Sara Balzer, la victoire au bout du sabre !
Multi-titrée, elle assure en escrime ! La Strasbourgeoise Sara Balzer, 29 ans, a certes un parcours semé d’embûches, mais la victoire est toujours au bout de son sabre. Sara, une battante !
Publié le 03 novembre 2024 à 11h13, mis à jour le 04 novembre 2024 à 15h50
Le 10 novembre prochain, tu prendras part à ton premier Vendée Globe à bord de Monnoyeur – Duo For a Job. Il y a cinq ans de cela pourtant, jamais tu n’aurais pu imaginer être au départ…
Oui, il est certain que 5 ans en arrière, je n’aurais jamais imaginé, un jour, pouvoir être au départ du Vendée Globe. Pour moi, l’histoire a commencé parce que Jean Le Cam, un navigateur mythique, m’a dit que j’étais capable de le faire. Je pense que c’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé, petit à petit, à rêver inconsciemment de cette course.
C’est souvent comme ça dans la vie d’ailleurs, ce sont souvent les autres qui te donnent des idées et qui crédibilisent tes démarches. Et puis, quand c’est Zidane qui te dit que tu peux faire la Coupe du monde, tu sais d’emblée que c’est plus crédible que si c’est ton pote en fin de soirée !
Si Jean le Cam te dit que tu es capable de faire le Vendée Globe, toi qui as peu d’expérience en matière de navigation et qui plus est, de navigation au large, tu le crois donc les yeux fermés et tu te lances sans une once de peur ?
Avant le Vendée Globe, dans tous mes projets, que ce soit le Tour du monde en stop ou la traversée de l’Atlantique au sextant, j’étais parti un peu tête brûlée, sans vraiment réfléchir. Pour ce qui est du Vendée Globe en revanche, pour être tout à fait honnête, j’ai mis quasiment neuf mois à faire germer l’idée avant de décider de me lancer parce que je sentais que là, c’était vraiment quelque chose d’énorme, quelque chose pour lequel je ne me sentais pas forcément capable.
Le Vendée Globe en tant que tel me faisait peur, mais ce qui se passe autour et dont on ne parle pas beaucoup me faisait peur également, je veux parler là du fait que tu es beaucoup sollicité, des sacrifices que ça implique pour toi, pour ta famille, pour tes amis. Il y avait cette appréhension mais, une fois que j’ai décidé d’y aller, je m’y suis mis à fond.
©Lou-Kevin Roquais
Ça ressemble à quoi quand tu te lances à fond dans un projet ?
J’ai tout fait pour essayer de bien m’entourer, de bien progresser sur le bateau, de prendre part à toutes les courses et de naviguer un maximum pour être prêt pour le 10 novembre, prêt à affronter ça. Maintenant, on est dans le money time et j’essaie de me reconnecter à l’énergie que j’avais au tout début du projet. C’est tellement extraordinaire de se retrouver au départ du Vendée Globe, c‘est magique, c’est un rêve, c’est maintenant qu’il faut savourer.
Neuf mois de réflexion pour partir à l’assaut du monde en solitaire et sans assistance, c’est peu et ce, d’autant plus que tu es venu à la voile et à la course très progressivement. Ton premier contact avec ce monde remonte à ton enfance, lorsque tu regardais partir les candidats à la Route du Rhum avec tes parents. C’était déjà un univers qui te faisait rêver ?
Oui, d’autant plus d’ailleurs que je ne viens pas du tout du sérail, ni du monde de la voile et cet univers me semblait impénétrable, intouchable. Moi, je suis né à Rennes, mais j’ai grandi en partie à Saint-Malo où habitaient mes grands-parents. L’été, on partait en vacances dans le golfe du Morbihan et il y régnait toujours un peu cet esprit « voileux » autour de mes parents, même s’ils ne faisaient pas de voile. J‘adorais ça.
Je trouvais que les gens qui étaient dans ce milieu étaient des gens très libres et je crois que c’est ce qui m’a plu au départ dans ce monde-là. Il y avait ce côté un peu mythique : je voyais les bateaux disparaître à l’horizon à Saint-Malo et je laissais place à l’imaginaire pour essayer de comprendre ce que les marins pouvaient vivre, ce qui se passait derrière cette ligne d’horizon. Je crois que c’est ça qui m’a fasciné au départ, l’aventure, l’exploration, avant même la course.
La première fois que tu montes sur un voilier, c’est pour aller au cap Horn. Tu n’as jamais pris de cours, enfant ?
