Anaïs Quemener : « Je suis à l’écoute de mon corps, je lui fais confiance, je m’adapte. »
En ce moment, je m'entraîne pour un cross. La vitesse, ce n’est pas ce que je préfère, mais peu importe, j‘exécute à la lettre le programme de mon père. C’est la clé. Parce qu’on est d’accord : si on ne fait que ce que l’on aime, on ne progresse pas.
Par Anaïs Quemener, championne de marathon*
Publié le 09 novembre 2023 à 15h04
Après les 10km de Rennes, le 21 octobre dernier, je suis partie me reposer l’espace d’une semaine, ce qui ne veut pas dire ranger mes baskets. Je cours tous les jours, c’est mon quotidien. Les seuls moments où je ne m’entraîne pas, c’est au retour de grandes courses comme les marathons, c’est alors le temps de la récup’ pendant deux ou trois jours. Il m’arrive aussi de prendre du repos lorsque je sens que j’en ai besoin : je suis à l’écoute de mon corps, je lui fais confiance, je m’adapte.
En ce moment, je me prépare pour mon prochain challenge : le Cross International Le Maine Libre, à Allonnes dans la Sarthe. Ce sera le dimanche 19 novembre et c’est un cross de sélection pour les championnats d’Europe de cross. Mes entraînements sont donc axés sur des formats plus courts et plus rapides que pour mes courses d’endurance. Je fais, comme d’habitude, quelques séances sur piste, au parc, sur route, mais j’y ajoute un travail en milieu vallonné, des montées, des descentes, ce qu’on appelle des petits casse-pattes.
On s’entraîne sur des 300m, des 400m, on privilégie la vitesse. Et, c’est vrai, ce n’est pas ce que je préfère, mais peu importe, j‘exécute à la lettre le programme de mon père. C’est la clé. Parce qu’on est d’accord : si on ne fait que ce que l’on aime, on ne progresse pas.
Le week-end prochain, je suis inscrite sur deux courses qui seront autant de répétitions générales avant le Cross d’Allones. La première est presque à domicile, à vingt minutes de chez moi, en Seine-Saint-Denis. Il s’agit de la Corrida d’Aulnay-Sous-Bois, un 10 km que je fais quasiment tous les ans avec les copains de mon club, La Meute.
Il fera office d’entraînement, c’est un parcours avec des côtes, ce sera donc parfait. J’y vais sans objectif, je le vois comme un exercice, mais aussi comme un plaisir, celui d’encourager certains membres du club qui feront là leur premier 10km ; d’autres qui feront aussi le 5km.
Le lendemain, rebelote, avec le cross de Marne et Gondoire en Seine-et-Marne. Une course de 6,8km soit un peu le même format que la sélection aux Europe et c’est l’idéal pour se réhabituer aux appuis. Parce que courir dans la boue, avec des chaussures à pointes, j’ai peu l’occasion de le faire, la période des cross s’étendant entre novembre/décembre et mars. J’y vais donc avec la forme du moment, là aussi pour m’entraîner grandeur nature, car comme le dit mon père : « Pour être bon en cross, il faut faire des cross ! » Soit.
Après, place au Cross d’Allones et, cette fois, en mode compet’. Objectif : être sélectionnée aux Europe. Et, pour l’instant, je ne suis pas stressée : une chose à la fois.
Allez, je vais courir, revenez me lire ici dans quinze jours, je vous raconterai tout !
*Anaïs Quemener est notre ambassadrice ÀBLOCK! Elle est aide-soignante et athlète, spécialiste des courses de fond. Atteinte d’un cancer du sein, elle trouvera dans le sport une thérapie, un outil de réparation. Le , elle devient championne de France de marathon en 2h40’36, après son titre de 2016. Le au marathon de Paris, elle bat son record en 2h32’12, première Française à passer la ligne d’arrivée. Elle s’entraîne aujourd’hui à sa qualification à l’épreuve de marathon des Jeux Olympiques en 2024 et/ou 2028.
