Stéphanie : « Le réconfort que procure le sport, on ne le trouve nulle part ailleurs… ou peut-être dans la cuisine ! »Férue de sport(s) : yoga, pilates, cycling, boxe…, 33 ans, journaliste

yoga

Propos recueillis par Claire Bonnot

Publié le 21 février 2020 à 19h25, mis à jour le 28 février 2021 à 15h14

«  Je n’ai pas de but précis quand je fais du sport  ; c’est vraiment pour me procurer du pur bien-être, pour me vider la tête, ressentir des sensations et me faire plaisir surtout ! C’est même un mode de vie pour moi, un lifestyle ; j’en fais trois à quatre fois par semaine voire plus ! Me muscler ou maigrir, ce n’est pas mon dada. J’écoute mon corps avant tout : si je suis fatiguée, je ne vais pas au sport. Si j’ai de l’énergie à revendre, je fonce.

Il y a des sports que je pratique très régulièrement  depuis plus de six, sept ans comme le yoga, le Pilates et le cycling. Et à côté de ça, je teste plein de sports. J’ai une nature hyperactive, je m’ennuie vite donc je ne me mets aucune barrière dans le choix des sports. Si on me proposait demain de faire une traversée de la France à vélo, j’irais direct même si ça peut paraître une activité plus masculine et que les mollets peuvent gonfler… J’aime bien qu’on me lance des défis et le sport répond bien à ça selon moi !

En ce moment, je m’essaye à la boxe parce qu’on m’a fait tester une salle à côté de chez moi. À la base, je n’avais pas du tout envie d’aller vers ce sport parce que je suis quelqu’un de nature assez calme et douce et j’avais une image de la boxe très idiote. Je pensais qu’il fallait taper dans un sac ou s’affronter les uns les autres mais, en fait, pas du tout. C’est très cardio, on est dans le contrôle.

Je fais aussi des cours de bootcamp  : c’est assez physique avec plusieurs enchaînements que l’on répète sur une ou deux heures avec un coach. On peut enchaîner des exercices sur tapis avec de la musculation, c’est très complet. Il y a une bonne ambiance et ça fait transpirer.

Ma pratique du sport est souvent entourée de femmes. J’y trouve un sentiment de sororité. Dans tous mes cours, il n’y a pas du tout de regard concurrentiel, au contraire. On partage un bon moment ensemble, on se soutient entre femmes. Pour le cycling par exemple, le plus souvent, on est une rangée de femmes, comme si on formait une « team ». Et on se dépasse ensemble  !

Faire du sport procure un tel bien-être qu’il ne faut pas hésiter. Sans le pratiquer à outrance, ça stimule et ça peut être une échappatoire. Il y a un côté réconfort que l’on ne trouve nulle part ailleurs… ou peut-être dans la cuisine ! Et puis, il y a un esprit sport mais on n’est pas obligé d’être dans la performance. »

Elles aussi sont inspirantes...

Guila Clara Kessous : « En montant à la corde, j'ai osé faire ce qui me freinait depuis des années. »

Guila Clara Kessous : « En montant à la corde, j’ai osé faire ce qui me freinait depuis des années. »

Formée à Harvard et par le théâtre, elle a plusieurs cordes à son art. Guila Clara Kessous, entrepreneure diplomatique, s’engage depuis plus de quinze ans pour les droits des femmes. Et voilà que le sport entre dans la danse en un geste politico-artistique : grimper à la corde. Une ascension symbolique, une allégorie de la difficulté des femmes à s’élever dans la société. Prenons de la hauteur.

Lire plus »
Lison Bornot : « Je veux mettre en avant l’Ultimate. C’est lui qui m’anime. »

Lison Bornot : « Je veux mettre en avant l’Ultimate. C’est lui qui m’anime. »

Avec sa sœur Éva, elle truste les premières places depuis 2015 en Ultimate. Membre essentiel de l’équipe de France, Lison Bornot est Championne d’Europe outdoor 2023 et championne du monde d’Ultimate sur sable 2023. La voici maintenant en piste pour les World Games, l’antichambre des JO, qui se déroulent en Chine, du 7 au 17 août 2025. Témoignage d’une fille pétillante devenue l’une des ambassadrices françaises d’un sport trop peu connu.

Lire plus »
Diane Servettaz : « Avec le vélo, j’ai compris que même si ça flanche côté mental, t’en as encore sous la pédale. »

Diane Servettaz : « Avec le vélo, j’ai compris que même si ça flanche côté mental, t’en as encore sous la pédale. »

En à peine trois ans, cette passionnée de vélo a décroché un podium sur 500 kilomètres et bouclé sa première course d’ultra, la fameuse BikingMan, en tant que première féminine. Carburant aux défis, pédalant sans relâche, surmontant tous les obstacles grâce à un mental d’acier, la Savoyarde n’a pas fini d’enfiler les kilomètres dans ce sport de l’extrême. En piste !

Lire plus »
Emelyne Heluin: « Je sais pourquoi je cours, pourquoi je lutte. »

Emelyne Heluin : « Je sais pourquoi je cours, pourquoi je lutte. »

Gymnaste jusqu’à son adolescence, Emelyne Heluin a dû raccrocher le justaucorps après une prise de poids inexpliquée et d’autres symptômes invalidants. Diagnostiquée d’une maladie endocrinienne chronique et évolutive, le SOPK, à l’âge de 17 ans, elle erre pendant des années entre perte de confiance en elle et détresse psychologique avant de retrouver le chemin du sport comme outil de santé. Ce sera la marche, puis la course à pied jusqu’à se lancer sur des marathons.

Lire plus »

Vous aimerez aussi…

Emilie Mouchet : « La force athlétique n’est pas qu’un sport de brutes ! »

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

L’histoire au féminin d’une future discipline olympique, la nouvelle numéro 1 de l’organisation des JO et une super-héroïne qui veut inspirer, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Enjoy !

Lire plus »
David Rochefort « Monica Seles ne voulait qu’une chose, être la meilleure. »

David Rochefort : « Monica Seles ne voulait qu’une chose, être la meilleure. »

C’était il y a tout juste trente ans. Le 30 avril 1993, Monica Seles est victime d’une agression au couteau alors qu’elle dispute un match de tennis en Allemagne. Le coupable s’appelle Günter Parche, chômeur de l’ex-RDA, amoureux fou de Steffi Graf, grande rivale de la jeune Serbe. Un évènement dramatique dont David Rochefort s’est emparé pour écrire « Le prix fort », roman passionnant dans lequel il reconstitue les faits qui ont amené à cette journée dramatique.

Lire plus »
Il était une fois le water-polo… féminin

Il était une fois le water-polo… féminin

Les 22 et 23 avril, se terminaient les Playoffs du Championnat Elite Féminin de water-polo. À domicile, le champion en titre, Lille, a battu Mulhouse en finale. Hé oui, les poloïstes du LUC Métropole Water-Polo sont championnes de France pour la 9e fois ! Un palmarès impressionnant qui mérite de regarder un peu en arrière… pour se pencher sur l’histoire du water-polo féminin.

Lire plus »

Pendant le confinement, le fitness a la cote

Malgré les nombreux échanges houleux sur les réseaux sociaux concernant le running (on peut continuer à courir ou pas ?), ce ne serait là qu’une tempête dans un verre d’eau. Selon un sondage, la course à pied est loin d’être l’activité la plus prisée par les Français en période de confinement.

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner