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Syra Sylla « C'est tout notre environnement qui empêche les filles de faire du sport. »

Syra Sylla : « C'est tout notre environnement qui empêche les filles de faire du sport . »
Elle est journaliste, communicante, responsable d’association… mais surtout activiste. Pour Syra Sylla, le sport, et notamment le basket, est un outil d’émancipation qu’elle met, à travers ses différentes casquettes, au service des femmes en général et des femmes noires en particulier.

Par Sophie Danger

Publié le 04 décembre 2023 à 9h36, mis à jour le 06 février 2024 à 15h48

Tu es une touche-à-tout ultra active et très engagée. Si tu devais te présenter, tu te décrirais comment ? Journaliste, spécialiste de la communication, militante, activiste, tout à la fois ?

Je fais tellement de choses qu’il m’est difficile de mettre une fonction en avant plus qu’une autre. Avant, lorsque c’était mon boulot à plein temps, je me décrivais comme journaliste. Maintenant que ça ne l’est plus, je me décrirais plutôt comme une activiste du basket et du sport féminin de manière générale.

Je pense qu’activiste me convient mieux que militante. J’ai été militante mais une militante est, pour moi, quelqu’un qui est plus dans le combat, dans la lutte active et de front alors qu’activiste signifie qu’on est dans la lutte mais une lutte plus positive, pour rechercher des solutions.

Dans ton parcours personnel et professionnel, le sport, et plus particulièrement le basket, est un élément déterminant, à l’origine de tout. Tu as commencé tard, à 17 ans. Est-ce à cette occasion que tu as commencé à t’intéresser au sport ou est-ce que c’était déjà le cas avant ?

J‘ai toujours aimé le sport mais sans forcément le pratiquer de manière régulière. À l’école, ce que je préférais, c’était les cours de sport, je trouvais qu’on n’en avait pas assez alors j’en profitais bien. Je me suis également inscrite à l’UNSS, j’ai fait du hand, de l’athlé

Jeune, je faisais du sport mais uniquement dans le cadre scolaire, pas en dehors parce que ma mère n’avait pas le temps de nous chercher des activités et puis, dans ma famille, ce n’était pas forcément une priorité, le plus important était de bien travailler à l’école. J‘ai vraiment commencé à faire du sport de manière régulière et intensive lorsque j’ai commencé le basket.

Tu y es venue après avoir été voir un match avec une amie. Qu’est-ce que tu as vu sur le parquet qui t’a incitée à pousser la porte d’un club ?

Je ne sais pas. Il y avait un playground en bas de chez moi et on faisait du basket mais simplement pour s’amuser, ce n’était pas mon sport favori. Ça l‘est devenu après être allée voir ce match. Pourquoi ? L‘ambiance peutêtre, le fait de voir les gens évoluer en équipe.

J‘ai toujours été quelqu’un de très timide, je n‘avais pas beaucoup de copainscopines et je pense que la manière dont les individualités formaient un groupe hyper soudé sur ce terrain m’avait marquée. Ce match-là a été un déclic, c’est lui qui m’a embarquée dans le basket et ce, de manière assez intense.

Le basket, c’est ce qui va te permettre de t’épanouir, de te révéler à travers la force du collectif. Est-ce que tu penses que, si tu avais pratiqué le foot, le rugby ou le volley ,ça aurait été pareil ou est-ce qu’il y a dans le basket quelque chose de fondamentalement différent pour toi  ?

J’ai réalisé assez tard que le basket avait eu de l’influence sur ma propre personnalité. Quand j’ai commencé à jouer, à 17 ans, je n’en avais pas conscience. Ce qui s’est passé, c’est qu’avec mon père, on déménageait beaucoup. On passait d’une ville à une autre et, moi, j’ai toujours eu du mal à aller vers les gens.

Quand j’ai commencé à jouer au basket, je me suis rendu compte que j’utilisais systématiquement ce sport pour aller à la rencontrer des autres. J’ai compris plus tard que le basket m’avait permis d’être moins timide, d’être différente. Avec du recul, je sais qu’il y a des sports que je n’aurais pas pratiqué, du moins pas de manière intensive, comme le volley et le rugby. En revanche, je pense que j’aurais pu faire du foot même si l’approche du collectif est différente.

Au foot, chacun a sa position alors qu’en basket, tout le monde défend, tout le monde attaque. Au football, tu prends un but c’est de la faute des défenseurs et des gardiens, tu mets un but, c’est grâce à ton attaquant… Il y a des collectifs dans un collectif. En basket, si on prend un panier, c’est de la faute de tout le monde et si on gagne, c’est grâce à tout le monde. Dans ce sport, je trouve que l’on est vraiment un groupe de À à Z, du moins c’est comme ça que je le ressens.

