Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine
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Publié le 11 juillet 2022 à 8h58, mis à jour le 11 juillet 2022 à 9h51
Dans le monde du football français, 1998 est une année mémorable. En cause, la victoire de l’équipe black blanc beurre en coupe du Monde. Pas étonnant que la jeune Marie-Antoinette Katoto, née la même année, devienne un élément incontournable des Bleues.
Dès ses 7 ans, la jeune fille intègre le club de football féminin de sa ville natale : Colombes, dans les Hauts-de-Seine. C’est en défenseure qu’elle fait ses premiers pas en crampons. Mais très vite, elle se laisse charmer par les buts et trouve sa place en attaque.
Son aisance fait parler d’elle. La joueuse d’Ile-de-France se fait repérer par le PSG à seulement 12 ans et intègre le centre de formation du club.
C’est le début d’un long séjour parisien pour la jeune sportive. En 2015, Marie-Antoinette Katoto dispute son premier match professionnel avec le PSG. Et pas n’importe lequel ! La demi-finale de la ligue des champions contre l’OL.
Clara Matéo, à fond les ballons
Un match qui lance une période plus sérieuse de sa carrière. L’année suivante, l’attaquante marque le seul but du match final du Championnat de France – et décroche la première victoire du Paris Saint Germain lors de cette compétition.
Des débuts prometteurs… qui vont subir un gros coup de frein : 2016 est une année difficile pour Marie-Antoinette Katoto qui enchaîne les blessures. En marquant le but de la victoire contre Montpellier, elle est victime d’une déchirure des ischio-jambiers de la cuisse gauche. Le verdict tombe : pas de Mondial U20 pour l’attaquante.
Quatre mois plus tard, Marie-Antoinette Katoto souffre d’une seconde blessure et manque deux finales face à l’OL. Un coup dur pour celle qui a de l’or dans les jambes.
Heureusement, 2018 sera son année. Appelée en équipe de France par Corinne Diacre, Marie-Antoinette Katoto est capitaine des U20 pour la Coupe du Monde Féminine.
Bémol, l’attaquante manque le penalty qui aurait pu amener la France au match nul. Juste un contre-temps car ses performances sont reconnues et elle reçoit le prix de « meilleur espoir féminin de la saison » en 2018 et en 2019.
Ainsi, Marie-Antoinette Katoto commence à se faire un nom. Meilleure buteuse de D1 avec ses vingt-deux buts, ses coéquipières se régalent à lui faire des passes. Gilles Eyquem le reconnait à la FFF : « En termes athlétique, elle est complète : elle a un jeu de tête, elle est capable de frapper, elle a la vitesse de course, elle est puissante, peut jouer en appui, sur la profondeur. Elle a vraiment tout d’une grande. »
Alors, quand la sélection des Bleues pour la Coupe du Monde 2019 tombe sans son nom sur la liste, c’est l’amer déception pour Marie-Antoinette Katoto. Qui se relève et marque son centième but toutes compétitions confondues l’année suivante. Suivi du titre de Championne de France – rien que ça !
Une prouesse qu’elle attribue à un changement de mentalité : « J’ai beaucoup évolué, confie-t-elle à Canal+. Mentalement j’ai beaucoup appris. C’est vraiment ce qui m’a permis de continuer à progresser cette saison. »
Après onze ans de loyaux services au club de la capitale, son contrat touche à sa fin en juillet 2022.
Très convoitée, Marie-Antoinette Katoto envisage ses possibilités en métropole et à l’international. L’Angleterre lui fait de l’œil : « C’est là où je pourrai vraiment sortir de ma zone de confort, confie –t- elle à Canal+, me mettre vraiment en difficulté. »
Mais ce ne sera pas Outre-Manche, la jeune prodige renouvèle son contrat au PSG jusqu’en 2025.
Pour autant, elle aura tout de même l’occasion de relever des défis sur les pelouses britanniques. Sélectionnée parmi les vingt-trois pour cet Euro qui se joue en Angleterre jusqu’au 31 juillet, Marie-Antoinette Katoto a disputé, ce 10 juillet, son premier match en Bleue à Rotherham depuis son absence en Coupe du Monde.
Et elle a fait le job en offrant l’un des cinq buts marqués face à l’Italie. Prochain défi : le match contre la Belgique : « On a qu’un seul objectif, c’est de repartir avec les 3 points, confie-t-elle sur TF1. On ne prend personne à la légère et on fait ce qu’on a à faire. » Alors, go !
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