Est-ce que Serena Williams est la meilleure joueuse de tennis de tous les temps ? Pas facile à dire, mais une chose est sure, s’il fallait voter, elle remporterait un paquet de voix.
En ce 9 juillet 2016, elle a fait pencher la balance encore un peu plus en sa faveur en remportant le 22e titre en Grand Chelem de sa carrière.
Au passage, elle vient égaler le record, établie par Steffi Graf, du plus grand nombre de sacres en grand Chelem de l’ère Open (période actuelle inaugurée en 1968 avec l’ouverture des tournois du Grand Chelem aux professionnels).
Après une lutte acharnée, mais maitrisée face à l’Allemande Angelique Kerber sur le Centre Court de Wimbledon, l’Américaine remporte son 7e titre sur la pelouse londonienne.
Du haut de ses 34 ans, elle bat un autre record, celui de la femme la plus âgée à remporter le tournoi britannique.
Record sur record, c’est ça Serena Williams. Mais même si elle arrive avec l’étiquette de numéro 1 mondiale, elle a pourtant tout à prouver. En septembre 2015, elle échoue contre toute attente en demi-finale de l’US Open face à la 43e joueuse mondiale, Roberta Vinci.
Une défaite qui coûte cher : elle ne parvient pas à réaliser le Grand Chelem calendaire, qui consiste à remporter les quatre tournois principaux (Open d’Australie, Roland Garros, Wimbledon et US Open) la même année.
Et puis, même si elle se retrouve en finale de l’US Open et de Roland Garros 2016, elle ne pourra prendre le dessus sur ses adversaires, pour s’adjuger ce 22e titre.
C’est d’ailleurs son adversaire du jour, Angelique Kerber qui l’en prive lors du tournoi américain.
Wimbledon, c’est la maison de Serena. Elle en a déjà remporté six, quand elle arrive dans la compétition, c’est donc pour gagner. Et elle transpire la victoire. Sur les six matchs qui la mèneront en finale elle ne perdra qu’un seul set.
Face à elle, Kerber donne tout. Fidèle à son style de jeu qui est de ne jamais rien lâcher et de courir sur toutes les balles, elle s’évertue à ramener dans le court un max de balles. Rien à faire face à la puissance et surtout aux services de l’Américaine qui enchaine ace sur ace. 7-5, 6-4. Jeu, set et match.
Après une journée pareil, on va se coucher avec le sentiment du devoir accompli. Pas tout de suite pour Serena Williams. Non, elle doit marquer encore un peu plus l’histoire. Pour ça, elle rejoint sa sœur pour disputer la finale du double dames.
Ce même samedi 9 juillet 2016, les deux frangines s’imposent et gagnent ensemble leur 14e titre du Grand Chelem en double.