Violette Dorange « J’ai encore du mal à imaginer ce que c'est que de vivre un Vendée Globe. »
Elle a mis du temps à aimer naviguer. Mais le virus de la compétition l’a contaminée. Habituée à collectionner les records, Violette Dorange s’apprête à se lancer un nouveau défi. Ce 10 novembre, la Rochelaise de 23 ans prendra le départ de son premier Vendée Globe. Plus jeune participante alignée au départ, cette tête bien faite espère étancher (un peu) son insatiable soif d’aventure.
Par Sophie Danger
Publié le 08 novembre 2024 à 10h44
Le 10 novembre, tu seras la plus jeune des skippers engagés à prendre le départ de la 10e édition du Vendée Globe qui s’élancera des Sables d’Olonne. À 23 ans, ce sera la concrétisation d’un projet que tu muris depuis le début de l’année 2021.Comment abordes-tu ce premier tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance ?
C‘est un gros, gros projet que je prépare depuis quatre ans. Le Vendée Globe, c’est vraiment l’Everest pour les navigateurs parce que c’est un tour du monde avec des passages très compliqués : les mers du Sud où les vents sont forts et où il fait froid ; le Potau noir, un passage au niveau de l’Équateur où il n’y a pas de vent…
Pour ma part, j‘ai déjà fait huit traversées de l’Atlantique, toujours en Atlantique nord, mais je n‘ai jamais passé ce fameux Potau noir et pour moi, partir est un véritable challenge. C‘est à la fois un défi sportif immense – et je me prépare physiquement, mentalement pour –mais c’est aussi une véritable aventure dans le sens où c’est l’inconnu.
J‘essaie de tirer de l’expérience de tout le monde, mais il reste que j’ai du mal à m’imaginer ce que c’est que de vivre un VendéeGlobe.
Au moment où l’on se parle, à deux mois environ du départ, tu dirais que tu es pressée de partir ou bien, à mesure que l’échéance approche, tu sens monter un peu d’appréhension ?
Àdeux mois de partir, les choses deviennent de plus en plus concrètes. Nous en sommes actuellement à faire l’avitaillement, à savoir, préparer les trois mois de nourriture. J’ai mes dernières séances de préparation mentale, je continue, par le sport, à construire le corps que j’aurai dans deux mois…
Tout ce que je fais en ce moment est en lien avec le Vendée Globe, c’est hyper excitant. La construction et la préparation du projet sont, en soi, déjà passionnantes mais maintenant, j’ai hâte de partir en mer, ça va être incroyable.
Ce Vendée Globe est une étape de plus dans un parcours qui a débuté lorsque tu avais 6-7 ans. À l’époque, tu vis à Pont-l’Abbé-d’Arnoult, en Charente-Maritime, et pour vous occuper, tes parents t’inscrivent ainsi que tes frères à la Société des régates rochelaises. La voile, au début, c’est une corvée pour toi…
C’est vrai que, au début,la voile était une corvée. Petite, je n’y trouvais pas forcément d’intérêt, il fallait y aller dans le froid, enfiler une combinaison trempée… J‘ai commencé à aimer la voile à partir du moment où j’ai fait de la compétition, là c’est devenu intéressant. J‘ai eu, je pense, un premier déclic sur un Championnatdu monde lorsque j’avais 13 ans. Ça se passait en Argentine et il y avait tous les enfants du monde au départ. Nous, nousétions une équipe de cinq,chargée de représenter la France. C‘était vraiment incroyable, je me suis dis : « Waouh, la voile, ça peut me permettre de voyager et de me battre contre des gens venus du monde entier ! ».
À partir de là, la voile a pris un peu plus de place dans ma vie et tout est monté crescendo jusqu’à ce qu’elledevienne une passion. Ce moment-là date, je pense, du lycée, lorsque je suis entrée en section sport–études.
Entre ce moment où la voile commence à t’intéresser et celui de tes débuts, il s’est écoulé cinq ou six ans. Tu aurais voulu faire quoi à laplace si tu avais eu le choix ?
Parmi les sports qui m’auraient plu, il y avait la gym et la danse. Avec le recul, aujourd’hui, je trouve que je suis très bien dans la voile. À l’époque, ce choix était plus simple pour mes parents, ils pouvaient nous emmener mes frères et moi au même endroit. Je leur avais néanmoinsdit que je n’étais pas une grande fan, que j’avais envie d’arrêter, ils m’ont simplement demandé de terminer la saison mais, la suivante, je ne me suis pas posé la question, j’ai continué.
Tu vas donc poursuivre sur ta lancée, passer de l’optimist au dériveur (420), et intégrer cette fameuse section sport-études voile au lycée Dautet. La discipline commence doucement mais surement à conditionner ta vie et tes choix. Tu avais déjà en tête de prendre part, plus tard, à de grandes courses comme le Vendée Globe lorsque tu as commencé le lycée ?
Je me suis vraiment posé la questionau lycée, par rapport au choix de mes études. L’idée c’était :est-ce que je pars dans des études qui feront que je vais devoir arrêter la voile ou alors, est-ce que je pars dans des études où je peux continuer et aménager mon emploi du temps.Ça a été une grosse réflexion et, lorsque j’ai tranché, je me suis demandé si je m’orientais plutôt vers la série olympique ou plutôt vers la course au large qui me faisait aussi très envie. J’ai finalement décidé de faire des études aménagées course au large, mais ça a étéune vraie hésitation pendant un ou deux ans.
En mai 2016, autre étape dans ton parcours,tu as 15 ans et tu prends le large en solo : tu traverses la Manche en Optimist et tu rallies l’Ile de Wight à Cherbourg, une navigation de quinze heures durant laquelle tu vas affronter le vent, les vagues, enfourner deux fois… Tu arrives à bon port et tu deviens la première femme à réaliser cet exploit. J’imagine que cette traversée-là a également joué un rôle fondateur pour toi ?
Oui, bien sûr ! Au début,j’envisageais ça comme un tout petit défi etje ne me rendais pas du tout compte de l’ampleur qu’il pouvait avoir. Lorsqueje suis arrivée le matin à 3h et qu’il a fallu partir, je me suis dit que c’était quand même fou, c’était ma première navigation de nuit, je me repérais avec la lune devant, après il y a eu le lever du jour qui était juste magnifique.
J‘en ai pris plein les yeux même s’il y a eu des moments durs aussi, notamment lorsque j’ai enfourné ou alors, sur la fin, lorsque le vent se faisait rare mais qu’il y avait beaucoup de courant, j’avais l’impression que la côte était devant et pourtant je n’arrivais pas à avancer. Je suis passée par plein d’émotions et dès le lendemain, je me suis dit qu’il fallait continuer parce que j’avais trouvé ça génial.
Ça n’a pas été difficile de convaincre tes parents et, tu n’as jamais eu peur durant cette première traversée en solo ?
Mes parents m’ont beaucoup soutenue. C’était mon idée et mon père m’a aidée dans la préparation, l’organisation et la logistique du projet, il m’a aidée à obtenir les autorisations, le bateau accompagnateur… Aucun des deux ne m’a laissée partir comme ça, j’avais des balises, le bateau accompagnateur juste derrière… Je n’étais pas dans l’optique de battre un record de temps, je voulais juste aller au bout et nousn’avons pris aucun risque.
Le fait d’être la première femme à réussir cet exploit, c’était important pour toi ou, à 16 ans, ce sont des considérations qui passent au-dessus de la tête ?
Je ne m’en rendais pas compte du tout. Pour moi, le fait d’être une femme ou un homme, ça n’a jamais vraimentfait la différence dans mes défis, l’important c’était et c’est d’arriver.
Après cela, on a la sensation que tu as envie d’aller toujours plus loin pour rassasier ton appétit et surtout ton envie de regoûter au large, voire au grand large. En 2017, toujours en Optimist, tu es la première de nouveau à traverser le détroit de Gibraltar. Tu décides, à la suite de cela de t’essayer à la Mini Transat, une course transatlantique en solitaire et sans assistance, idée soufflée par Jean-Pierre Dick, grand marin et ami d’école de tes parents. Comment ça s’est passé ?
D’un point de vue de la navigation, le détroit de Gibraltar a été hyper facile et j’ai eu un goût de trop peu. Je suis arrivée et,avant de mettre un pied à terre, j’ai pleuré parce ça n’avait pas assez été l’aventure. En partant, je voyais déjà la côte de l’autre côté et je ne me suis pas du tout sentie perdue au milieu de l’océan, je n‘ai pas senti une grande traversée, juste un petit convoyage de cinq heures, un entraînement un peu plus long que prévu en somme.
Le soir, nous avons retraversé le détroit sur le bateau accompagnateur et je m’y suis sentie très bien. C’est là que je me suis dis que ce dont j’avais envie, c’était de partir loin, loin de toute civilisation, de rallier un point A à un point B en partant à l’aventure.
Àcette période–là,j’hésitais à emprunter soit la voie de la voile olympique, soit celle de la course au large et Jean-Pierre m‘a alors conseillé de faire la MiniTransat. Je me suis lancée en me disant qu’on verrait bien maisqu’au moins, ce que j’allais chercher, c’était une véritable traversée de l’Atlantique, un vrai défi, en solitaire, avec le minimumd’électronique à bord, sans contact avec la terre…Le truc parfait !
Ce projet fou, tu vas le réaliser en un an seulement avec un programme très densepuisqu’il te faut apprendre à naviguer sur un bateau de 6,50m, enchaîner les qualifications… Trois semaines avant le départ de La Rochelle, tu es encore sur la liste d’attente quand une place se libère.
C’est vrai que ma préparation a été très courte. Au tout début, je partais pour faire trois ans de préparation et, au cours de la première année, j’ai décidé de tenter de me qualifier quand mêmeet c’est passé de peu. C’était parfait car que je ne me voyais pas faire que du mini pendant trois ans. J‘aime bien quand les choses sont rapides, quand c’est un peu le rush.
Tu as 18 ans et tu deviens alors la plus jeune femme à participer à ce rendez-vous. Ton seul moteur, c’est l’aventure mais chaque fois, au bout, il y a un record à la clé. Tu les cherches malgré toi ?
C‘est une chance de pouvoir décrocher le record à chaque fois mais ce n‘est pas forcément fait exprès, c’est juste que, comme j’ai commencé tôt, les choses s’enchaînent dans ce sens-là. Ceci étant, et pour être totalement honnête, être la plus jeune est un avantage pour les médias, pour aller chercher des financements. C’est une chose dont je me sers et qui m’a permis de trouver mes premiers partenaires mais, quand je suis en mer, que je sois la plus jeune ou pas m’importe peu.
Est-ce que, contrairement à la traversée du Detroit de Gibraltar, tu t’es retrouvée sur la Mini Transat ?
Oui, clairement. La première Transat a été vraiment l’aventure de ma vie et pour plusieurs raisons. La première est que ça a été très dur, je me suis retrouvée à avoir des hallucinations sur la première étape, j’ai dû affronter du vent fort sur la deuxième… La seconde, c’est que pour moi, ça n’avait rien à voir avec le défi en Optimist. Là, j’étais vraiment responsable de mon bateau, de ma vie, de ma course, c’était autre chose et ça m’a fait énormément grandir.J‘ai adoré et, quand j’étais en mer, je m’interrogeais pour savoir ce que j’allais pouvoir faire après.
Et l’après, ça arrive en 2020. Tu inaugures la première de tes trois participations à la Solitaire du Figaro, tu es la plus jeune femme à y prendre part. Toi qui a toujours un projet d’avance, c’est à ce moment-là que le Vendée Globecommence à te trotter dans la tête ou ça vient au fil de ces trois éditions ?
Quand j’ai commencé Le Figaro, c’était dans l’idée de faire un Vendée Globe un jourmais je ne savais passi ce serait en2028 ou après. À la fin de la Solitaire, nous en avons discuté avec l’équipe etnous sommes tombés d’accord pour se dire qu’il y avait peut-être une opportunité pour pouvoir y participer dès 2024. Moi, je me disais que ça n’allait pas être possible mais nous avons analysé les deux options et nous nous sommes posé les bonnes questions. L’option 2024 me plaisait plus car ça signifiait aller plus vite, il y avait aussi le fait que, si je voulais fonder une famille, c’était pas mal de faire les choses tôt…
Vivre pour la voile mais pas uniquement, se projeter dans une vie de famille, une vie avec des enfants, c’est aussi important pour toi ?
C’est un sujet un peu tabou, mais c’est vrai que je me suis posé la question. Je ne contrôle rien, mais je me suis dit que ça avait aussi du sens de faire le Vendée Globe en 2024 au regard de cette perspective, plus tard, d’avoir une vie de famille. J’ai envie de faire plein de choses dans ma vie, je n‘ai pas forcément envie de tout sacrifier pour la voile ou de ne faire que ça jusqu’à mes 65 ans. Des projets comme ceux du Vendée Globedemandent énormément de temps, d’énergie et il est important de bien la répartir, d’en garder pour autre chose.
Quoi qu’il en soit, ma motivation principale était que je ne me voyais pas partir sur un projet Vendée 2028, quasiment huit ans à l’avance. Huit ans de préparation Vendée, c’était à long terme pour moi, je préfère des projets à plus court terme, plus rapides. Je sens que j’ai l’âge où j’ai plein d’énergie, plein d’idées, ça me donne vraiment envie d’être proactive tout le temps.