C’est aussi le basket qui va décider de ta vie professionnelle. Ta mère t’espérait médecin, toi tu vas t’orienter vers les maths puis un cursus en IUP MIAG – Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprise – avec une année d’échange Erasmus. Tu pars en Grèce où tu vas assister à la finale de l’Euroligue, et au retour, tu vas te lancer dans une carrière de journaliste, d’abord en écrivant pour ton propre blog puis à BasketSession où tu seras embauchée. Après avoir impacté ta vie personnelle, le basket impacte ta vie professionnelle. En quoi il a été déterminant dans ton parcours de journaliste ?

Je tenais mon propre blog avant d’aller en Grèce, mais je ne me considérais pas du tout comme une journaliste. Peu à peu, ce blog est devenu un peu plus public et j’ai commencé à écrire pour le magazine Reverse. Lorsque je suis allée en Grèce dans le cadre de mon Erasmus – j’avais choisi cette destination parce qu’il y avait le Final Four – je me destinais encore à une carrière professionnelle d’ingénieure informatique. J’écrivais beaucoup, mais pour moi, c’était avant tout une passion et je n‘étais pas payée pour.

Une fois là-bas, je me suis fait beaucoup d’amis journalistes, des gens qui me connaissaient à travers ce que j’avais écrit, j’ai également eu accès à des joueurs que personne n’avait interviewé mais qui me connaissaient aussi à cause de mon travail. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que je pouvais me considérer comme journaliste et que je pouvais essayer de le devenir vraiment.

Quand je suis rentrée de Grèce, j’ai dû faire un choix et je me suis orientée vers cette carrière tout en faisant des petits boulots alimentaires pour pouvoir en vivre. Par la suite, j’ai eu ma carte de presse, ce qui m’a ouvert encore plus de portes.

©Bondy Blog

Durant ton parcours de journaliste, tu es confrontée à trois réalités : la première est que le journalisme, dans le sport, est une profession à dominante masculine. La seconde est qu’il y a peu de diversité dans les tribunes de presse et la troisième, elle concerne le sport au féminin, quasi absent des médias de manière générale. Tu expliques d’ailleurs que lorsque tu as commencé le basket, tu ne savais pas qu’il y avait des basketteuses pro. C’était à ce point ?

Je savais qu’il y avait des filles qui jouaient au basket parce que moi-même je jouais au basket, je savais aussi qu’il y avait des championnats mais je ne pensais pas qu’il y avait une Ligue professionnelle. À l’époque, je regardais le basket sur France 3 et il n’y avait que des matchs masculins, souvent Limoges d’ailleurs. Je suivais aussi la NBA via Canal+ ou dans les journaux mais on ne parlait pas du tout de WNBA.

C’est lorsque je suis arrivée à Reims que tout a changé. Là-bas, il y avait une équipe féminine professionnelle. Je me suis inscrite dans ce club et les responsables nous invitaient souvent à venir voir les matchs des pros. C’est comme cela que j’ai vu ma première rencontre pro et que j’ai découvert qu’il y avait une ligne professionnelle féminine structurée.

Cette découverte correspondait à l’époque où j’ai commencé à écrire. J‘ai créé un site qui parlait uniquement de basket féminin et qui s’appelait Ladyhoop.

Par la suite, tu vas délaisser le journalisme pur et dur au profit de la communication, plus rentable, et surtout tu vas continuer à t’engager de manière de plus en plus poussée. Ton engagement est double, d’abord en faveur des femmes et plus précisément des femmes noires, le tout à travers le sport qui pour toi, est un vecteur d’émancipation. Comment on passe de journaliste à activiste ?

La bascule a commencé assez vite à travers Lady hoop. À l’époque, j’étais dans une rédaction, Reverse et chaque fois que l’on travaillait sur les sommaires, j’étais énervée par le fait que la place qu’on accorde au sport féminin soit exactement la même que celle qu’on accorde aux chaussures de basket, voire pire.

J’avais réussi à faire en sorte qu’il y ait forcément deux pages minimum concernant le sport féminin. Peu à peu, à force de me l’entendre dire, j’ai commencé à prendre conscience, que mon parcours de femme et de femme noire avait quelque chose d’assez exceptionnel. 

Comment en as-tu pris conscience ?

À travers les situations que je vivais. Par exemple, je suis allée couvrir des Championnats d’Europe en Lituanie. La veille, je m’étais faite un peu bousculer dans la ville et ça m’avait marquée. Lorsque je suis arrivée dans la salle pour la compétition, j’ai constaté que j’étais la seule noire de la salle. Il a fallu que les joueurs fassent leur entrée pour que je ne sois plus la seule.

