Mondiaux de para athlétisme 2023 En piste, les filles !

Mondiaux de para athlétisme 2023 : en piste, les filles ! Typhaine Soldé
Deuxième plus grande compétition paralympique internationale juste après les Jeux, les Championnats du monde de para athlétisme rassemblent, dès ce 8 juillet, l’élite de l’handisport au Stade Charléty, à Paris. Dix jours d’épreuves, dernier gros test avant les JOP 2024. Demandez le programme !

Par Timéo Gomes

Publié le 07 juillet 2023 à 16h05, mis à jour le 03 août 2023 à 15h56

Une des plus grandes valeurs du sport, c’est celle de rassembler et d’être accessible au plus grand nombre, y compris aux personnes en situation de handicap. Et attention à ne pas les sous-estimer, elles vont nous surprendre !

Entre le 8 et le 17 juillet, les Championnats du monde de para athlétisme 2023 prendront place, cocorico, dans la capitale française, au stade Charléty. Ces championnats parisiens sont la onzième édition de ces mondiaux, ils succèdent à ceux de 2019 à Dubaï et sont les premiers depuis la crise sanitaire. Tout un symbole.

En chiffres, ça donne quoi ? 1330 athlètes, 107 nations, 171 épreuves et 12 disciplines. Mais avant de mettre en lumière la délégation française féminine, petite piqure de rappel pour les néophytes (ou non) sur le fonctionnement et la classification handisport.

Il y’a certes 12 disciplines, mais prenons l’exemple du 100m, on trouvera là un médaillé d’or T11, un médaillé d’or T34, etc. Cette association d’une lettre et d’un nombre est ici pour définir le handicap des participants. La lettre T désigne les athlètes qui participent aux épreuves de course et la lettre F les athlètes des épreuves de lancer. Le nombre, quant à lui, vient donner le handicap et le niveau des athlètes.

Un exemple ? Entre 31 et 38, on parle des athlètes atteint de handicap moteur cérébral, entre 11 et 13, on parle de handicap visuel. Petite précision : plus le chiffre des unités est élevé, moins le handicap est sévère.

Pour boucler cette leçon, un cas pratique : Mandy François-Élie est une athlète T37, elle concourt donc dans des épreuves de courses et de saut (en l’occurrence 100m, 200m et saut en longueur) et est atteinte d’un handicap moteur cérébral ; dans son cas, une coordination d’une partie du corps modérément limitée.

Mandy François-Élie

Mandy François-Élie fait partie des grands noms à suivre sur la compétition côté Françaises. Championne paralympique du 100m aux Jeux Paralympiques de 2012 à Londres, elle fait partie des trois seules médailles féminines des derniers championnats du monde en ayant rapporté le bronze au 100m et l’argent au 200m.

L’autre récompense de la dernière édition vient du lancer de poids grâce à Gloria Agblemagnon, l’athlète de 25 ans avait accroché la troisième place dans la catégorie F20. Comme vous l’avez compris, aucune médaille d’or pour les Françaises en 2019, mais l’espoir est permis.

Gloria Agblemagnon

Au-delà de souhaiter à Mandy François-Élie et Gloria Agblemagnon de réitérer leurs exploits, il y’en a d’autres qui sont prêtes à tout déchirer.

Angélina Lanza, championne d’Europe en 2018 de saut en longueur ; Typhaine Soldé dans la même discipline (notre photo d’ouverture) qui, à 21 ans, vise un premier résultat majeur dans une grande compétition ou encore Manon Genest, championne du monde de paratriathlon en 2016, quatrième aux Jeux de Tokyo 2021 à la longueur et Nantenin Keïta qui, championne paralympique du 400m en 2016, compte bien se mettre en confiance avant la grosse échéance des Jeux de Paris 2024.

Angélina Lanza

L’objectif est clair pour ces championnes, aller décrocher les plus belles breloques et, surtout, se mettre en confiance pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024 durant lesquelles il faudra être ÀBLOCK!

  • Pour plus d’infos sur les classifications de l’handisport, direction le site LEXI

 

Ouverture Typhaine Soldé/©Bouygues Immobilier

Vous aimerez aussi…

JO 2021

JO de Tokyo, la course au drapeau

Pour la première fois, aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo, la France aura deux représentants pour un seul drapeau : une femme et un homme. Un binôme égalitaire pour jouer les porte-drapeaux. Ils sont dix-neuf athlètes à s’être proposés pour porter haut les couleurs françaises. Il faudra attendre début juillet pour savoir qui est sorti du chapeau. Pour l’heure, si on faisait les présentations ?

Lire plus »
Kessya Bussy, l’éclat discret d’une conquérante

Kessya Bussy, l’éclat discret d’une conquérante

Elle ne fait pas la une, mais elle fait la différence. À 24 ans, Kessya Bussy s’impose comme l’une des joueuses les plus prometteuses du foot féminin français. L’ex-joueuse du PFC qui vient de signer avec Wolfsburg pour trois saisons, incarne cette nouvelle génération de Bleues qui changent le jeu.

Lire plus »
Thaïs Poirier, la nouvelle échappée belle du vélo tricolore

Thaïs Poirier, la nouvelle échappée belle du vélo tricolore

À 16 ans, elle ne roule pas, elle fonce. Championne de France Juniors en contre-la-montre et en course en ligne, la Périgourdine Thaïs Poirier incarne une nouvelle génération de cyclistes qui ne se contentent pas de suivre le peloton : elles le bousculent. Portrait d’une ado qui grimpe les cols comme elle gravit les échelons du cyclisme français.

Lire plus »
Élodie Clouvel : « Avant les Jeux de Paris, j’étais en train de mourir et puis je me suis choisie, ce fut une renaissance »

Élodie Clouvel : « Avant les Jeux de Paris, j’étais en train de mourir et puis j’ai vécu une renaissance. »

Elle a connu l’enfer avant de renaître de ses cendres. Élodie Clouvel, vice-championne olympique de pentathlon à Paris, a décidé, onze mois avant les JO, d’écouter son instinct pour être, enfin, seule maîtresse à bord de sa carrière. Un choix osé, courageux et payant sur le plan sportif et personnel. Rencontre avec un Phoenix qui lorgne désormais sur Los Angeles 2028.

Lire plus »
Blandine L’Hirondel : Elle ne court pas, elle vole.

Blandine L’Hirondel : Elle ne court pas, elle vole.

Elle a dompté l’île intense. En remportant la Diagonale des Fous 2025, Blandine L’Hirondel boucle une boucle personnelle et sportive sur les sentiers qui l’ont révélée. Médecin et double championne du monde de trail, elle est aussi époustouflante dans ses baskets que discrète dans la vie. Entre dépassement de soi, engagement et passion, retour sur le parcours d’une femme qui court avec le cœur.

Lire plus »
Hazal Nehir, folle de toits

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

Une acrobate de la street (Hazal Nehir sur notre photo), une batteuse d’exception, du paddle pour la bonne cause, une marathonienne aux souliers d’or ou encore une arbitre qui ouvre la voie, c’est le meilleur d’ÀBLOCK! pour cette semaine. Enjoy !

Lire plus »
Claire Bannwarth : l’inépuisable aventurière du trail

Claire Bannwarth : l’inépuisable aventurière du trail

Elle court comme d’autres respirent. Claire Bannwarth, 36 ans, surnommée le « Lapin DuDuracell », est l’ultra-traileuse française qui défie les lois de l’endurance. Entre records, solitude choisie et défis hors norme, cette ingénieure alsacienne incarne une philosophie : courir pour le plaisir, sans jamais s’arrêter.

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner