Coupe du Monde féminine de rugby 2022 La guerre des étoiles ovales
C'est parti, la Coupe du Monde féminine de rugby à XV est lancée ! Jusqu'au 12 novembre, les meilleures équipes de la planète vont s'affronter sur les terres néo-zélandaises pour le Graal du ballon ovale. Et les Bleues qui ont gagné leur match d'ouverture samedi, en ont sous les crampons.
Par Alexandre Hozé
Publié le 09 octobre 2022 à 17h08, mis à jour le 13 avril 2023 à 16h25
Dans un pays lointain, très lointain, une bataille monumentale pour le titre de meilleure équipe de rugby au monde a commencé ce week-end. Une guerre des étoiles entre les meilleures rugbywomen de la planète sur les terres néo-zélandaises.
Jusqu’au 12 novembre, date de l’affrontement final, les douze nations représentées pousseront derrière leurs représentantes. Et bien évidemment, les Bleues arrivent en force…
Les trente-deux sélectionnées veulent passer un cap. Sur les huit éditions de la Coupe du Monde, le XV de France en a conclu six à la troisième place. C’est certes un bon résultat, mais un peu redondant.
Aujourd’hui, les filles du sélectionneur Thomas Darracq et de la manager générale Annick Hayraud n’ont d’yeux que pour l’or.
Mais elles ne sont pas les seules… Tenantes du titre, devant leur public, les All Blacks ne comptent pas abandonner le trophée. Depuis 1991 et la première édition du tournoi, ce dernier se sent comme à la maison en Nouvelle-Zélande. Cinq victoires en huit éditions, c’est un chouette ratio.
Le XV de la Rose débarque en puissance également. Si elles ont récemment perdu leur reine, les joueuses anglaises trouveraient un peu de consolation avec une victoire le 12 novembre prochain. Pour beaucoup, ce sont elles les favorites. Actuellement sur une série de vingt-six victoires consécutives, les finalistes de la dernière Coupe du monde n’ont pas l’intention de s’arrêter là.
La tâche sera donc rude pour les Bleues. Battre la Nouvelle-Zélande avec un ballon ovale, ce n’est déjà pas chose aisée. Et sur les quatre dernières années, l’Angleterre domine les débats lors du Tournoi des VI nations.
Et c’est sans compter sur l’Australie, le Canada ou encore les États-Unis qui restent de gros morceaux.
Mais la force est également présente dans le clan français. Même en l’absence de la jeune retraitée internationale Lénaïg Corson, le groupe déborde de talent.
La démonstration en a été faite dans la nuit de vendredi à samedi, pour le premier match de la Coupe du Monde. Face à une vaillante mais inférieure équipe d’Afrique du Sud, les Françaises n’ont pas fait dans la dentelle : 40 à 5, la compétition commence bien.
Guidé par une paire Laure Sansus (meilleure joueuse du dernier Tournoi des VI nations) – Caroline Drouin on fire, le XV de France a récité son rugby durant quatre-vingts minutes. De bon augure, d’autant plus que certaines cadres n’étaient pas sur la pelouse…
Capitaine emblématique de la sélection française, Gaëlle Hermeta profité depuis le bord du terrain du spectacle proposé par ses coéquipières. Idem pour l’expérimentée Jessy Trémoulière, l’arrière désignée meilleure joueuse de la dernière décennie.
Le retour de ce duo parmi les titulaires a de quoi faire trembler les futures adversaires des Bleues… Et c’est un choc qui se profile à l’horizon : France-Angleterre, LA plus belle affiche du rugby à XV européen, filles et garçons confondus.
Les Anglaises, de leur côté, ont brillé face au Fidji, inscrivant quatre-vingt-quatre points. Ce match risque fortement de déterminer le classement final du groupe C. Ça vaut donc le coup d’être devant sa télé ! Prenez note : rendez-vous samedi 15 octobre à 9h sur TF1.
Mais si une victoire face au XV de la Rose est importante, n’oublions pas que l’objectif final de nos Bleues est de gagner le 12 novembre prochain.
Gaëlle Hermet bientôt en piste !
En 2011, guidés par le légendaire Thierry Dusautoir, les messieurs avaient échoué à un petit point du Graal face aux Néo-Zélandais.
Onze ans plus tard, sur les mêmes terrains, l’équipe de France féminine compte bien effacer ces mauvais souvenirs en allant chercher la plus belle des étoiles.
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