Une fois que tu as tranché pour 2024, comment les choses se sont-elles enchaînées ?
J‘ai tenté de vendre le projet et ça, ça a été très très dur de trouver les budgets parce je partais de rien.
Ton projet prend une tournure très concrète fin 2021 lorsque tu mets une option sur Yes We Cam, le bateau que barrait Jean le Cam lors de la précédente édition. Passer du Figaro à l’IMOCA, c’est un autre univers, tu te souviens des débuts ?
C‘était très, très impressionnant parce qu’on passe du simple au double en ce qui concerne la taille, il y a aussi beaucoup plus de voiles, des gros winches… Dès le début, j’ai navigué avec Jean et d’autres navigateurs et ils m’ont mise en confiance. Ce qui est bien c’est que l’Imoca est un bateau sur lequel il ne sert à rien de s’arracher physiquement, de mettre plus de force pour essayer d’atteindre le même niveau que les garçons.L‘idée c’est de bien faire les choses, de bien suivre la méthode, d’être rigoureuse, de faire attention,d’être hyper-vigilante pour ne pas faire d’erreur parce queça peut être dangereux.
C‘est un type de navigation que j’aime bien, apprendre à naviguer en bon marin,etque j’ai vraiment découvert quand je suis arrivée sur l’Imoca.
On met combien de temps à apprivoiser ce bateau ou du moins à être un peu à l’aise avec ?
Je diraistrois ou quatre traversées de l’Atlantique !
Tu as eu moins de trois ans pour te préparer et tu disais sur tes réseaux sociaux qu’il fallait « une bonne dose de volonté pour se lancer dans un projet voile lorsque l’on est une femme »…
Les femmes ont un peu moins deforce physique que les garçons, il peut aussi y avoir une question de confiance en soi moins prononcée parfois mais sinon, ça reste la même chose. Il y a des atouts et des désavantages que l’on soit une femme ou un homme et il faut essayer de jouer avec. Sur un Imoca, moi j’aime bien gérer mon sommeil par exemple, être rigoureuse, très concentrée sur mes manœuvres. Je sais aussi que j’apprends vite et j’essaie de faire fructifierces atouts car j’ai un peu moins de force et d’expérience.
J’avais la sensation que tu évoquais surtout le montage d’un projet de cette envergure en évoquant cette différence…
C‘est à la fois un atout d’être une femme et d’être la plus jeune en ce qui concerne la communication parce que la médiatisation est importante, mais il est vrai que la difficulté réside dans le montage du projet, au tout début, quand on n’a pas encore fait ses preuves ou qu’on n’a pas eu l’opportunité de les faire. Là, ça peut être plus compliqué et heureusement, j’ai eu l‘aide d’une super équipe pour appuyer mon projet et prouver qu’on pouvait avoir confiance en moi.
Ce nouveau volet de ton parcours débute donc en ce mois de novembre 2024 sur DeVenir, c’est ainsi que tu as baptisé ton bateau. Pourquoi ce nom, devenir quoi ou devenir qui ?
Devenir qui, je n’y ai pas encore réfléchi. DeVenir est pour moi un mot qui a beaucoup de sens parce qu’il rassemble tous les grands piliers du projet. Ça représente surtout la fondation Apprentis d’Auteuildont je suis la marraine, une fondation qui accompagne la jeunesse en difficulté et permet de redonner une chance à des jeunes qui sont passés par des épreuves difficiles, de leur donner un cadre etde leur permettre de se construire.
DeVenirc’est ça, avoir l’opportunité de construire son avenir. Il y a un parallèle avec mon projet puisque je suis plus jeune et qu’il a fallu tout construire. C‘était un projet immense et j’ai l’impression d’avoir parcouru tout un chemin pour réaliser mon rêve.
Le 10 novembre, tu feras donc partie des 40 participants, six femmes, record de 2020 égalé, à prendre le départ. Tu partiras avec des objectifs très concrets de résultats ou ton ambition est, en premier lieu de terminer la course ?
Mon objectif est de terminer le Vendée Globe. Sur la course, il peut y avoir plein d’aléas, de la casse matérielle ou autre chose, alors mon ambition est d’aller au bout, de prendre du plaisir et de vivre pleinement cette aventure.J‘ai bien évidemmentenvie de bien naviguer par rapport aux autres bateaux engagés mais je ne vise pas un classement en particulier. Par la suite, je rêve departiciper àl’Ocean Race 2027 et, j’aimerais bien faire de nouveau le Vendée Globe en 2028.
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