser, mais la préparation, l’expérience, apprendre à bien se connaître, à bien s’entourer est primordiale. L’équipe est une donnée majeure, notamment Dawa Sangay Sherpa avec qui j’ai partagé 12 expéditions.
En Himalaya, seule, je ne vais nulle part.Lorsqu’il y a eu cette avalanche en 2016, il n’y a eu, Dieu merci, que du matériel emporté et nous sommes tous redescendus vivants. Ce n’est malgré tout qu’une fois bouclé le projet, avec le recul, que je prends vraiment conscience du danger.
Pendant toute cette dynamique, ces préparations d’expéditions, c’est quelque chose que tu mets un peu en arrière de ta tête et tu vas trouver plein de prétextes pour y aller parce que tu en as envie. C’est la dynamique d’une passion : on y retourne. Ceci étant, c’est bien qu’il n’y ait que 14 sommetsà plus de 8 000 mètres !
@Dawa Sangay Sherpa
Tu es donc devenue la première Française – tous sexes confondus – à avoir gravi ces 14 sommets les plus hauts de la planète, ascensions que tu réalises toujours avec des porteurs, des cordes fixes et de l’oxygène si besoin, ce que certains te reprochent. Comment tu vis ça, toi qui précises toujours que tu n’es ni guide, ni exploratrice et que grimper un 8 000, par quelque moyen qu’il soit, n’est pas à la portée de tout le monde ?
Ce qui est chouette en montagne, c’est que ça reste encore un terrain de liberté. Ce qui est important c’est de dire ce que tu fais et de faire ce que tu dis. Partant de là, chacun est libre.
Tu fais donc désormaispartie intégrante de l’Histoire de l’alpinisme, comment décrierais–tu la place qui est la tienne dans ce grand récit ?
Je pense que je l’aborde d’une façon particulière parce que je n’ai pas fait ce que j’ai fait dans ce but-là. J’aurais été la 100e, j’aurais abordé mon projet de la même façon, c’est avant tout une quête personnelle.
Quand on arrive au terme d’une telle aventure et que l’on veut continuer à explorer les sommets, est-ce qu’il n’y a pas un petit temps de décompression où l’on craint de ne plus trouver un objectif aussi excitant?
C’est vrai que la barre des quatorze 8 000 est pas mal. C’est récent, cela fait un an que j’ai réussi et le film, le livre, ont été une façon pour moi de matérialiser cet exploit, de prolonger l’aventure. Après, il y a cette mise en regard avec le danger notamment que j’ai parfaitement intégrée et qui fait que c’est assez clair dans ma tête : je vais arrêter d’aller à 8 000 mètres.
Dès l’instant où je prends cette décision, ça permet de clore le chapitre et d’en ouvrir plein d’autres. Comme je suis d’une nature plutôt tournée vers l’avant, j’ai desprojets plein la tête et tant que mon corps me le permet, je continuerai à grimper.
Le « Seven summits », l’ascension des points culminants de chaque continent, fait partie de ces projets ?
C’est un projet transitoire sur 2024, unprojet que j’avais commencé avant et que je trouvais intéressant de terminer. Ça m’a permis d’aller en Antarctique au mois de janvier et j’ai adoré, c’est un coin du monde incroyable.
Par la suite, je vais voir, j’ai déjà quelques pistes en tête pour 2025. Sans en dire plus, je penseque je vais retourner dans l’Himalaya parce que le Népalest un peu ma deuxième maison.
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