Élise MarcLa para triathlète à la poursuite de la breloque paralympique
Quadruple championne du monde et d'Europe, la para-triathlète française s'en va glaner le seul titre qui manque à son palmarès lors des Jeux Paralympiques de Paris. Devenir reine des Olympiades, voilà qui plaît bien à Élise Marc et elle a horreur qu'on lui résiste !
Par Alexandre Hozé
Publié le 30 août 2024 à 16h22
Une championne de sa trempe, il n’y en a pas deux… C’est bien simple, que ce soit en para-triathlon ou en para-cyclisme, Élise Marc fait partie des toutes meilleures.Mais si on remonte le temps, on découvre une warrior bien plus impressionnante qu’on ne l’imagine.
En 2004, à 17 ans, après un accident, la Grenobloise se fait amputer des deux jambes au niveau des tibias. Déjà sportive avant ce coup du sort, celle qui aimait les sports outdoor, que ce soit le ski ou la randonnée, ne lâche pas l’affaire, loin de là… Son corps réclame son adrénaline et sa dopamine et Élise Marc ne va pas l’en priver.
Sept ans plus tard, à 24 ans, convaincue par ses collègues de boulot de s’essayer au para-triathlon, Élise Marc découvre ce qui va la mettre sur le chemin du haut niveau en handisport. Aujourd’hui, on peut le dire : ce choix a payé !
Car oui, quand on parle de légende du para-triathlon, le nom de la tricolore sort rapidement du chapeau ! De 2014 à 2019, Élise Marc c’est trois titres de championne d’Europe et deux titres de championne du monde. Et les rares fois où la première place lui résiste, ce sont des médailles d’argent ou de bronze que la championne ramène à la maison.
Seuls les Jeux Paralympiques de Rio en 2016 peuvent se voir comme un bémol. Cinquième au terme de la course, Élise Marc n’est pas passée loin de la boîte paralympique. Autant vous dire que pour la tricolore, les Jeux de Tokyo étaient entourés en rouge sur son calendrier ! Mais là encore, le rendez-vous est avorté… Rien à voir avec elle, sa catégorie de handicap n’est pas retenue pour les Jeux japonais. La nouvelle est dure à avaler, mais sans appel.
Pour autant, ce n’est pas dans son habitude d’abandonner… Si ce n’est pas en para-triathlon qu’Élise Marc participera aux Olympiades, ce sera dans une autre discipline !En 2019, après être venue à bout de son premier half-Ironman, la tricolore lâche le para-triathlon pour tenter sa chance dans le para-aviron. Mais, c’est un échec. La Française ne trouve aucun plaisir dans cette discipline. Il va falloir se réinventer. Encore.
C’est en para-cyclisme qu’Élise Marc se relance. Et cette fois, ça matche ! Lors des championnats du monde 2020 sur piste, à Paris, la championne remporte l’or sur 500 mètres et l’argent sur 200 mètres. La reconversion lui va bien !Qualifiée pour les Jeux Paralympiques de Tokyo 2021 sur les épreuves sur route, Élise Marc donne tout ce qu’elle a. Mais face aux expertes de la discipline, que ce soit lors de la course en ligne ou en contre-la-montre, la médaille n’est pas accessible pour la tricolore.
Une fois les Jeux passés, Élise Marc dont la devise est « chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il a ! », va tout de même récolter de nouvelles médailles : l’argent mondial sur le contre-la-montre en 2021, et l’argent et le bronze européen sur la contre-la-montre et la course en ligne en 2022.
Mais il est temps pour Élise Marc de revenir à ses premières amours… Car cette fois, le programme des Jeux Paralympiques de Paris 2024 va dans son sens ! Sa catégorie de handicap est bien représentée, pas question pour la Française de passer à côté de cette occasion. D’autant plus qu’elle n’a rien perdu, bien au contraire… « Je m’entraîne entre 15 et 20 heures par semaine, dit-elle, sans compter les temps de préparation et tout ce qui s’ensuit à côté. »
Cette discipline de vie lui permet, en 2022 et 2023, d’ajouter deux titres de championne du monde et un autre européen à son palmarès. Quadruple championne du monde et championne d’Europe, ça fait de l’effet dans un CV, non ? Mais bon, il manque tout de même une petite ligne à ce pedigree…
Ces Jeux sont l’occasion pour Élise Marc qui se définit comme « persévérante, passionnée, investie », d’obtenir le dernier métal qui lui résiste, une breloque paralympique. Ce dimanche 1er septembre, la championne de 36 ans va avoir l’occasion d’inscrire définitivement son nom parmi les légendes de l’handisport.Cassandre Beaugrand nous a fait rêver lors des JO, place désormais à Élise Marc pour continuer la moisson !