L’année suivante, je pars interviewer Koby Bryant à Los Angeles. Dans la salle, il y avait peu de femmes à part des Américaines et une journaliste chinoise. Lorsque je suis rentrée dans la pièce, Kobe Bryant a dit : « Oh, une femme ! », et je le soupçonne même de d’avoir pensé : « Oh, une femme noire  !». Ce sont des épisodes comme ceux-là qui m’ont fait prendre conscience que j’étais la seule femme noire et la seule journaliste noire.

Quand je couvrais des Championnats du monde, les gens me demandaient si j’étais Américaine ou alors, on me liait à une nation africaine, mais on ne m’a jamais liée à l’équipe de France. J‘étais choquée. On pouvait être noir et joueur mais c’est tout.

Dans les autres métiers en lien avec le sport comme journaliste, coach, arbitre… nous sommes peu représentés. Toutes ces constatations m’ont fait réfléchir et réaliser que j’avais un parcours assez atypique au regard de mes origines, de mon sexe.

Ce qui explique ton envie de partage auprès des jeunes filles à travers ton association Ladies & Basketball.

J’ai réalisé de manière plus appuyée encore que mon parcours était atypique lorsque j’ai monté l’association. Quand je parlais avec les jeunes filles dont nous nous occupions et que je leur disais que j’étais journaliste, elles me répondaient qu’elles n’avaient jamais vu de femme noire journaliste. C’est à force de remarques comme celle-ci que j’ai pris conscience de ce que pouvait représenter mon cheminement et que j’ai commencé à assumer mon statut de rôle model.

C’est à partir de ce moment-là que je suis vraiment devenue activiste et que j’ai commencé à défendre et la place du sport féminin et surtout, la place des femmes noires dans le sport et ce, que ce soit sur ou en dehors du terrain.

Ton engagement va prendre plusieurs formes. Il y a eu lady hoop, il y a eu un podcast  Women Sport Stories, l’association… En presque quize ans d’activisme, est-ce que la représentation du sport au féminin a évolué selon toi ?

Ça a évolué forcément, heureusement d’ailleurs, mais pas assez vite pour nous parce qu’on sait ce qu’on aimerait avoir et on sait également qu’on ne l’a toujours pas. Concernant la mise en avant du sport féminin, il y a plus de médias. Moi, quand j’ai commencé, il n’y avait pas du tout de média dédié au sport féminin.

Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, les podcasts, n’importe qui peut créer son propre support et je pense que ça a aidé à l’évolution du sport féminin. Ça a également évolué parce que les sportives elles-mêmes se sont mises en avant grâce aux réseaux sociaux ou ont décidé de créer elles-mêmes un média à l’instar d’YsaoraThibus par exemple avec Essentielle.

Dorénavant, même si l’Équipe ne parle pas d’elles, tu sais que tu vas quand même réussir à trouver des informations qui les concernent.

Et en ce qui concerne les questions de représentation ?

Pour ce qui est de femme dans les métiers du sport, de manière globale, il y a du mieux : on les voit beaucoup plus, elles prennent aussi beaucoup plus de place elles-mêmes. On le voit dans le journalisme par exemple, les femmes sont beaucoup plus nombreuses. En ce qui concerne la femme noire, je trouve que ça n’a pas du tout évolué et on peut enlever le mot femme et se limiter à noir.

Quand je regarde les rédactions basket, il y a vingt mille médias qui existent et qui font du très bon travail, mais il n’y a pas de noirs. La question c’est pourquoi. Là où je me dis que je n’ai peut-être pas fait tout ça pour rien c’est que, même si je n’ai peut-être pas aidé à ce qu’il y ait plus de femmes représentées dans ces métiers, je pense que j’ai pu être utile sur un autre des combats que nous avons à mener, celui de la confiance en nous.

Grâce à l’association, aux conférences auxquelles j’ai participé, j’ai quand même contribué à changer la vision que l’on a, de base, des femmes dans le sport. À travers ces casquettes, il y a des filles qui se sont dit, qui se disent : si elle a réussi à faire tout ça, ça veut dire que nous aussi on peut. L’idée, ce n’est pas que le monde change – parce que je pense qu’une personne ne peut pas changer le monde à elle seule mais, si j’ai réussi à modifier le parcours d’une fille, ça me suffit parce que cette fille-là va aussi changer le parcours d’une autre fille. C’est une action en chaîne.

Pour toi, le sport est un vecteur d’émancipation, en quoi l’est-il plus que n’importe quelle autre activité ? 

