La marche de Pauline Stey vers les hauteurs de l’athlétisme a commencé… Née le 9 septembre 2001, la demoiselle construit son chemin tranquillement, au rythme de ses pas.
Dès les catégories jeunes, l’originaire de l’est français se montre à son aise. Son premier résultat international confirme qu’elle a le potentiel pour viser haut. Troisième lors de la Coupe d’Europe des moins de 20 ans en 2019 sur le 10 kilomètres marche, elle confirmera par la suite…
Lors des championnats d’Europe espoirs de 2021, cette fois, la distance est de 20 kilomètres, le format olympique. Est-ce que ça impressionne Pauline Stey ? À vous de juger, mais bon, avec une médaille d’argent, on peut supposer qu’elle a su tirer profit de l’événement…
Chose qu’elle confirmera une nouvelle fois, lors de ces mêmes championnats d’Europe espoirs, mais cette fois de 2023. La tricolore a 20 ans et a poursuivi sa progression. Résultat ? Le titre est pour elle !
Dans la jeune carrière de Pauline Stey, l’année 2023 semble faire office de moment charnière. En sus de cet or européen, elle fait un doublé aux championnats de France, sur 3000 et 10 000 mètres. Et dans la cour des grandes, la tricolore finit à la dix-huitième place des championnats du monde de Budapest.
En France, excepté Clémence Beretta, aucune autre ne suit son rythme ! Et cette année olympique le confirme…
À deux reprises, Pauline Stey bat son record personnel, descendant sous la barrière de l’heure et demie. Et lors du meeting de La Corogne, en Espagne, bis repetita avec un chrono d’1 heure 29 minutes et 6 secondes. Battre à trois reprises son temps référence en quelques mois, ça démontre une certaine forme. Forme qui est récompensée de la plus belle des manières, avec une qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024 !
Son chemin passe donc par la Ville Lumière, pour le 20 kilomètres marche. Un décor hors du commun, pour une jeune femme qui sort également de l’ordinaire. Alors certes, la médaille n’est pas envisageable. Pour le moment du moins… Des premiers JO, c’est l’occasion d’emmagasiner de l’expérience, de se confronter à ce qu’il se fait de mieux dans sa discipline…
Peut-être bien que pour Pauline Stey, tout part de là… Un nouveau déclic qui permettrait de s’approcher du meilleur niveau européen, avant de voir encore plus loin. La championne a encore le temps, mais une chose est sûre, ça marche pour elle !