Si j‘ai fait de l’Optimist durant deux saisons lorsque j’étais tout petit dans le golfe du Morbihan. Ce sont nos parents qui ont dû nous y inscrire avec mon frère et ma petite sœur. Je suis allé aux Glénans également pour un stage en petit catamaran de sport. C’est drôle parce que je me suis ouvert le pied sur un coquillage à cette occasion et j’ai dû être évacué pour aller me faire recoudre ce qui fait que ça n’a pas duré très longtemps.
Ma vraie première expérience voile, c’était effectivement pendant mon tour du monde. Je rêvais de rejoindre l’Antarctique en bateau–stop et j‘ai embarqué sur l’Esprit d’Équipe, un bateau mythique qui avait fait la Whitbread avec Peyron et Tabarly. Pendant le voyage, j‘étais petite main et c’était dingue parce que j’ai passé le cap Horn, qui est un peu l’accomplissement de plein de grands marins, alors que c’était quasiment ma première expérience. C’était magique, à 20 ans, de voir les quatre saisons défiler en une journée dans les mers et c’est rigolo, quelques années plus tard, de viser le Vendée Globe et d’essayer de boucler la boucle en repassant le cap Horn.
©Lou-Kevin Roquais
Par la suite, tu vas embarquer avec tes potes Louis et Thomas pour une traversée à la voile et au sextant de l’Atlantique. Aucun de vous ne sait naviguer, vous pensez revenir au bout de vingt jours, vous allez rester trois mois et demi en mer. Est-ce que c’est cette aventure-là qui fait germer en toi l’envie de virées en solitaire ?
C’est vrai que ce voyage, c’était vraiment l’aventure ! On a dîné tous les trois, un dîner un peu arrosé, et on s’est dit qu’il faudrait renouer avec cet esprit d’aventure, cette exploration qui nous avait marqués comme quand Laurent Bourgnon avait traversé l’Atlantique sur un Hobie Cat 18 par exemple. On se disait qu’à cette époque-là, il y avait des aventuriers de malade alors qu’aujourd’hui, tout était un peu plus chiadé. C’est comme ça que l’idée est née, on ne savait pas naviguer mais Magellan non plus et pourtant, il était parti donc à nous de faire pareil en utilisant un sextant et en nous repérant grâce aux étoiles.
On pensait mettre vingt jours, effectivement, et on a mis trois mois et demi. On a fait des escales, on a fait des rapatriements, on s’est perdus – et se perdre en mer, c’est quand même particulier – mais c‘était magique et je crois que c’est là effectivement qu’a germé le rêve du solitaire. L‘amour de la mer, je l’avais déjà mais les nuits passées à la barre, tout seul, pendant que les deux autres dormaient, c’est ça qui a fait que j’ai commencé à me dire que ça devait être incroyable de se retrouver en solitaire sur un bateau.
©Lou-Kevin Roquais
Ta quête d’aventures s’est métamorphosée en quête de mer, d’océan…
Oui, de mer, d’océan et de solitaire. Lorsque tu fais de la course au large en solo, tu vis des choses incroyables en termes de dépassement de soi, de rencontre avec toi-même aussi. Après cette traversée de l’Atlantique, j’ai croisé la route de Clarisse Crémer qui m’a parlé de sa Mini Transat et ça, ça donné un peu plus de poids à cette envie qui m’avait traversé l’esprit de me lancer en bateau et en solo. C’est à ce moment-là que j’ai découvert la course au large et ça m’a passionné parce que je trouvais que c’était hyper complet, qu’il y avait des tonnes de choses à apprendre ! Je me suis tellement épanoui là-dedans que j’ai fait un bon résultat à la Mini Transat et c’est ça qui a un peu changé la suite.
©Paul Millet
Tu disais à ce propos que ton destin de marin, s‘est joué à trois heures. Si tu avais mis trois heures de plus pour boucler la Mini Transat, tu terminais, non pas sûr, mais au pied du podium et tu passais à autre chose…
Je me suis lancé dans la Mini Transat avec le rêve secret de faire top10, je m’étais dit qu’un tel résultat serait déjà extraordinaire. Accéder au podium était impossible parce que je ne venais pas de ce monde et que le niveau des engagés était très élevé. Le passage de ligne d’arrivée est un moment marquant dans ma vie parce que, lorsque tu participes à la Mini Transat, tu es sans communication, tu n’as vu personne durant tout le temps de la course, tu n’as parlé à personne et tu ne connais pas ton classement.