Une kayakiste qui vit au fil de l’eau (Manon Hostens sur notre photo), une Question qui tue spécial grand âge, une cycliste sur les routes de la gloire ou encore une judokate statufiée… c’est le meilleur d’ÀBLOCK! cette semaine !
Elle fait son retour ce samedi 9 mars. La Sine Qua Non Run, un événement qui s’oppose au harcèlement de rue dont sont victimes nombre de sportives ? C’est ce qui s’appelle être ÀBLOCK! Une course pour les femmes… à laquelle les messieurs sont plus que les bienvenus !
ÀBLOCK! accueille le podcast d’Audrey qui nous propose d’entrer dans l’univers et la tête des boxeuses. Du pur documentaire audio. Montez sur le ring avec elle.
La queen de la glisse a encore frappé ! On ne parle pas de Lindsey Vonn, mais de sa cadette, Mikaela Shiffrin. Si leur talent est comparable, la plus jeune des deux est bien partie pour supplanter le palmarès de son aînée. Une skieuse américaine qui détrône Lindsey Vonn ? Ça mérite bien un 5 infos pour cerner le personnage…
Prodige du para badminton en France, médaillée d’argent à Tokyo, Faustine Noël mijote son meilleur lancer de volants pour les Jeux Paralympiques de Paris avec pour ambition de faire mieux qu’il y a quatre ans… l’or en ligne de mire.
Elle est l’une des « putains » d’héroïnes à avoir trouvé dans la barre de Pole Dance un exutoire, un réconfort, puis, une deuxième vie. Nous l’avons découverte dans le docu de Netflix « Pole Dance, Haut les corps ! ». Impossible, depuis, de la quitter des yeux ! Amy Bond s’envole, sens dessus-dessous, vertigineuse. Portrait d’une fille qui balance son corps comme elle se jetterait du haut d’une falaise.
Déjà victorieuse de quatre tournois du Grand Chelem, elle a démontré qu’elle savait grimper sans faillir jusqu’au sommet du tennis féminin. À seulement 21 ans, Iga Swiatek, Numéro 1 mondiale, semble sérieusement s’amuser sur les courts. Petit résumé d’une carrière sans fausse note.
En 2015, l’ex-internationale de foot Nicole Abar participait au documentaire « Femmes de Foot » réalisé par deux adolescentes. Elle y témoignait de son enthousiasme quant à l’évolution des mentalités pour ce qui est des jeunes filles et du ballon rond. Qu’en est-il presque dix ans après ? Elle nous répond et ce n’est pas aussi « merveilleux » que ça en a l’air.
Elle a commencé par la gym, puis l’athlé, avant de mener carrière dans les disciplines de combat. Djihène Abdellilah, 43 ans, championne du monde de grappling en 2015, a toujours lutté pour réaliser son rêve d’athlète. Un parcours, parfois contrarié, souvent douloureux, qui lui a très tôt donné envie de se battre. Aujourd’hui, à la tête d’une académie de self-défense, elle s’est donné pour mission de libérer les femmes. Rencontre avec une fille qui tombe… à poing nommé !
Malgré les nombreux échanges houleux sur les réseaux sociaux concernant le running (on peut continuer à courir ou pas ?), ce ne serait là qu’une tempête dans un verre d’eau. Selon un sondage, la course à pied est loin d’être l’activité la plus prisée par les Français en période de confinement.
Les Jeux Olympiques sont le Graal pour tous les athlètes de haut-niveau. Entre esprit compétitif et festif, ils s’arment de valeurs indiscutables partagées par le monde sportif. Retour sur les trois valeurs olympiques.
Cheveux blonds au vent et cool attitude, l’ado de 14 ans est la N°1 du skate français. Biberonnée à la planche à roulettes, Lucie Schoonheere était la benjamine de la délégation tricolore pour les Jeux de Paris 2024 après avoir décroché le titre de Championne de France un an plus tôt. Brin de causette avec une street skateuse qui a le « trick » dans la peau.