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Comment avez-vous géré la nouvelle du confinement et de l’arrêt des entraînements et matchs ?
J’étais triste de ne plus pratiquer le rugby, mais je me suis dit qu’il y avait des choses plus importantes dans la vie : la santé de tout le monde prime sur la passion…
Comment se profile l’après sur le plan sportif ?
On doit se maintenir en forme pour pouvoir reprendre fin août toutes ensembles les entrainements normaux. Pour la reprise des compétitions, on attend le go du World Rugby et les mesures de sécurité qu’il faudra respecter. Côté état d’esprit dans l’équipe, on relativise mais on n’a pas perdu de vue l’objectif de la médaille !
Êtes-vous inquiète pour la « santé » du sport féminin suite à la crise sanitaire ?
Honnêtement, je trouve que pendant le confinement, la période d’inactivité sportive a été la même pour tous le sports, côté sections féminines ou masculines. Tout le monde en a pâtit mais je tente de voir les choses positivement. Je me dis que les Jeux Olympiques ayant été reportés en 2021, soit la même année que la Coupe du monde de rugby à XV, c’est une opportunité à saisir. En un été, on fera d’une pierre deux coups et ça peut recréer l’engouement médiatique !
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