Son parcours demeure inchangé. Le Tour de France s’élancera de Nice et il passera par toutes les étapes prévues pendant un mois. Seule concession épidémique : il débutera le 29 août et non le 27 juin.
C’est Christian Prudhomme, le directeur de la Grande Boucle, qui vient d’officialiser cette nouvelle date de départ. La 107e édition du Tour devrait donc terminer sa course le 20 septembre sur les Champs-Élysées parisiens.
Un mois d’entraînement et quelques semaines pour s’immerger…
« Nous imaginions d’abord un décalage pour début août, nous n’avons jamais rien envisagé sur juillet, mais avec l’intervention du professeur Xavier Bigard (le médecin référent de l’UCI), on s’est dit qu’il fallait qu’on aille le plus loin possible, a expliqué Christian Prudhomme, dans les colonnes de l’Équipe. Il fallait absolument deux mois pour les coureurs avant le départ du Tour : un gros mois d’entraînement et ensuite quelques semaines avec au moins une épreuve de référence. »
Un temps évoqué par la ministre des Sports, le huis clos a été très vite considéré comme « inimaginable » par Christian Prudhomme. Tout comme l’annulation pure et simple du Tour de France.
« ASO, l’organisateur, peut assumer un coup dur, les équipes ne peuvent pas. S’il n’y a pas de Tour de France, le modèle entier du cyclisme peut s’effondrer », jugeait Patrick Lefevere, directeur de l’équipe belge Deceuninck-Quick Step à l’heure où le Tour était menacé d’annulation.
« A l’étranger, je vois certaines équipes qui se délitent, dont les sponsors se retirent ou qui ne paient plus leurs coureurs ou l’encadrement. Leur système de protection est inexistant », explique quant à lui le grimpeur français Romain Bardet dans Le Monde.
Autant dire que dans la bataille, le Tour de France féminin a été remis aux calendes grecques. À peine évoqué, déjà enterré.
L’année prochaine si tout va bien ?