Elle a grandi dans une région de chasse, les forêts de la Sologne. Avec un grand-père et un père gardes chasses, la petite Mélanie réalise ses premiers tirs sur plateaux d’argile à 12 ans, fascinée par les armes à feu et la précision du tir. Jusqu’à en devenir une des meilleures spécialistes à la carabine. Mais ça, c’est pour plus tard.
Pour l’heure, c’est son père, lui-même tireur amateur, qui l’initie à ce sport exigeant. Rapidement, Mélanie Couzy développe une passion pour la discipline et commence à s’entraîner assidûment. Arrivée en 2004 dans le monde des pros, elle fait ses premiers pas en fosse olympique à 16 ans et devient, un an plus tard, championne de France juniors.
Autant dire que sa carrière chez les grandes est prometteuse. Elle est première en 2011 et 2017 aux championnats de France et deuxième de 2012 à 2014 et 2016. L’année 2018 sera une année charnière pour elle. Titrée championne d’Europe, médaillée en Coupe du monde, Mélanie Couzy décroche en 2019 sa première qualif’ pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Un galop d’essai pour celle qui espère mieux de cette compétition.
Juste après ces Jeux, elle combine une carrière sportive et professionnelle. Depuis toute petite, elle rêve d’être policière. Dont acte, elle s’engage en école de police pour devenir gardienne de la paix.
Aujourd’hui membre de l’Équipe police nationale, Mélanie Couzy se concentre sur son objectif sportif, celui de briller à Paris 2024, continuant de monter en compétence dans un métier qui l’aide à progresser dans le domaine sportif. Un combo gagnant : « Le tir est un mélange unique de concentration, de maîtrise de soi et de précision. C’est un sport qui demande une connexion profonde entre le corps et l’esprit. J’ai trouvé dans le tir une discipline qui me permet de m’exprimer et de me surpasser. »
Saura-t-elle se surpasser aux JO 2024 ? Elle y pense depuis sa qualification pour ces olympiades parisiennes et compte bien ajouter à son palmarès, déjà fort bien rempli de chaque couleur de médailles, un titre aux Jeux Olympiques. Pour Mélanie Couzy, ces JO pourraient ainsi être l’aboutissement d’une carrière riche en faits d’arme, mais pas seulement, ils pourraient couronner une vie dédiée au tir.