Là, j’apprends que je suis 3e après vingt jours durant lesquels j’ai donné tout ce que j’avais et je crois qu’à ce moment-là, je suis le plus heureux du monde. Le fait de me retrouver sur le podium alors que je n’étais pas du tout attendu, a engendré un double effet Kiss Cool : ce résultat m’a amené non seulement une certaine légitimité, mais il a aussi braqué les projecteurs sur moi et c’est tout cela qui m’a fait penser que je pouvais continuer là-dedans, alors qu’au départ, il était clair que je bouclais l’aventure et que je retournais à la vie de terrien. Jamais de la vie, je n’aurais imaginé repartir faire de la course. Ce bon résultat m’a permis de prendre confiance, la rencontre avec Jean a accéléré le reste.
©Lou-Kevin Roquais
Tu donnes l’impression que la fraîcheur, l’insouciance, le dynamisme qui se dégagent de toi t’ont permis de t’inviter facilement dans un monde qui, de l’extérieur, parait un peu hermétique.
Oui, mais ça a été un long travail. De l’extérieur, on peut avoir l’impression que ça s’est fait naturellement, que c’était facile mais en fait, non. Je me souviens des tous débuts en Imoca. Je ne sais pas si l’image est bonne mais, j’avais l’impression qu’il y avait cent-cinquante Kalashnikovs prêtes à dégainer. J’avais Jean Le Cam qui était une belle protection – je l’appelais d’ailleurs ma couche d’ozone – mais il m’avait prévenu que dans l’univers de la course au large tu n’es jamais reconnu pour ce que tu fais à terre mais en mer. Elle vient de là, la légitimité.
©Lou-Kevin Roquais
Comment tu as fait pour amadouer ton nouvel entourage ?
Dès le début du projet, j’ai travaillé comme un malade. J‘étais au chantier avec Jean tous les matins, je naviguais comme pas possible, j’essayais de faire huit fois plus de boulot que les autres mais ça, tu ne le vois jamais de l’extérieur. J’ai eu la chance que mes premières courses se passent bien et la Vendée Arctique a ancré ça puisque je dois faire la moitié de la course en tête et que je termine quatrième. À ce moment-là, j’ai senti qu’il y avait un changement de regard de la part de mes pairs.
Les skippers que je regardais avec des grands yeux ont commencé à me dire bonjour, à me parler. Malgré tout, j’ai essayé de rester bien à ma place : ces mecs ont déjà bouclé des tours du monde, ils ont déjà fait des choses extraordinaires alors, moi, mes trois ans de préparation, ce n‘est rien, tout est encore à faire. Jean m’a aidé à garder les pieds sur terre.
©Lou-Kevin_Roquais
Cette fois-ci, l’aventure Vendée Globe est lancée. Et tu vas t’entourer, pour la mener à bien, d’une équipe mixte, ce qui est assez rare dans ce milieu. Parmi les dix personnes qui t’entourent il y a cinq femmes : Julie, Samira, Louise, Ninon, et Domitille. C’était un choix délibéré ou le fruit du hasard ?
Ça s’est fait complètement naturellement. À aucun moment, je ne me suis dit qu’il fallait de la mixité dans mon équipe. En revanche, je sais que tous les autres skippers qui ont travaillé avec des femmes dans cet univers-là, qui est à la base un monde assez masculin, disent qu’ils ont appris plein de choses et c’est pareil quand tu évolues avec des navigantes car elles ont des façons de naviguer un peu différentes. Tout ça, c’est une question d‘échanges, tu te nourris de ça.
Parmi tes co-équipières, il y a Samira Rume et Julie Debrabant qui sont des collaboratrices de longue date…
Oui, Samira, je l’appelle ma base arrière. Elle s’occupe de toute la partie administrative, comptabilité du projet, c‘est elle qui a une vision sur tous les sujets mais qui n’est quasiment jamais sur le terrain, ce qui d’ailleurs peut être parfois un peu frustrant pour elle.
En ce qui concerne Julie, on travaille ensemble depuis cinq ans et nous avons lancé le projet Vendée Globe ensemble. Julie c’est la petite fée, c‘est elle qui m’a aidé au tout début, lorsqu’on n’était que deux, à chercher des sponsors. Je pense qu’elle a a été l’une des premières à croire à mon projet et à mettre une énergie folle dedans. Je ne connais pas le nombre incalculable de plaquettes qu’elle a dû refaire, elle les retravaillait la nuit pour que j’aille les présenter le matin à de possibles investisseurs ! Elle a abattu un travail de titan pendant cette année de recherche de sponsors et, aujourd’hui, elle s’occupe de toute la communication et de la relation avec les sponsors.
