Rugby : Trop violent pour les femmes, vraiment ?

Rugby feminin
Elles nous embarquent toujours plus loin, au cœur de leurs plaquages, de leurs essais, de leurs troisièmes mi-temps. Sur le terrain ou en coulisses, nos trois rugby women, à l'origine de ce podcast en live, nous prouvent encore une fois que le rugby est un sport passion avant d'être un sport de gars ou de filles...

Publié le 21 juillet 2020 à 16h51, mis à jour le 29 juillet 2021 à 15h12

« Depuis que j’ai pris un gros plaquage qui m’a blessée, j’ai mis un peu de temps avant de pouvoir regarder les matchs des copines ou même à la télé, sans une certaine appréhension à chaque impact. Ça ne m’empêche pas de tout faire pour revenir sur les terrains le plus rapidement possible, mais du coup je me suis posée la question de la violence dans le rugby et j’ai voulu savoir ce qu’en pensaient les filles », explique l’une de nos réalisatrices joueuses de rugby d’une équipe de Fédérale 1, la 3e division du championnat de France de rugby.

Le rugby est bien connu pour ses mêlées, ses gros plaquages, les impacts impressionnants que le jeu engendre.

De l’extérieur, on le considère souvent comme un sport violent. Avec tous les codes qui accompagnent le genre féminin, ça peut surprendre qu’on s’adonne avec joie à une telle pratique.

Et elles, sur la pelouse, elles le vivent comment ?

rugby femme

Morceaux choisis :

« Le rugby est un sport de contact et de combat collectif. La violence a une connotation péjorative hors cadre, hors règles, qui n’est pas nécessaire ou toléré, et dans le rugby on encadre l’engagement afin qu’on ne déborde pas. Même si dans la pratique, la violence peut prendre le pas sur l’esprit rugby… »

« Je peux comprendre que ce soit perçu comme violent mais quand t’es à l’intérieur, tu sais bien que ça n’a rien à voir avec de la violence… »  

« Je n’ai pas peur de me faire plaquer, on est dans le match, à fond… On n’est pas des gens violents… »

Les filles sont lucides, elles ont bien compris l’esprit rugby. Et ce, même si le coach leur dit avant le match : « Il faut avoir le couteau entre les dents, prêt à tout défoncer. »

Écoutez-les, c’est de la balle ! 

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Elle a commencé par la gym, puis l’athlé, avant de mener carrière dans les disciplines de combat. Djihène Abdellilah, 43 ans, championne du monde de grappling en 2015, a toujours lutté pour réaliser son rêve d’athlète. Un parcours, parfois contrarié, souvent douloureux, qui lui a très tôt donné envie de se battre. Aujourd’hui, à la tête d’une académie de self-défense, elle s’est donné pour mission de libérer les femmes. Rencontre avec une fille qui tombe… à poing nommé !

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