De réfugiée Afghane à superstar du foot. C’est le destin de Nadia Nadim, attaquante internationale, championne de France avec son ancien club, le PSG, et en partance pour les States. Il en faut beaucoup pour la mettre à terre. Sur le terrain comme dans la vie, Nadia ne lâche rien. Rencontre avec une sportive résiliente.
Elle a la glisse dans le sang. Depuis ses jeunes débuts, la skieuse savoyarde trace sur les pistes. Peu importe les blessures, Clara Direz est toujours revenue, la hargne aux skis. Pour les championnats du monde de Méribel et Courchevel, sa détermination est plus grande encore.
Un jour, ta progéniture rentre de l’école très déçue : « Maman, la gym c’est trop dur ! » Pour la consoler, tu lui dis que, toi non plus, tu n’as ni équilibre, ni souplesse. Comme si nos capacités dans tel ou tel sport pouvaient être héréditaires… Allez, ABLOCK! vérifie !
Wimbledon 2016, c’est deux titres et deux records pour Serena Williams. D’abord, une victoire en simple en début d’après-midi pour égaliser le record des vingt-deux titres en Grand Chelem de Steffi Graf et devenir par la même occasion la femme la plus âgée à remporter le tournoi britannique. Et puis, en soirée, le titre en double avec sa sœur. Une journée rondement menée.
Elle avait 11 ans lorsqu’une chute de cheval lui fracture le bassin. Dix-sept ans plus tard, Lisa Cez s’apprête à prendre part aux Jeux paralympiques de Paris 2024 en para dressage avec son compagnon de longue date, Stallone de Hus. Rencontre avec une cavalière qui n’a pas froid aux yeux.
Elle n’a d’abord vécu que pour la compétition. Avant de lui tourner le dos, notamment faute de sponsors. Depuis 2016, Véronique Sandler a décidé de ne plus rider que pour le plaisir. Un choix payant pour la vététiste néo-zélandaise qui s’engage pour le VTT au féminin et régale, à grands coups de vidéos, une communauté grandissante sur les réseaux sociaux. Portrait d’une fille qui a la tête dans le guidon. Et en redemande.
En bleu, elle a tout gagné ! Championne olympique, championne du monde, championne d’Europe, Allison Pineau collectionne les titres sans jamais être rassasiée. À 32 ans, la meilleure joueuse du monde 2009 veut continuer à écrire l’histoire de sa discipline avec, à partir du 2 décembre, le Mondial qui débute en Espagne et, en ligne de mire, une victoire en Ligue des champions et un ultime sacre olympique à Paris 2024. Rencontre avec une fille qui a usé plus d’un parquet.
Les initiatives sportives se multiplient. Réseaux sociaux, sites internet, chaînes dédiées, il y a de plus en plus de programmes et tutos conçus par des coaches pour permettre à tout un chacun de se mettre en mouvement en toute sécurité. À vous de choisir !
Elle est l’une des plus grandes championnes de l’Histoire de l’athlétisme. Mais elle fut aussi l’un des plus grands mystères…du genre. Avant que sa mort par fusillade ne rétablisse la vérité.
C’est une grande première. Le 20 août 1922, Paris est le théâtre des premiers Jeux Olympiques féminins. Derrière cette grande manifestation se cache une femme, Alice Milliat, rameuse émérite et incontournable militante du sport au féminin qu’elle va grandement contribuer à développer.
Le foot féminin en France, aujourd’hui, c’est lui. Surtout à l’approche de l’Euro 2025 où il mettra à l’épreuve cette machine qu’il huile en coulisses depuis son accession au fauteuil de sélectionneur : avec lui, nos tricolores sauront-elles reprendre goût à la victoire ? Il semblerait que Laurent Bonadei a ce rôle de rassembleur-gagneur très à coeur. Portrait d’un patron sur mesure.
Ici, à ÀBLOCK!, on en est convaincu : les bienfaits du sport ne s’arrêtent pas au corps. Muscler ses performances, garder la forme…oui ! Mais aussi la santé mentale et la créativité. Et s’il y a bien une activité qui prend autant soin du physique que du cerveau, c’est la course à pied ! On vous explique pourquoi.