Julie a également pour elle cette faculté de prendre la charge mentale à ma place et c’est en ça aussi qu’elle est précieuse car elle me protège énormément. Quand, sur un village départ par exemple, avant une course, il se passe un truc décontenançant, elle va me le cacher et régler le problème sans que je sois au courant.
En matière de communication, tu peux aussi compter sur Domitille Hauwen et Ninon Bardel.
Domitille s’occupe des réseaux sociaux. Elle, c’est le vent de fraîcheur. Elle arrive dans une salle, tu as envie de te taper des barres, de te marrer, elle te donne le smile, elle a de la légèreté et elle maîtrise super bien son sujet. Elle a aussi pour elle une grande capacité à avoir compris l’esprit du projet et à bien le retranscrire. Ninon de son côté gère les relations presse, et même un peu plus. Elle est géniale et elle a ce don de me mettre uniquement dans des environnements dans lesquels je suis à l’aise et où je rencontre des gens sains.
Des projets comme le Vendée Globe sont des projets dans lesquels tu peux vite te perdre, c’est important d’avoir des gens comme elle, des gens qui ont les pieds sur terre et qui te permettent de rester bien alignés avec qui tu es.
©Lou-Kevin_Roquais
En ce qui concerne la partie technique, tu es entouré de Louise Kergomard et Margerita, dernière arrivée dans la Team.
Louise est une pierre angulaire du projet, c’est elle qui prend en charge toute la logistique. Louise, c’est un peu notre maman à tous. C’est elle qui fait qu’on dort bien, qu’on mange bien. Tous les sacs que je vais emmener sur le Vendée Globe, c’est elle qui va les préparer ; la nourriture que je vais emmener sur le Vendée Globe, c’est elle qui va la préparer, même chose pour la pharmacie. Elle a un rôle hyper important parce que crucial. Dernièrement, il y a eu l’arrivée de Margerita, une Italienne, qui s’occupe de la partie technique.
C’est super intéressant d’avoir des femmes à ce poste-là parce que la course au large, historiquement, a toujours compté beaucoup d’hommes en ce qui concerne la préparation du bateau. Je ne fais pas de généralité, mais tu remarques quand même que les femmes ont un degré de précision et d’application vraiment toute particulière. Il y a peut-être aussi un peu moins d’ego, un peu moins cette nécessité de montrer qu’elles savent et que tu peux retrouver chez les mecs. Ça apporte vraiment quelque chose d’avoir ce côté féminin dans l’équipe technique.
Le 10 novembre, tu vas laisser tout ce beau monde à quai et tu incarneras le projet seul. Tu t’es préparé à cette séparation ?
Celle qui va le plus me manquer, c’est la mienne de femme, Marine, la seule que j’abandonne vraiment. Elle est, elle aussi, une pièce importante de ce projet et il n’existe pas de préparation mentale pour les petits copains ou les petites copines qui restent à terre. Pour le reste, filles ou garçons, peu importe, nous sommes une équipe et ça va être émouvant de les laisser tous à quai et, pour certains, de les voir repartir sur le Zodiac. On a d’ailleurs beaucoup répété cette scène-là, pour anticiper mentalement les émotions qui pourront se passer.
C’est Louise qui aura la responsabilité de venir chercher l’équipe technique sur le bateau, c’est elle qui pilotera le Zodiac. Elle va récupérer tout le monde, ils vont s’éloigner et, moi, je vais commencer à rentrer dans ma bulle pour passer la ligne de départ.
Est-ce que cette équipe est amenée à perdurer dans le temps ? En gros, est-ce que tu envisages déjà une suite après le Vendée Globe ?
Je veux m’octroyer le luxe de ne rien avoir au retour du Vendée Globe. Des projets comme celui-ci sont très prenants et moi, ça fait quinze ans que je les enchaîne. Je crois que j’arrive vraiment à un moment où j’ai envie de savourer, c’est quelque chose qu’on ne fait pas assez. Le Vendée Globe, c’est un truc tellement unique ! Il n’y aura qu’une seule première fois et tout le monde se souvient de ses premières fois.
Si je parviens à boucler la boucle, je veux prendre le temps de savourer, de digérer, de partager avec les gens qui m’ont aidé. Je n’ai pas envie d’être dans le coup d’après. S’il y a d’autres choses qui doivent se faire, elles se feront, mais je pense que le meilleur moyen de rater son premier Vendée Globe, c’est de penser au deuxième alors je me focalise sur le premier.
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