Il l’est tout d’abord parce quen ce qui me concerne, c’est l’outil qui m’a servie, qui a fonctionné pour moi. Et puis le sport est quelque chose qui apporte sur tellement de plans, ne serait-ce que celui de la santé ! Moi, quand je ne me sens pas bien, je fais du sport et tout va mieux.

Le sport est aussi un outil qui émancipe parce qu’il t’ouvre la porte sur plein de sujets comme la sexualité par exemple. Il n’est qu’à regarder les jeunes filles avec lesquelles nous travaillons à l’association, beaucoup laissent tomber le sport entre 13 et 15 ans, pile à la période où le corps change, où tu as tes règles, une plus grosse poitrine. Certains de ces sujets peuvent être tabou entre mères et filles, mais quand tu pratiques une activité sportive, tu te retrouves obligatoirement avec d’autres filles qui, elles, vont en parler dans le vestiaire.

Et puis le sport, ce sont des valeurs, la solidarité notamment, la générosité, la bienveillance. Au quotidien, je trouve qu’il est facile de faire la différence entre une personne qui fait du sport et une personne qui ne fait pas de sport : on ne réagit pas du tout pareil à certaines situations.

Dans le sport, tu rencontres toujours des personnes que tu ne connais pas, mais elles ne sont pas pour autant tes ennemies, seulement des adversaires qui pratiquent le même sport que toi, que tu vas relever, à qui tu vas dire bonjour.

Quand on fait un sport collectif comme le basket ou le foot, on a un ballon que l’on partage avec onze personnes, c‘est une belle image 

Depuis quelques temps, tu as décidé de poursuivre ton engagement au Sénégal, et notamment à Gassé Doro, village dont tes parents sont originaires. France ou Sénégal, en matière d’accès au sport, le combat est le même pour les filles ?

Je dirais que c’est le même combat quand tu prends Dakar et la France parce que Dakar, c’est un peu la France en mode Afrique : les gens sont plus ouverts parce qu’ils ont accès à la télé, à internet. La différence en revanche c’est qu’au Sénégal, il y a un aspect à prendre en compte que l’on ne retrouve pas forcément en France, celui de la religion. L’Islam est la religion majoritaire ici et ça influe sur la question de la tenue par exemple. Pour le reste, c‘est le même combat de fond qu’en France, l’invisibilisation du sport féminin.

Au Sénégal, il y a une salle de basket en intérieur mais tout le reste, ce sont des terrains en extérieur. Tout le monde s’entraîne et joue dehors mais, quand tu es une fille, que tu dois te changer mais qu’il n’y a pas de vestiaire, comment tu fais ? Quand il n’y a pas de toilettes et que tu as tes règles, comment tu fais ? Tout ça, c’est à cause de la manière dont on pense les infrastructures, elles ne sont pas faites pour encourager les filles à pratiquer et la raison est que ce sont des hommes qui en sont à l’origine. Comme ils n’ont pas leurs règles, ils ne pensent pas qu’il nous faut un endroit pour que l’on puisse changer de tampon ou de serviette.

C’est tout l’environnement qui fait que l’on empêche, même inconsciemment, les filles de faire du sport et c‘est pareil en France et au Sénégal avec cette particularité du Sénégal qu’il y a la contrainte religieuse qui ajoute à la difficulté.

Comment a été reçue ton initiative ?

Pour remettre dans le contexte, dans mon village, il n’y a pas d’électricité, il n’y a pas de télé et, avant que j’arrive, personne n’avait jamais entendu parler de basket. Malgré tout, il y avait deux terrains, juste à côté du village. Lorsque je suis venue ici la première fois, j’avais envie de faire quelque chose mais je voulais faire attention parce que, culturellement, c’est différent. Au Sénégal, les filles travaillent beaucoup à la maison, elles aident les parents à faire le ménage et je n’avais pas envie qu’on dise quà cause du sport, elles ne font plus rien à la maison.

En arrivant, j’ai amené des ballons et on a fait un entraînement. On était trente. Je suis repartie en me disant que je recommencerai à ma prochaine venue mais les filles, elles, n’ont pas attendu que je revienne. Un de leur professeur, qui touche un peu en basket, les entraîne tous les soirs. Ça fait quatre ans maintenant.

Ton engagement s’inscrit désormais plus au Sénégal qu’en France. Comment tu envisages la suite ?

Il y a beaucoup de choses à faire au Sénégal. Je suis toujours engagée en France mais un peu moins. Ici, je vais continuer à m’engager pour les filles et les femmes mais peut-être autrement. Il y a un footballeur qui m’a demandée de l’accompagner sur ses actions, j’ai fait un camp de boxe avec Estelle Mossely

Le basket est et reste ma passion. Le basket, c’est ma spécialité mais je pense que mon engagement sera désormais plus global.  

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