Anaïs Quemener« J’ai toujours eu un caractère de rebelle. »

Anaïs Quemener
Aide-soignante la nuit, runneuse le jour. Pour elle, le sport est une philosophie de vie, mais aussi un outil de réparation pour tromper un cancer du sein qui a voulu sa peau. Anaïs Quemener, championne de marathon, se dévoile au micro du podcast ÀBLOCK!

Publié le 10 juillet 2023 à 17h07, mis à jour le 11 juillet 2023 à 7h47

Elle dit : « Je me sens chanceuse d’être vivante. » À 32 ans, Anaïs Quemener se considère comme une coureuse amatrice mais suscite l’admiration dans le monde du running. Championne de France de marathon et première française à avoir franchi la ligne du dernier marathon de Paris, le tout après un cancer du sein, des complications et des rechutes, qui auraient pu la mettre à terre. Mais il n’en est rien, elle a toujours été une femme optimiste, combative, résiliente. De celles qui aiment profondément la vie. De celles qui ne s’avouent jamais battue.

Aide-soignante, elle travaille de nuit et ses journées sont chronométrées : métro, boulot, dodo et…course à pied. Soutenue par son père, son coach et son admirateur inconditionnel, elle trace sa route comme personne. Au micro du podcast ÀBLOCK!, elle ne cache rien. Car elle n’a à rougir de rien.

Extraits choisis :

« En sport, je ne laisse jamais la fatigue s’installer, je ne réfléchis pas, j’y vais ! »

« Pendant ma maladie, plus on me disait « Ne cours pas, ce n’est pas raisonnable » et plus j’avais envie d’y aller. C’était un peu comme un défi, j’ai toujours eu un caractère de rebelle. »

« Pour vivre normalement, il faut s’accepter. Si je ne pouvais pas me regarder dans le miroir aujourd’hui, avec mes cicatrices à la suite de ma chirurgie réparatrice, je ne pourrais pas avancer. Je me sens chanceuse parce que je suis vivante. »

« Je suis obligée de garder mon travail, je suis aide-soignante la nuit, car je ne gagne pas assez d’argent. Mon emploi, c’est du 1 000 à l’heure, je suis ÀBLOCK! »

On l’écoute ?

  • Un podcast à retrouver également sur la plateforme myLymedias et sur toutes les plateformes d’écoute
  • Présenté par la journaliste Valérie Domain, fondatrice d’ÀBLOCK!

D'autres épisodes de "Running, après quoi courent les filles ?"

Vous aimerez aussi écouter…

Marie Martinod : « Quand j'ai découvert le ski freestyle, j'avais 8 ans, j'ai été subjuguée. »

Marie Martinod : « J’ai toujours été pote avec mon corps. »

Toujours la plus petite de sa classe, mais qu’à cela ne tienne, sa priorité est le half-pipe depuis un certain hiver 1992, quand les Jeux Olympiques ont fait escale dans sa vallée de la Tarentaise. La skieuse Marie Martinod a fait de sa taille une force dans un sport où il est préférable d’avoir un centre de gravité bas. Et c’est ce qu’elle nous raconte à l’occasion de notre partenariat avec le podcast 1m60max.

Écoutez »
Kids

La parité aux JO fera-t-elle bouger les jeunes filles ?

Cet été, à Paris, les premiers Jeux paritaires de l’histoire vont s’ouvrir. Mais le sport français fait-il pour autant la part belle aux jeunettes ? Le podcast le plus déjanté de la parentalité, Papas Poules, met le sujet sur la table dans ce nouvel opus dont ÀBLOCK! est partie prenante.

Écoutez »

Vous aimerez aussi…

Louison Cazaly : « En pentathlon, je fais partie de la génération sur qui on mise pour les Jeux de 2028. »

Louison Cazaly : « C’est grâce à mes profs de sport si je suis championne de pentathlon aujourd’hui. »

Ça n’a pas été Paris, ce sera L.A ! Elle fait partie de cette nouvelle génération qui devrait représenter la France aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028. Louison Cazaly, 21 ans, a longtemps rêvé d’évoluer au plus haut niveau en équitation avant de se tourner vers le triathlon, puis le pentathlon. Rencontre avec une jeune athlète qui a la compétition dans la peau.

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner